La libération de Marcelcave, le 08 août 1918
Par philippe Gruit
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À propos de ce livre électronique
avec l'assistance proche du 21e B.C et le 20e B.C en réserve. L'aube a du mal à percer à cause d'une brume très épaisse qui varie au cours de l'attaque jusqu'à la ligne verte.
L'observation à plus de quelques mètres est impossible mais la direction est maintenue grâce à l'aide de la boussole..."
Ainsi débute le 08 août 1918, la bataille d'Amiens qui va libérer le premier village : Marcelcave.
Les cents jours suivants mèneront à l'Armistice et à la fin de la guerre.
D'après la traduction la plus fidèle des journaux de guerre;
les préparatifs et le jour de la libération, par ces héros dont certains ont donné leur vie et sont enterrés dans les cimetières avoisinants.
philippe Gruit
-Membre de l'association "Histoire de Marcelcave" -co-auteur des tomes 1 et 2 MARCELCAVE -Auteur des "Buttes" de Marcelcave ISBN : 9782322271184/Éditeur : Books on Demand/Date de parution : 07/12/2020
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Avis sur La libération de Marcelcave, le 08 août 1918
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Aperçu du livre
La libération de Marcelcave, le 08 août 1918 - philippe Gruit
TABLE DES MATIÈRES
Préface
Avant-Propos
Remerciements
« In Flanders Fields »
Contexte et situation
Maréchal Douglas Haig
Le plan de bataille
Compositions des forces canadiennes
Les préparatifs du 1er août au 7 août 1918
Journal de la 4e brigade d'infanterie canadienne
Notes pour l'offensive
Journal du 18e bataillon d'infanterie canadienne
Journal du 19e bataillon d'infanterie canadien
Journal du 20e bataillon d'infanterie canadien
Journal du 21e bataillon d'infanterie canadien
La veille des opérations
La tenue des soldats
Nom de code « Llandovery Castle »
La bataille d'Amiens commence : le jeudi 8 août 1918
Journal de la 4e brigade d'infanterie canadienne
Journal du 18e bataillon d'infanterie canadienne
Journal du 19e bataillon d'infanterie canadien
Journal du 20e bataillon d'infanterie canadien
Journal du 21e bataillon d'infanterie canadien
Récit des opérations du 8 août 1918 (4e brigade d'infanterie canadienne)
Remerciements de H. Rawlinson
Le village détruit
Le jour noir de l'armée allemande
Photos du défilé du 14 juillet 1919
Quelques héros de la libération de Marcelcave
Officiers
Robert.Hamilton Bliss
Robert C. Hollidge
A.G. Bell
John Holden
Elmer W. Jones
William Currie
Walter W. Dafoe
James Mc Comming Potts
Arthur William May
Les Cimetières
Carte
Cimetière britannique de Crouy-Saint-Pierre
Cimetière Adélaïde de Villers-Bretonneux
Cimetière Crucifix Corner de Villers-Bretonneux
Cimetière Toronto de Demuin
Cimetière Wood de Marcelcave
Cimetière militaire de Villers-Bretonneux
La rue des Canadiens, Le Centenaire
Citation du Maréchal Foch
Références bibliographiques
Préface
Ce livre retrace principalement la libération de Marcelcave pendant la « Bataille d’Amiens » du 1er au 8 août 1918.
Il rend hommage aux différents bataillons canadiens qui, au péril de leur vie et de leur courage, ont établi la plus grande avancée durant ces quatre années de guerre, dont les morts se comptent déjà par millions.
Cette avancée victorieuse pour les alliés signe le début des « 100 jours » qui vont amener les Allemands à capituler et signer l’armistice le 11 novembre 1918.
Ce centenaire est l’occasion de comprendre pourquoi des cimetières canadiens et britanniques sont disséminés autour de la commune et dans la région.
Marcelcave est le premier village libéré durant cette avancée.
À la mémoire de tous ces anonymes
qui vivent dans le cœur
et les souvenirs de leur famille.
Avant-Propos
Les récits chronologiques qui suivent
sont la traduction la plus explicite
et la plus juste possible
des journaux de guerre (War diary) :
De la 4e brigade d’infanterie canadienne
Du 18e bataillon d’infanterie canadienne
Du 19e bataillon d’infanterie canadienne
Du 20e bataillon d’infanterie canadienne
Et du 21e bataillon d’infanterie canadienne
du 1er au 8 août 1918.
Remerciements
Mes remerciements s’adressent tout d’abord :
- Au gouvernement canadien, la Bibliothèque et Archives du Canada pour l’autorisation donnée aux œuvres et photographies (Licence: Crown 00410REV).
- Une attention particulière à Al Lloyd de Kingston (Ontario, Canada) pour sa patience et son aide documentée très précieuse.
- À Yves Gruit, mon père pour son aide à la transcription et certaines photos.
- À mon épouse Cathy pour son soutien, sa patience, la relecture et les corrections.
- À Amandine, Joanna, Anaëlle pour leur aide à la traduction.
- À Gloria Richard pour l’autorisation de publication de la photo des soldats canadiens.
- À Lloyd Reeds Map Collection Mills Library de l’université McMaster (Hamilton Ontario, Canada).
- À l’Association « Histoire de Marcelcave » pour l’aide à la parution du livre :
Cuisset Pierre, Delplanque Chantal, Hunet Christian, Merelle Pierre, Savoye Alain.
- À Laura Berzolla-Cuisset, pour son aide à l’édition.
« In Flanders fields the poppies blow
Between the crosses, row on row,
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.
We are the Dead. Short days ago
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved et were loved, et now we lie
In Flanders fields.
Take up our quarrel with the foe:
To you from failing hands we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies
grow
In Flanders fields. »
« Au champ d’honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l’espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.
Nous sommes morts,
Nous qui songions la veille encore
À nos parents, à nos amis,
C’est nous qui reposons ici,
Au champ d’honneur.
À vous jeunes désabusés,
À vous de porter l’oriflamme
Et de garder au fond de l’âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d’honneur. »
John McCRAE
Poète, médecin,
Lieutenant-Colonel de la Canadian Expeditionary Force
Né à Guelph, Canada, le 30 novembre 1872
Décédé le 28 janvier 1918 à Wimereux, France.
Le Lieutenant-Colonel John McCrae et son chien Bonneau
Canada. Dept. of National Defence/Library and Archives Canada/
Copy negative C-046284.
Contexte
et
Situation
Après quatre années de conflits, aucune victoire décisive n’a eu lieu.
En 1918, au bord de la rupture, les camps allié et allemand ont le sentiment que la fin des hostilités est proche.
Le pape Benoît XV lance un appel à la paix.
Les pénuries de troupes commencent à se faire ressentir dans les deux camps. Pour pallier cela, chez les alliés, l’âge de recrutement (18-41 ans) passe de 17 à 51 ans dès avril 1918.
Plus de huit millions d’hommes sont recrutés pour les combats.
Sur le front de l’Est, début 1918, l’Allemagne signe un traité « de Brest-Litovsk », laissant la Russie à sa révolution, et transfère environ 500 000 hommes qu’elle masse sur le front occidental.
Craignant l’arrivée massive de troupes américaines en renfort, depuis que les États-Unis d’Amérique sont rentrés en guerre en 1917, elle décide de mener des attaques pour diviser les troupes alliées.
Sous le commandement d’Erich Ludendorff, l’armée allemande effectue « l’Opération Michael » le 21 mars 1918.
Cette opération a pour but de se rapprocher de Paris et de repousser les Britanniques vers les ports. Malgré un début prometteur, où plus de 21 000 Anglais sont tués, les Allemands reconquièrent en 5 jours, ce qu’ils avaient perdu depuis le début de la guerre. Mais après l’euphorie, les tentatives d’attaques suivantes échouent. Le conflit s’enlise au nord du côté d’Arras et plus au sud dans la Marne.
Dans un dernier effort, Ludendorff décide de s’emparer d’un point stratégique : Amiens. La capitale picarde est un « nœud ferroviaire » indispensable.
L’offensive est arrêtée difficilement par les Australiens entre Villers-Bretonneux et Le Hamel, le 4 avril 1918. Les pertes humaines sont importantes dans chaque camp, mais les Australiens réussissent à établir une ligne de défense.
L’armée allemande face à ces
