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Le Piège de l’Hiver: Bureau des Personnes disparues au Groenland, #5
Le Piège de l’Hiver: Bureau des Personnes disparues au Groenland, #5
Le Piège de l’Hiver: Bureau des Personnes disparues au Groenland, #5
Livre électronique132 pages1 heure

Le Piège de l’Hiver: Bureau des Personnes disparues au Groenland, #5

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À propos de ce livre électronique

Une rencontre fortuite dans une maison de retraite à Nuuk, la capitale du Groenland, marque le début d'une enquête vibrante d'émotions pour la lieutenante Petra Jensen, lorsque celle-ci s'engage à rechercher une femme disparue depuis plus de quarante ans.

 

Le Piège de l'Hiver est la quatrième nouvelle de la série des Enquêtes du Bureau des Personnes disparues au Groenland qui se déroulent dans l'Arctique hostile et imprévisible, riche en traditions, mythes et culture.

 

« Des crimes qui font froid dans le dos, un environnement hostile et des contrées reculées de l'Arctique ramenées à la vie.Les connaissances approfondies de Petersen rendent ses thrillers incontournables pour tout amateur de situations extrêmes. » – J.F. Penn

 

Le Piège de l'Hiver met en scène de nombreux personnages nouveaux et intéressants, avec la brève apparition de quelques visages familiers dans la série.

 

Les enquêtes du Bureau des Personnes disparues au Groenland sont antérieures à The Ice Star et Seven Graves, One Winter (œuvre non traduite en français).

 

Partez dès aujourd'hui, avec Le Piège de l'Hiver, à la recherche de personnes disparues au Groenland !

LangueFrançais
Date de sortie8 nov. 2021
ISBN9798201720582
Le Piège de l’Hiver: Bureau des Personnes disparues au Groenland, #5
Auteur

Christoffer Petersen

Christoffer Petersen lives in southern Denmark. He grew up on Jack London stories and devoured any book to do with the Arctic and dog sledging. In 2006 he encouraged his Danish wife to move to Greenland and spent seven years learning about the one of the most exciting countries and cultures in the world. While in Greenland, Chris started writing crime stories and thrillers set in Greenland and the Arctic. He graduated from Falmouth University with a Master of Arts in Professional Writing in 2015, shortly after moving back to Denmark. Chris makes a living writing about Greenland.

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    Aperçu du livre

    Le Piège de l’Hiver - Christoffer Petersen

    Christoffer Petersen

    Le Piège de l’Hiver

    Enquête n° 5 du Bureau des Personnes disparues au Groenland

    avec la lieutenante Petra Piitalaat Jensen

    (traduit de l’anglais par Françoise Chardonnier)

    Titre original :

    The Winter Trap

    Ne manquez pas le numéro 6 de la

    série des Enquêtes du Bureau des Personnes disparues au Groenland

    La Fille du Chaman

    Glossaire des mots groenlandais utilisés

    dans le présent ouvrage

    aap – oui

    ana – grand-mère

    anaana – mère

    ata – grand-père

    ataata – père

    angakkoq – chaman

    imaqa – peut-être

    kaffemik – célébration, fête

    kamikker/kamiks – bottes en peau de phoque

    mattak – plat traditionnel composé de peau et de graisse de baleine

    naamik – non

    niisarnaq – baleine pilote

    qajaq – kayak

    qujanaq – merci

    tulugaq – corbeau

    tupilak – dans la mythologie inuite, un être maléfique créé par l’homme

    ukaleq – lièvre arctique

    Le Piège de l’Hiver

    Enquête n° 5 du Bureau des Personnes disparues au Groenland

    Note de l’auteur

    Si vous découvrez cette série d’enquêtes policières qui se déroulent au Groenland, je vous conseille de commencer par la première nouvelle : Le Garçon à la Dent de Narval. De nombreux personnages de la présente histoire apparaissent dans les livres précédents et il pourrait être déroutant pour le lecteur de commencer par le cinquième livre sans connaître le contexte.

    La série des Personnes disparues au Groenland met en scène la lieutenante Petra Piitalaat Jensen au tout début de sa carrière. Les récidivistes d’entre vous (vous vous reconnaîtrez) savent que nous suivons la carrière de Petra du grade de lieutenante à celui de capitaine, puis de commissaire de police dans mes autres livres qui se déroulent au Groenland. Les nouvelles adoptent un ton un peu plus léger et sont bien entendu plus courtes que les romans. Il n’est pas nécessaire de lire un de mes autres livres pour apprécier la série des Personnes disparues au Groenland, mais j’espère que vous voudrez en savoir plus sur Petra dès que vous aurez fait sa connaissance.

    J’ai passé un certain temps avec elle et j’apprécie son dévouement à son travail, sa naïveté sociale, même si elle change avec l’aide de son amie Atii, et les défis qu’elle doit relever en essayant d’apprendre son métier sur le tas comme lieutenante fraîchement sortie de l’école de police et assumant la responsabilité du bureau des personnes disparues au Groenland.

    Il s’agit d’un simple bureau, pas d’un service au sens où on l’entend en général. Vous allez voir !

    Ces histoires sont le fruit de mon imagination et prennent des libertés quant à la tension dramatique. De nombreux faits se réfèrent toutefois à mon expérience personnelle. J’ai en effet vécu et travaillé sept ans au Groenland, dans quelques-uns des endroits où Petra se rend. Cette dernière occupe en fait mon ancien appartement de Qinngorput à Nuuk. J’ai enseigné l’anglais à l’école de police et j’ai rencontré de formidables cadets et agents de police, tant à l’école, que dans les communautés, villages et villes où j’ai vécu. Il a donc pu m’arriver d’emprunter un trait de caractère ici, une attitude là, mais les personnages de mes histoires sont fictifs, tout comme leur travail et leurs actes. J’espère que les lecteurs percevront mon respect et mon appréciation de la police au Groenland et des Groenlandais en général. Pour finir : oui, il y a des malfrats dans mes livres, et non, ils ne sont pas tous danois !

    Mais entrons sans plus attendre dans le vif du sujet !

    Chris

    Janvier 2021

    Danemark

    Partie 1

    Impossible de me rappeler quand nous avons décidé qu’Atii serait le chauffeur de service au cours de la poursuite d’un suspect, mais sa sempiternelle formule Je fais le tour résonna à mes oreilles lorsque je battais la semelle dans les rues. La pluie de fin de printemps éclaboussait mon visage, plaquait mes cheveux sur mon front et s’imprégnait dans ma queue-de-cheval, tandis que je glissais ma main en direction de l’étui sur mon ceinturon en pourchassant Uuko Taajuk autour de la maison de retraite de Nuuk. Il s’arrêta au coin du bâtiment, vérifia ma progression avant de s’emparer d’un long morceau de bois mis au rebut lors de la rénovation de la maison de retraite.

    - Ne fais pas ça, Uuko, dis-je en ralentissant le pas à l’approche du coin. « Ne rends pas les choses plus compliquées qu’elles ne le sont. »

    Nous nous mesurâmes du regard, tremblant tous deux de froid et sous la poussée d’adrénaline. Je fis un pas vers lui, surprise de le découvrir aussi jeune à la faible clarté de cette fin de soirée. Quand la nouvelle tomba qu’un garçon de dix-huit ans venait de commettre un vol au magasin d’Imaneq, Atii et moi avions été les premières à réagir. Mais en voyant Uuko, je me demandais s’il était petit pour son âge ou si le répartiteur avait tout faux ; le longeron qu’il tenait dans les mains était plus grand que lui.

    Et plus dur aussi, cela ne faisait aucun doute.

    - On va discuter, Uuko.

    - Va te faire foutre !

    Je posai ma main droite sur le rabat de mon étui, prête à faire sauter la languette et sortir mon pistolet de service, et glissai ma main gauche en haut de ma matraque télescopique. Uuko suivit le mouvement mes mains, puis leva le menton et me regarda droit dans les yeux.

    - Je ne suis pas seule, Uuko.

    - Pourquoi continues-tu à m’appeler par mon nom ?

    - C’est ce qu’on nous enseigne. Il était ridicule de mentir. « Nous devons établir un contact, une relation. »

    - Voudrais-tu être mon amie, par hasard ?

    Je me mordis la lèvre, réfléchis à l’attitude à adopter, tout en faisant un pas de plus vers Uuko. La pluie cinglait le côté du mur. De l’eau s’écoulait en ruisseaux dans les gravillons et le sable à gauche. Comme la plupart des bâtiments à Nuuk, la maison de retraite avait été construite sur un sol dynamité.

    - As-tu besoin d’un ami, Uuko ? Je fis un signe de tête en direction du paquet de bonbons qui dépassait de la poche de sa veste mince. Son autre poche était bombée par ce qui ressemblait à une canette surdimensionnée de boisson énergisante Monster. « As-tu besoin d’aide ? »

    - Tu peux pas m’aider.

    Uuko trembla et je m’avançai encore.

    - Je peux essayer, si tu me laisses faire.

    Uuko s’arrêta un instant qui parut être une éternité jusqu’à ce qu’un crissement de pneus à l’arrière de la maison de retraite lui fasse tourner la tête. Il lâcha son gourdin et déguerpit, puis disparut au coin de la rue.

    Je me mis à le courser, traversai les flaques en faisant gicler l’eau partout et trébuchai sur l’arme abandonnée.

    - À l’intérieur, hurla Atii en courant vers moi, pointant ses doigts vers la fenêtre du sous-sol. « Il est entré là-dedans. »

    J’atteignis la fenêtre, l’ouvris en grand et pestai au moment où je renversai une rangée de plantes dans des pots par terre, en plus de ceux qu’Uuko avait déjà cassés.

    - Allez, fonce, Petra, m’encouragea Atii.

    D’une énergique poussée sur mes fesses, elle me projeta à l’intérieur de la pièce. Je remarquai à peine la vieille femme dans le lit, avant de foncer par la porte ouverte et dans le couloir. Atii était sur mes talons et Uuko avait quelques pas d’avance sur moi. Il se précipita dans le foyer au bout du couloir ; je le suivis, ne ralentissant qu’au moment où Atii Agrippa l’arrière de mon ceinturon, me força à m’arrêter alors que nous nous retrouvions face à une rangée de résidents dans des chaises roulantes et des fauteuils rembourrés. Ils étaient placés en cercle, tel un cordon de police, piégeant Uuko entre nous et eux.

    - Uuko, dis-je en reprenant mon souffle. « Il est temps d’arrêter ce cirque, d’accord ? »

    Deux infirmières avec des plateaux de médicaments dans les bras entrèrent dans la pièce derrière nous. Je ne quittai pas Uuko des yeux, alors qu’Atii s’excusait auprès des infirmières, puis demandait de l’aide sur sa radio.

    - Uuko ?

    La lumière crue du foyer éclaira le visage d’Uuko, jetant des ombres sur ses

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