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Les aventures de Benjamin Crosse. Épisode II : La forteresse ensorcelée
Les aventures de Benjamin Crosse. Épisode II : La forteresse ensorcelée
Les aventures de Benjamin Crosse. Épisode II : La forteresse ensorcelée
Livre électronique56 pages44 minutes

Les aventures de Benjamin Crosse. Épisode II : La forteresse ensorcelée

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À propos de ce livre électronique

Une aventure palpitante où se rencontrent magie et comédie.

Avec ses amis excentriques toujours plus nombreux, Ben voit son aventure prendre une tournure mystique et désopilante. Il doit mener à bien une quête avant de pouvoir prétendre rentrer chez lui. L'étrange et le danger sont au rendez-vous, mais toujours pas de pizza !

C'est ainsi que se poursuivent les mésaventures comiques du très terre-à-terre Benjamin Crosse, qui voyagera vers d'autres mondes et découvrira ce que sa nouvelle destinée lui réserve. Ceci est le deuxième épisode d'une histoire en cours d'écriture.

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie19 nov. 2016
ISBN9781507162552
Les aventures de Benjamin Crosse. Épisode II : La forteresse ensorcelée

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    Aperçu du livre

    Les aventures de Benjamin Crosse. Épisode II - Rain Oxford

    Chapitre 1

    Pouf. Bam. Bang. Pouf.

    Je repris connaissance juste à temps pour dévier vers la gauche et éviter de me fracturer le crâne sur un gros rocher. Par chance, je pus me le fracturer sur un autre, bien plus gros.

    Je dégringolais apparemment le long d’une pente raide, entre chute libre et tonneaux. Après une bonne minute, j’entamai une phase de décélération qui prit fin dans les buissons. Je me remis péniblement debout. Avoir une jambe bien plus longue que l’autre ne rendait pas la chose aisée. Je baissai le regard avec appréhension puisque je ne savais pas quelles horribles transformations physiques j’avais encore subies… et ne pus que constater le désastre.

    Visiblement, ma patte d’oiseau arborait désormais une sandale faite en Figstik. Le petit mage s’était retrouvé complètement enchevêtré dans mes serres, et gardait les paupières bien closes.

    Je m’appliquai à le faire lâcher prise à l’aide d’un rocher tout proche contre lequel je vins le fracasser en douceur, encore et encore. Il poussa un cri strident et s’accrocha de plus belle. Paf, aïe. Boum, ouille. Punaise. Je jetai l’éponge et m’assis dans l’herbe. Au moins, nous avions encore nos vêtements.

    Figstik entrouvrit un œil pour scruter les alentours.

    — On a survécu ?

    — Non, répondis-je. On se sentirait beaucoup moins bien si on était encore vivants. Lâche mon pied maintenant.

    — Non.

    Je me remis debout et m’essayai au combo rivière, sabot et claquettes. Comparé à ce que j’avais vraiment en tête, ce n’était qu’une douce manière de le persuader. Après plusieurs minutes, je fis une pause et me tins uniquement sur un pied. Sur Figstik, s’entend.

    — Lâche mon pied, répétai-je.

    — Je veux bien mais… je ne peux pas.

    — Et pourquoi donc ?

    — Mes doigts n’ont pas l’air d’être d’accord, se plaignit-il.

    — Si ce n’est que ça, lâchai-je.

    Je brisai une branche solide d’un buisson, me rassis, et tâchai de soulever les doigts du mage serrés autour de ma patte.

    — Tu as tout intérêt à ce que ça marche, si tu ne veux pas que j’essaie avec quelque chose de plus tranchant.

    Ces mots d’encouragement l’aidèrent quelque peu à desserrer sa prise. Après quelques minutes, nous étions parvenu à libérer l’une de ses mains et l’un de ses pieds, dont les orteils s’étaient agrippés à moi avec une force surprenante. Le reste se détacha de lui-même un peu plus tard.

    Figstik s’assit par terre et commença à s’étirer, remettant droits ses membres rachitiques dans de petits soubresauts. On aurait dit une araignée morte tentant de revenir à la vie. Je faillis l’aider, avant de me raviser. Je ne voulais pas prendre le risque de lui briser quoi que ce soit. Il regagna sa mobilité en un rien de temps… enfin, façon de parler. Disons qu’il pouvait reprendre la route, du moins.

    — Où sommes-nous, d’après toi ? lui demandai-je.

    Nous nous trouvions une fois de plus en pleine forêt, et même si je ne pouvais définir la position du soleil, j’estimai d’après la luminosité que la nuit n’était pas encore près de tomber.

    Figstik survola les alentours du regard.

    — Nous sommes en bas d’une longue pente très raide, observa-t-il, l’air un tout petit peu plus aigri que son habituel air aigri.

    Réponse des plus pertinentes, comme toujours.

    — Certes, mais j’aimerais savoir si nous sommes restés dans ton monde.

    Si Figstik m’annonçait qu’il s’agissait de la Forêt sans Fin, ou de n’importe quel autre endroit sans Fin, j’allais perdre mon sang froid.

    Figstik reprit son observation et renifla l’air. Son renfrognement s’accrut d’environ soixante-dix pourcents.

    — Oui, je pense… merde. Rocana reste une menace.. Bon, on ferait bien de repartir.

    — On s’est rapprochés ou éloignés de ton puissant

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