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Anthologie - Nouvelles dans l'univers du Windigo: L'univers du Windigo, #1
Anthologie - Nouvelles dans l'univers du Windigo: L'univers du Windigo, #1
Anthologie - Nouvelles dans l'univers du Windigo: L'univers du Windigo, #1
Livre électronique156 pages2 heures

Anthologie - Nouvelles dans l'univers du Windigo: L'univers du Windigo, #1

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À propos de ce livre électronique

Découvrez la ville de Québec et ses créatures surnaturelles!

Métamorphes, mages, démons, Shamans, enchanteresses : l'univers du Windigo regorge de créatures surnaturelles. Retrouvez vos personnages préférées dans ces aventures interreliées à la série principale.

L'anthologie regroupe les nouvelles suivantes :

› Le Bonhomme Sept Heures

› Le protecteur de la meute

› La mangeuse d'âmes

› L'éveil

› Foudre mystique

*Certaines nouvelles sont disponibles à l'adhésion de l'infolettre de l'auteure et d'autres ont été précedemment publiées dans des collectifs.

Mélanie Dufresne est une écrivaine québécoise de science-fiction et de fantasy.

Dans le même univers :
La Coureuse des grèves

Les eaux empoisonnées (prélude)
Les flots ensorcelés
Les vagues fugitives

Le ressac meurtrier

Windigo
La proie du Windigo
L'ennemi du Windigo
La chasse du Windigo
Aussi disponible en intégrale

LangueFrançais
Date de sortie7 déc. 2023
ISBN9782982148567
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    Aperçu du livre

    Anthologie - Nouvelles dans l'univers du Windigo - Mélanie Dufresne

    WINDIGO ANTHOLOGIE

    Un univers, cinq nouvelles

    par Mélanie Dufresne

    ––––––––

    ©Mélanie Dufresne, 2023

    Tous droits réservés pour tous pays.

    ISBN Epub : 978-2-9821485-6-7

    ––––––––

    Déclaration de reconnaissance 

    Dans un esprit d’amitié et de solidarité, l'autrice rend hommage aux Premiers Peuples de son lieu de résidence. Étant à la croisée du Nionwentsïo du peuple Huron-Wendat, du Ndakina du peuple Wabanaki, du Nitassinan du peuple Innu, du Nitaskinan du peuple Atikamekw et du peuple Wolastoqiyik Wahsipekuk, nous honorons nos relations les uns avec les autres.   

    ––––––––

    Note sur les droits d'auteur   

    Merci d’avoir téléchargé ce livre numérique. Ce livre reste la propriété intellectuelle de l’auteur et ne peut être distribué dans le cadre d’activités commerciales ou personnelles. Si vous avez apprécié ce livre, veuillez encourager vos amis à télécharger leur propre copie chez un distributeur autorisé. Merci de votre soutien.  

    Une image contenant texte, Police, conception, capture d’écran Description générée automatiquement

    Note de l’Autrice

    Chers lecteurs, chères lectrices,

    Merci de donner sa chance à l’univers du Windigo! Vous êtes plus de 5 000 à suivre les aventures d’Ellie Bergeron dans le monde surnaturel du Québec. Si vous ne faites pas encore partie du nombre, pas de souci! Les histoires qui suivent se lisent de façon indépendante de la série. Il va sans dire que le plaisir en sera décuplé si vous avez déjà lu les autres tomes. Loin de moi l’idée de vous inciter à l’acheter, mais... !!!

    Je tiens aussi à spécifier que trois de ces nouvelles sont offertes gratuitement aux abonnés de l’infolettre, et que les deux autres ont précédemment été publiées dans des collectifs d’auteurs. Quant au prologue coupé, il est offert sur mon blogue. Je vous invite donc à vérifier si l’achat de cette anthologie est pertinent dans votre cas.

    Pourquoi publier une anthologie? me demandez-vous. Parce que l’un de ces recueils était une publication éphémère et qu’il n’est plus en vente. Et puis certaines lectrices en ont fait la demande, et j’adhère toujours à une bonne idée : le format numérique ne convient pas à tous et à toutes, donc cette anthologie améliore l’accessibilité de la série.

    Pour les gens tatillons (comme moi), sachez que la scène coupée et les trois premières nouvelles (Le Bonhomme Sept Heures, Le protecteur de la meute et La mangeuse d’âmes) se déroulent avant la trilogie du Windigo. Les deux autres (L’éveil et Foudre mystique) se déroulent entre le tome 3 de Windigo (La chasse du Windigo) et le prélude de La Coureuse des grèves (Les eaux empoisonnées).

    Bonne lecture!

    Amitiés,

    Mélanie

    Scène coupée

    Windigo Tome 1

    ––––––––

    Résumé

    Il s’agit de la première itération du prologue du tome 1 La Proie du Windigo.

    Lac Carheil, 15 ans plus tôt 

    Bridget aperçut l’enfant la première. Son regard perçant contrastait avec sa frêle ossature. La saleté rendait la couleur de ses cheveux indéfinissable. Probablement pâles. Ses vêtements étaient en piteux état, déchirés et aussi sales que le reste. Assise au sol, la petite encerclait ses genoux de ses bras. Autour d’elle, plusieurs branches de conifères s’entassaient entre une souche et un bosquet d’arbres. L’abri de fortune, bien que sommaire, avait l’avantage de camoufler l’enfant. C’était probablement ce qui lui avait sauvé la vie. 

    Bridget jeta un coup d’œil aux alentours pour s’assurer qu’elles étaient seules. Elle s’accroupit et sourit d’un air rassurant. La fillette la fixait toujours de ses yeux bleus. De cette position, Bridget remarqua l’adulte étendu derrière l’enfant. Un frisson la parcourut à l’idée qu’il s’agisse d’un cadavre. Pauvre petite. 

    – Ils sont tous morts, dit une voix grave. 

    Bridget se tourna pour voir Christian arriver derrière elle. Elle leva la main pour lui faire signe de s’arrêter. Aussitôt, elle reporta son regard vers la petite fille, mais elle n’avait pas bougé. Bridget relâcha son souffle en silence. La pénombre régnait dans la forêt, et son mari avait parlé à voix basse. Avec un peu de chance, la fillette ne s’était pas aperçue qu’ils étaient plusieurs. Elle chuchota sans bouger les lèvres :

    – Va me chercher une bouteille d’eau et une couverture, s’il te plaît.

    Elle n’attendit pas qu’il réponde et commença à avancer vers l’enfant, toujours accroupie. La fillette suivit sa progression avec un regard placide. Bridget préféra y voir un signe positif.

    – Bonjour, je m’appelle Bridget. Je suis venue t’aider. 

    La fillette baissa les yeux vers l’homme étendu à ses côtés. Le geste mit en relief la maigreur de l’enfant, probablement déshydratée et sous-alimentée. Bridget ne se laissa pas démonter par l’absence de réponse.

    – Comment t’appelles-tu? 

    L’attention de l’enfant revint sur elle. Le cœur de Bridget se serra. Elle avait elle-même un fils à peine plus âgé. Pour rien au monde, elle n’aurait voulu lui faire subir ce genre d’épreuves. 

    – As-tu froid? Je pourrais te prêter une couverture, si tu veux. 

    La petite acquiesça. Bridget sourit à cette première réaction. Des bruits de pas signalèrent le retour de Christian. Elle se tourna et lui fit signe d’approcher doucement. Son mari la regardait avec perplexité. Elle lui pointa l’enfant. Il ouvrit de grands yeux, puis il dévissa le couvercle de la bouteille et la lui tendit. Bridget l’offrit à l’enfant. 

    – Juste une gorgée pour commencer. 

    Docile, la petite écouta la consigne et déposa la bouteille après avoir bu. Bridget pointa l’homme étendu au sol. 

    – Qui est avec toi? 

    L’enfant mit une main sur son compagnon et le secoua doucement. Ce dernier se mit à tousser de façon incontrôlable et roula sur le côté. Son état s’apparentait à celui de l’enfant : sale et mal en point. La fillette lui tendit la bouteille d’eau. L’homme releva les yeux, surpris. Puis son regard se posa sur Bridget et Christian. Il se redressa et serra la fillette dans ses bras. 

    – C’est terminé. Le cauchemar est fini, dit-il. 

    Et il éclata en sanglots. 

    Le Bonhomme Sept Heures

    Windigo Origines 1

    ––––––––

    Résumé

    Depuis qu’elle est toute petite, Ellie Bergeron vit avec la meute des Faoladh, des loups-garous de souche irlandaise. Cependant, comme simple humaine, elle n’est pas vraiment une des leurs. À quinze ans, elle ne sait pas trop si elle préférerait son indépendance ou être acceptée par l’ensemble de la meute.

    Une fin de semaine à Charlevoix est l’excuse parfaite pour prendre congé de sa famille adoptive. Lorsqu’une balade à cheval prend une tournure inattendue, Ellie devra affronter des créatures surnaturelles inconnues sans ses habituels chaperons.

    Saura-t-elle jouer le jeu et en sortir vainqueur? Ou servira-t-elle de repas au prédateur surnaturel local?

    Baie-Ste-Catherine, 5 ans avant La Proie du Windigo

    Vivre avec les Faoladh, une meute de loups-garous irlandais, n’était pas toujours facile. Surtout pour une simple humaine. Lorsque ma meilleure amie Geneviève avait proposé que je me joigne à sa famille pour une fin de semaine dans Charlevoix, j’avais dit oui avant même de demander la permission à ma mère adoptive.

    Bridget avait hésité. Lorsqu’elle avait suggéré que Bastien, son fils et un des Faoladh, nous accompagne, j’avais refusé. Je voulais des vacances loin du monde surnaturel. Pas de loups-garous surprotecteurs. Pas de voisins indiscrets qui rapportent mes faits et gestes à mes tuteurs. Bridget avait dû le deviner. Elle avait soupiré puis elle avait demandé à ce que j’appelle tous les soirs pour donner des nouvelles.

    C’est ainsi que je me suis retrouvée dans une fourgonnette, à écouter Geneviève et ses parents jouer à deviner des citations de films. Ma culture cinématographique laissait terriblement à désirer. Les seules citations dont je m’étais souvenue étaient celles de l’oncle de Peter Parker et Stitch. J’avais été reléguée au rang d’arbitre, ce qui me convenait parfaitement. Et j’avais tout le loisir d'admirer le paysage.

    D’un côté, le fleuve s’étendait à perte de vue. Le jeu de lumière du soleil et des nuages le faisait paraître par moment gris, bleu foncé ou noir. La rive sud se résumait à une fine lisière de terre qui se perdait dans la brume de chaleur. La marée basse dévoilait toutes sortes de formations rocheuses et de bois flotté sur les berges. De l’autre côté de la route, les montagnes russes de la route nous engonçaient entre le pied des montagnes, avant de remonter en hauteur, pour nous donner une vue sur le Bouclier canadien où les crêtes rocheuses et les murs de roc parsemaient la végétation boréale.

    Le trajet dura près de trois heures, en comptant les arrêts toilettes et les pauses photos. Yvon, le père de Geneviève, engagea finalement la voiture dans l’entrée d’un site de camping. Il se stationna devant un petit pavillon en bardeaux de bois. Entre deux jardinières de pétunias tricolores, une enseigne identifiait le bâtiment comme l’accueil.

    – Dégourdissez-vous les jambes, je vais nous inscrire.

    Je rejoignis Geneviève à l’arrière de la voiture.

    – J’espère qu’on aura un emplacement au bord du fleuve, dit-elle.

    Je me tournai vers la route. De l’autre côté, le terrain s’aplatissait sur plusieurs dizaines de mètres avant de descendre abruptement jusqu’à la berge. Une rangée d’emplacements de camping occupait un espace gazonné bien entretenu. Une clôture entourait le reste du plateau et l’herbe haute ondulait sous la brise. Un mouvement attira mon attention sur le côté et je levai une main en visière.

    – Des chevaux!

    Geneviève suivit la direction de mon regard et sourit. Elle attrapa ma main et m’entraîna vers la barrière. Courts sur pattes, les yeux des chevaux arrivaient à la même hauteur que les miens. À en juger par la similitude entre leurs traits, ils appartenaient tous à la même race. Leur robe variait dans les teintes de doré et s’accompagnait d’une épaisse crinière complètement blanche. Certains avaient le bas des pattes blanches, d’autres arboraient une ligne blanche qui leur partait du front jusqu’au nez.

    Une fois de l’autre côté de la route, je me penchai et arrachai une touffe de gazon. Je tendis le bras au-dessus de la clôture. Quelques secondes plus tard, plusieurs chevaux se bousculaient pour dévorer l’herbe. Geneviève m’imita et le groupe se sépara. Quelques bêtes perdirent intérêt et s’éloignèrent pour trouver leur propre collation. Je ris devant les babines tendues de l’un d’eux. Son toupet lui cachait complètement les yeux.

    – Toi, tu dois sûrement t’appeler Raiponce, avec une chevelure pareille.

    Un bruit de pneus sur le gravier attira mon attention. Yvon arrêta la voiture à notre hauteur et baissa la fenêtre.

    – Nous avons l’avant-dernier lot. Après avoir monté la tente, nous irons faire un tour à l’épicerie du village. La dame de l’accueil dit qu’il y aura un grand feu ce soir sur l’aire commune. Ça vous dit?

    J’échangeai un regard avec Geneviève et elle acquiesça, les yeux pétillants. Après un signe de la main, Yvon tourna la voiture en direction des terrains de camping. Geneviève pivota vers moi avec un sourire conspirateur.

    – Je suis sûr qu’on sera capable de trouver quelqu’un pour nous refiler de l’alcool.

    Je roulai des yeux.

    – On dort dans la même tente que tes parents. Je me vois mal expliquer une haleine de bière.

    Elle me répondit d’une grimace taquine, comme si je lui avais lancé un défi. Il en faudrait plus que ça pour lui faire changer d’idée. Après une dernière caresse au petit cheval blond, je me tournai vers la route.

    – Allons aider tes parents.

    ***

    Ce soir-là, Geneviève parvint à se faire offrir une bouteille de bière en moins de trente minutes. Je secouai la tête lorsqu’elle me la tendit. Grandir parmi les Faoladh signifiait que j’étais au courant de beaucoup de secrets. Même si les gens normaux étaient de plus en plus au fait de la présence des créatures surnaturelles, je préférais surveiller mes paroles en présence d’étrangers.

    Les flammes du feu de joie m’arrivaient aux épaules et projetaient de la lumière partout sur l’aire commune du terrain. Je survolai du regard l’attroupement de touristes. De

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