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Mon incroyable histoire - Tome 1: Les monstres existent-ils ?
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Mon incroyable histoire - Tome 1: Les monstres existent-ils ?
Livre électronique64 pages51 minutes

Mon incroyable histoire - Tome 1: Les monstres existent-ils ?

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À propos de ce livre électronique

Les monstres existent-ils ? raconte la vie des orphelins métamorphes. Ces derniers se débrouillent tout seuls pour survivre dans les rues de Paris jusqu’au jour où des personnes malveillantes décident de s’en prendre à eux et à tous ceux qui vivent avec eux.
LangueFrançais
Date de sortie2 juil. 2021
ISBN9791037729767
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    Aperçu du livre

    Mon incroyable histoire - Tome 1 - Priscilla Antonini

    Chapitre 1

    Salut, moi c’est Judith. Je suis une métamorphe orpheline de 16 ans, brune aux yeux verts. Je vis dans les rues de Paris.

    Comment suis-je arrivée dans la rue ? Et qu’est-ce qu’un métamorphe ? Deux bonnes questions et pour y répondre, il faut retourner dans le passé pour tout comprendre.

    On m’a abandonnée devant une église alors que je n’avais que quelques jours, quand les nones m’ont trouvée, elles ont décidé de me donner ce prénom. Jusqu’à mes 2 ans, les nones pensaient que j’étais humaine, jusqu’au matin suivant où elles ont trouvé une petite panthère noire dans mon lit. Elles m’ont tout de suite changé de bâtiment, car les humains ne doivent pas savoir qu’on existe. Il n’y a que le clergé qui est au courant pour nous. Nous n’étions qu’une dizaine de métas sur une centaine d’orphelins humains.

    Les nones nous interdisaient de nous transformer quand nous le souhaitions. C’était un calvaire, mais malgré ça, elles nous emmenaient un par un, pour ne pas éveiller les soupçons, dans les bois, près de l’église pour qu’on puisse se dégourdir les pattes, mais ce n’était jamais assez. Notre animal, quand il est jeune, il a envie de tout explorer, se transformer quand il en a envie, sans règle ni barrière. Alors, c’était extrêmement difficile de le garder en cage.

    Jusqu’à mes 5/6 ans, j’étais une enfant solitaire, jusqu’au jour un évènement inattendu se produisit.

    — Hey, regardez ! Elle est toute seule, la mocheté ! Tu n’as pas d’amis ? me dit un garçon entouré de ses amis.

    — Ha ha ha ! rient les autres

    — Ha, je sais pourquoi, c’est parce que tu es grosse ! dit toujours le même garçon, le gros bras du groupe.

    Oui, j’étais un peu boulotte étant petite.

    — Hey, laissez-la ! avons-nous entendu au loin, ça m’étonnait des nones, car la plupart du temps, elles laissaient faire.

    — Qu’est-ce que tu veux, toi, la blondasse ?

    À ce moment-là, je redresse la tête pour savoir à qui il parlait comme ça, j’aperçois une grande et belle blonde aux yeux bleus, arrivée en trombe, les poings serrés et le visage sévère.

    — Laissez-la tranquille, c’est ma sœur, alors bougez de là !

    D’un coup, ils se sont mis en mouvement comme des mouches surexcitées. Elle s’est avancée jusqu’à ce que je sois obligée de me pencher en arrière pour la regarder dans les yeux.

    — Ça va ?

    — Heu… Oui merci !

    — Mais de rien. Tu sais, il ne faut pas te laisser faire par ces brutes. Tu es dans quel bâtiment ?

    — Dans le « m ». « M » pour métamorphe.

    — Moi aussi, c’est cool ! Je pourrais te protéger plus longtemps, si tu veux ? Moi, c’est Christine, mais tu peux m’appeler Chris.

    — Moi, c’est Judith.

    — C’est trop mignon et tu as quel âge ?

    — J’ai 5 ans et demi et toi ?

    — J’en ai 8 ! dit-elle toute fière ?

    — Waouh ! Je pensais que tu en as dix, tu es super grande.

    — Oui, je sais. On dirait une girafe, je n’aime pas ça du tout, mais ça aide contre les petites brutes comme celles de tout à l’heure.

    — Moi, je ne trouve pas que tu ressembles à une girafe, on dirait une princesse… dis-je rêveuse.

    — Ho ! Tu es trop mimi, merci. Allez, viens. On va manger, c’est l’heure.

    Sur ce, nous sommes parties manger et depuis ce jour-là, on ne s’est plus jamais quittée.

    Elle m’a appris à me défendre contre les petites brutes de l’orphelinat, à être en harmonie avec mon animal et à ne faire qu’un avec lui quand je me transformais. Bien sûr dans ses limites, tout en faisant son apprentissage avec moi au fur et à mesure qu’on grandissait. J’ai oublié de dire que c’est une panthère comme moi et grâce à ça, on s’est beaucoup rapproché. Maintenant, on est de vraies sœurs, liées toutes les deux dans la même galère.

    La vie à l’orphelinat se résume à aller à l’église le matin très tôt, petit déjeuner, les cours, les corvées et aller au lit tôt le soir. C’était tous les jours la même chose, sauf bien sûr les week-ends. La seule chose qui changeait, c’était qu’il n’y avait pas cours. On avait à la place quelques heures de libres, et pendant ces moments-là, avec Chris, on dansait. Moi, plus qu’elle, j’adore danser, c’est devenu une passion, surtout depuis que les nones ont passé un film

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