Qu’est-ce qui vous intéresse dans les faits divers ou les affaires criminelles ?
Florence Aubenas : Ce sont des histoires qui nous attrapent, qui donnent envie d’en savoir plus. On a toujours l’impression que l’histoire préexiste, qu’elle est là. Qu’il suffirait de s’asseoir, de regarder et de retranscrire. Rien n’est plus faux. L’histoire n’existe pas. Et il y a de nombreuses façons de la raconter.
Philippe Jaenada : Je ne suis absolument pas fasciné par la violence, le sang ou les meurtres, contrairement à ce que les journalistes imaginent souvent. Mais c’est l’une des meilleures portes d’entrée vers la vie les gens.
Comment vous êtes-vous saisi de ces