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Frisson arctique: Bureau des Personnes disparues au Groenland, #3
Frisson arctique: Bureau des Personnes disparues au Groenland, #3
Frisson arctique: Bureau des Personnes disparues au Groenland, #3
Livre électronique135 pages1 heure

Frisson arctique: Bureau des Personnes disparues au Groenland, #3

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À propos de ce livre électronique

Alors que la température chute et que les résidents d'un village éloigné se tiennent à l'abri pendant une tempête hivernale particulièrement virulente, la lieutenante Petra Jensen réunit les éléments d'une affaire ancienne, histoire de passer le temps jusqu'à l'accalmie.

 

Frisson arctique est la troisième nouvelle de la série des Enquêtes du Bureau des Personnes disparues au Groenland qui se déroulent dans l'Arctique hostile et imprévisible, riche en traditions, mythes et culture.

 

« Petersen écrit des thrillers glaçants qui se déroulent dans des environnements hostiles, isolés. Trop noirs pour certains. Trop froids pour tous. » – Óskar Guðmundsson

 

Frisson arctique met en scène de nombreux personnages nouveaux et intéressants, avec la brève apparition de quelques visages familiers dans la série.

 

Les enquêtes du Bureau des Personnes disparues au Groenland sont antérieures à The Ice Star et Seven Graves, One Winter (œuvre non traduite en français).

 

Lancez-vous dès aujourd'hui, avec Frisson arctique, dans la recherche de personnes disparues au Groenland !

LangueFrançais
Date de sortie29 juil. 2021
ISBN9798201493448
Frisson arctique: Bureau des Personnes disparues au Groenland, #3
Auteur

Christoffer Petersen

Christoffer Petersen lives in southern Denmark. He grew up on Jack London stories and devoured any book to do with the Arctic and dog sledging. In 2006 he encouraged his Danish wife to move to Greenland and spent seven years learning about the one of the most exciting countries and cultures in the world. While in Greenland, Chris started writing crime stories and thrillers set in Greenland and the Arctic. He graduated from Falmouth University with a Master of Arts in Professional Writing in 2015, shortly after moving back to Denmark. Chris makes a living writing about Greenland.

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    Aperçu du livre

    Frisson arctique - Christoffer Petersen

    Christoffer Petersen

    Frisson arctique

    Enquête n° 3 du Bureau des Personnes disparues au Groenland

    avec la lieutenante Petra Piitalaat Jensen

    (traduit de l’anglais par Françoise Chardonnier)

    Titre original :

    The Shiver in the Arctic

    Ne manquez pas le numéro 4 de la

    série des Enquêtes du Bureau des Personnes disparues au Groenland

    L’Eau de l’oubli

    Note de l’auteur

    Frisson arctique est la troisième nouvelle de la série des Enquêtes du Bureau des Personnes disparues au Groenland avec la lieutenante Petra Piitalaat Jensen. Les lecteurs de mes autres nouvelles savent que j’aime me livrer à de petites expériences au fil des histoires, tandis que les romans sont d’une plus grande uniformité stylistique. Donc si cette nouvelle a des allures de polar, ce n’est pas faux et vos yeux ne vous jouent pas des tours, mais j’espère sincèrement que vous vous tromperez à un moment donné au cours du récit.

    Frisson arctique aux multiples références culturelles fait entrer le Groenland dans votre vie. Si cette histoire est plus longue que mes autres nouvelles, j’en tiens Petra responsable.

    Chris

    Juillet 2020

    Danemark

    Glossaire des mots groenlandais utilisés

    dans le présent ouvrage

    aap – oui

    ana – grand-mère

    anaana – mère

    ata – grand-père

    ataata – père

    angakkoq – chaman

    imaqa – peut-être

    kaffemik – célébration, fête

    kamikker/kamiks – bottes en peau de phoque

    mattak – plat traditionnel composé de peau et de graisse de baleine

    naamik – non

    qajaq – kayak

    qujanaq – merci

    tulugaq – corbeau

    tupilak – dans la mythologie inuite, un être maléfique créé par l’homme

    ukaleq – lièvre arctique

    Frisson arctique

    Enquête n° 3 du Bureau des Personnes disparues au Groenland

    Partie 1

    Tout commença par un article dans un magazine. Dès que le capitaine Kiiu George Duneq découvrit qu’un journaliste indépendant écrivait un papier sur le Bureau des Personnes disparues au Groenland, il remua ciel et terre pour contrarier ce projet, allant même jusqu’à m’envoyer pendant deux semaines à escorter des détenus, rien que pour me tenir éloignée de la capitale. Il n’avait bien sûr pas compris que le journaliste rédigeait l’article pour Suluk, le magazine de bord d’Air Greenland, et que nous nous étions rencontrés à l’aéroport à la première de mes escortes de détenus.

    - En fait, c’est votre commissaire qui m’a dit où vous trouver, avoua le journaliste devant un café dans le minuscule aéroport arctique de Nuuk.

    - Ah bon ?

    - Oui, répondit-il, en tournant d’un geste théâtral les pages de son calepin à spirale. « Il a parlé de vous en termes élogieux. »

    - Je pensai à Atii Napa, mon amie ô combien patiente de l’école de police, et le rouge me monta aux joues. Elle aurait profité de l’occasion pour me taquiner et fait un ou deux commentaires sur le look du jeune journaliste. Si elle s’était trouvée ici pendant l’interview, elle aurait pu me donner quelques tuyaux sur la façon de répondre. Atii me servait souvent de miroirs dans les moments où un homme flirtait avec moi. Elle disait d’un ton moqueur que ça se voyait comme le nez au milieu de la figure et se demandait comment je pouvais avoir les yeux aussi bouchés. Et elle avait raison en général. Même si je rougissais en recevant quelques compliments, il me fallait souvent un rentre-dedans pas possible pour deviner les intentions cachées d’un homme.

    - Mais à cette table encombrée dans la salle d’attente de l’aéroport, le journaliste avait suffisamment de mal à me tirer les vers du nez pour m’inviter à dîner, si tel était son plan.

    - J’ai eu de la chance, dis-je alors que mes joues refroidissaient et que ma peau reprenait la couleur brun clair crémeuse, typique de mes compatriotes groenlandais, mais pas de tous car du sang européen faisait partie de l’ADN de nombre d’entre eux. « Le commissaire est d’un grand soutien. »

    - En confiant à une lieutenante récemment diplômée telle que vous la direction du département des Personnes disparues au Groenland.

    - Bureau, dis-je en le corrigeant. « Un minuscule bureau. »

    - Je fus tentée de l’inciter à dire un mot sur le département, ne serait-ce que pour avoir le plaisir de voir les généreuses bajoues du capitaine Duneq trembler de rage. Le fait qu’une simple lieutenante fraîche émoulue de l’école de police comme moi ait un bureau poussiéreux avec une chaise bancale l’agaçait au plus haut point, mais diriger tout un département… je me délectai de cette pensée, comme d’une savoureuse bouchée laissée délibérément sur le bord d’une assiette, quelque chose que je pourrais apprécier plus tard, en m’envolant vers une autre ville pour escorter un autre détenu d’une prison à une autre.

    - Mais vous êtes chargée d’enquêter sur des cas de disparition au Groenland ?

    - Je réponds au téléphone, dis-je.

    - Oh, vous ne faites sans doute pas que cela, lieutenante.

    - Je jetai un coup d’œil aux passagers assis à côté de nous alors que le journaliste consultait ses notes. Avec une population aussi réduite, les Groenlandais partageaient un sens étrange de l’intimité polie. Cela ne signifiait pas que nous avions le droit de nous mêler des affaires des autres, mais nous le faisions plus souvent qu’à notre tour en raison des nombreuses attaches et relations entre les gens à travers le pays. Cela pouvait malgré tout occasionner une certaine gêne et je remerciais en mon for intérieur ceux qui m’avaient fourni une veste de police trop grande au col raide dans lequel je pouvais m’engoncer.

    - Vous avez cherché un garçon à Qaanaaq.

    - Oui.

    - Et plus récemment, vous avez participé aux recherches d’une fillette à Kangaamiut.

    - Exact.

    - Deux affaires qui mettaient des enfants en cause. S’agit-il d’un cas typique de disparition au Groenland ?

    - Je crois que c’était une coïncidence.

    - Le garçon avait disparu depuis près d’un an et la fille depuis trois jours environ.

    - Oui, répondis-je en fronçant les sourcils comme pour essayer d’anticiper la question suivante.

    - Et vous avez eu besoin d’aide, dans les deux cas.

    - J’ai coopéré à chaque fois avec la police locale.

    - D’accord, mais ce n’est pas ce que je voulais dire.

    - Je le savais très bien. Je voyais les notes qu’il prenait et trop d’entre elles étaient gribouillées en regard du nom des personnes qui m’avaient aidée et il y avait beaucoup trop de points d’interrogation pour qu’il les ignore.

    - Parlez-moi de Tuukula.

    - Il vit à Qaanaaq, avec sa fille.

    - Luui ?

    - Oui. Je souris en pensant aux cheveux noirs rebelles et emmêlés et aux taches de rousseurs qui constellaient son petit nez. « Elle a cinq ans. »

    - Et Tuukula vous a aidée à Qaanaaq ?

    - Ils m’ont aidée tous les deux.

    - Et de nouveau à Kangaamiut. Mais cette fois… Le journaliste s’interrompit pour consulter ses notes. « C’est vous qui avez demandé l’aide de Tuukula. » Il leva les yeux et sourit. « Est-il consultant dans la police ? »

    - Je ne parle pas groenlandais, répondis-je en me demandant ce que je devais révéler sur le rôle de Tuukula dans mes enquêtes. « Il traduit pour moi. »

    - Ah bon, il est interprète ?

    - Non, chaman. Le mot m’échappa avant que je n‘aie eu le temps de m’arrêter.

    - Je vois, commenta le journaliste, mais je savais que cela le dépassait. Sa perplexité faisait écho à l’expression qui se lisait sur les visages des passagers assis à côté de nous.

    - C’est compliqué, dis-je en guise d’explication. « Tuukula semble se trouver au bon endroit au bon moment et sa fille… »

    - Oui ?

    - Je me mordis la lèvre, en regrettant d’avoir mêlé Luui à tout ça. Il était assez difficile pour moi d’apprécier son rôle dans chaque enquête et presque impossible pour des étrangers de comprendre. Je m’en tins à une seule vérité, ignorant l’aspect plus délicat de la troublante aptitude de la fillette à voir des choses qui échappaient aux adultes autour d’elle.

    - Luui est une ensorceleuse. Elle désarçonne les gens. Non, dis-je en secouant la tête alors que le journaliste ajoutait mes remarques à ses notes, « ce n’est pas le mot juste. Je devrais plutôt dire qu’elle les met à l’aise. »

    - Et son père ? En dehors de traduire, met-il aussi les gens à l’aise ou a-t-il d’autres compétences qui vous aident à résoudre des cas de disparition ?

    - Je dus m’interrompre un instant pour me demander comment structurer au mieux ma réponse. Le couple assis à côté de moi se pencha très légèrement comme s’il attendait la réponse avec la même impatience que le journaliste. J’aurais pu enjoliver le rôle d’interprète de Tuukula, au risque de tourner le bureau des Personnes disparues au Groenland en ridicule. Et je ne voulais pas ignorer ses compétences de chasseur et son intuition surnaturelle de chaman.

    - Tuukula est…

    - Oui ?

    - Il était plus difficile que je ne l’imaginais de préciser ce qu’il avait fait pour m’aider dans

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