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La libération de Marcelcave, le 08 août 1918
La libération de Marcelcave, le 08 août 1918
La libération de Marcelcave, le 08 août 1918
Livre électronique251 pages1 heure

La libération de Marcelcave, le 08 août 1918

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À propos de ce livre électronique

"A l'heure H précise, l'avance commence avec le 19e B.C (bataillon d'infanterie canadien) sur la gauche et le 18e B.C sur la droite
avec l'assistance proche du 21e B.C et le 20e B.C en réserve. L'aube a du mal à percer à cause d'une brume très épaisse qui varie au cours de l'attaque jusqu'à la ligne verte.
L'observation à plus de quelques mètres est impossible mais la direction est maintenue grâce à l'aide de la boussole..."
Ainsi débute le 08 août 1918, la bataille d'Amiens qui va libérer le premier village : Marcelcave.
Les cents jours suivants mèneront à l'Armistice et à la fin de la guerre.
D'après la traduction la plus fidèle des journaux de guerre;
les préparatifs et le jour de la libération, par ces héros dont certains ont donné leur vie et sont enterrés dans les cimetières avoisinants.
LangueFrançais
Date de sortie10 juin 2021
ISBN9782322414505
La libération de Marcelcave, le 08 août 1918
Auteur

philippe Gruit

-Membre de l'association "Histoire de Marcelcave" -co-auteur des tomes 1 et 2 MARCELCAVE -Auteur des "Buttes" de Marcelcave ISBN : 9782322271184/Éditeur : Books on Demand/Date de parution : 07/12/2020

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    Aperçu du livre

    La libération de Marcelcave, le 08 août 1918 - philippe Gruit

    TABLE DES MATIÈRES

    Préface

    Avant-Propos

    Remerciements

    « In Flanders Fields »

    Contexte et situation

    Maréchal Douglas Haig

    Le plan de bataille

    Compositions des forces canadiennes

    Les préparatifs du 1er août au 7 août 1918

    Journal de la 4e brigade d'infanterie canadienne

    Notes pour l'offensive

    Journal du 18e bataillon d'infanterie canadienne

    Journal du 19e bataillon d'infanterie canadien

    Journal du 20e bataillon d'infanterie canadien

    Journal du 21e bataillon d'infanterie canadien

    La veille des opérations

    La tenue des soldats

    Nom de code « Llandovery Castle »

    La bataille d'Amiens commence : le jeudi 8 août 1918

    Journal de la 4e brigade d'infanterie canadienne

    Journal du 18e bataillon d'infanterie canadienne

    Journal du 19e bataillon d'infanterie canadien

    Journal du 20e bataillon d'infanterie canadien

    Journal du 21e bataillon d'infanterie canadien

    Récit des opérations du 8 août 1918 (4e brigade d'infanterie canadienne)

    Remerciements de H. Rawlinson

    Le village détruit

    Le jour noir de l'armée allemande

    Photos du défilé du 14 juillet 1919

    Quelques héros de la libération de Marcelcave

    Officiers

    Robert.Hamilton Bliss

    Robert C. Hollidge

    A.G. Bell

    John Holden

    Elmer W. Jones

    William Currie

    Walter W. Dafoe

    James Mc Comming Potts

    Arthur William May

    Les Cimetières

    Carte

    Cimetière britannique de Crouy-Saint-Pierre

    Cimetière Adélaïde de Villers-Bretonneux

    Cimetière Crucifix Corner de Villers-Bretonneux

    Cimetière Toronto de Demuin

    Cimetière Wood de Marcelcave

    Cimetière militaire de Villers-Bretonneux

    La rue des Canadiens, Le Centenaire

    Citation du Maréchal Foch

    Références bibliographiques

    Préface

    Ce livre retrace principalement la libération de Marcelcave pendant la « Bataille d’Amiens » du 1er au 8 août 1918.

    Il rend hommage aux différents bataillons canadiens qui, au péril de leur vie et de leur courage, ont établi la plus grande avancée durant ces quatre années de guerre, dont les morts se comptent déjà par millions.

    Cette avancée victorieuse pour les alliés signe le début des « 100 jours » qui vont amener les Allemands à capituler et signer l’armistice le 11 novembre 1918.

    Ce centenaire est l’occasion de comprendre pourquoi des cimetières canadiens et britanniques sont disséminés autour de la commune et dans la région.

    Marcelcave est le premier village libéré durant cette avancée.

    À la mémoire de tous ces anonymes

    qui vivent dans le cœur

    et les souvenirs de leur famille.

    Avant-Propos

    Les récits chronologiques qui suivent

    sont la traduction la plus explicite

    et la plus juste possible

    des journaux de guerre (War diary) :

    De la 4e brigade d’infanterie canadienne

    Du 18e bataillon d’infanterie canadienne

    Du 19e bataillon d’infanterie canadienne

    Du 20e bataillon d’infanterie canadienne

    Et du 21e bataillon d’infanterie canadienne

    du 1er au 8 août 1918.

    Remerciements

    Mes remerciements s’adressent tout d’abord :

    - Au gouvernement canadien, la Bibliothèque et Archives du Canada pour l’autorisation donnée aux œuvres et photographies (Licence: Crown 00410REV).

    - Une attention particulière à Al Lloyd de Kingston (Ontario, Canada) pour sa patience et son aide documentée très précieuse.

    - À Yves Gruit, mon père pour son aide à la transcription et certaines photos.

    - À mon épouse Cathy pour son soutien, sa patience, la relecture et les corrections.

    - À Amandine, Joanna, Anaëlle pour leur aide à la traduction.

    - À Gloria Richard pour l’autorisation de publication de la photo des soldats canadiens.

    - À Lloyd Reeds Map Collection Mills Library de l’université McMaster (Hamilton Ontario, Canada).

    - À l’Association « Histoire de Marcelcave » pour l’aide à la parution du livre :

    Cuisset Pierre, Delplanque Chantal, Hunet Christian, Merelle Pierre, Savoye Alain.

    - À Laura Berzolla-Cuisset, pour son aide à l’édition.

    « In Flanders fields the poppies blow

    Between the crosses, row on row,

    That mark our place; and in the sky

    The larks, still bravely singing, fly

    Scarce heard amid the guns below.

    We are the Dead. Short days ago

    We lived, felt dawn, saw sunset glow,

    Loved et were loved, et now we lie

    In Flanders fields.

    Take up our quarrel with the foe:

    To you from failing hands we throw

    The torch; be yours to hold it high.

    If ye break faith with us who die

    We shall not sleep, though poppies

    grow

    In Flanders fields. »

    « Au champ d’honneur, les coquelicots

    Sont parsemés de lot en lot

    Auprès des croix; et dans l’espace

    Les alouettes devenues lasses

    Mêlent leurs chants au sifflement

    Des obusiers.

    Nous sommes morts,

    Nous qui songions la veille encore

    À nos parents, à nos amis,

    C’est nous qui reposons ici,

    Au champ d’honneur.

    À vous jeunes désabusés,

    À vous de porter l’oriflamme

    Et de garder au fond de l’âme

    Le goût de vivre en liberté.

    Acceptez le défi, sinon

    Les coquelicots se faneront

    Au champ d’honneur. »

    John McCRAE

    Poète, médecin,

    Lieutenant-Colonel de la Canadian Expeditionary Force

    Né à Guelph, Canada, le 30 novembre 1872

    Décédé le 28 janvier 1918 à Wimereux, France.

    Le Lieutenant-Colonel John McCrae et son chien Bonneau

    Canada. Dept. of National Defence/Library and Archives Canada/

    Copy negative C-046284.

    Contexte

    et

    Situation

    Après quatre années de conflits, aucune victoire décisive n’a eu lieu.

    En 1918, au bord de la rupture, les camps allié et allemand ont le sentiment que la fin des hostilités est proche.

    Le pape Benoît XV lance un appel à la paix.

    Les pénuries de troupes commencent à se faire ressentir dans les deux camps. Pour pallier cela, chez les alliés, l’âge de recrutement (18-41 ans) passe de 17 à 51 ans dès avril 1918.

    Plus de huit millions d’hommes sont recrutés pour les combats.

    Sur le front de l’Est, début 1918, l’Allemagne signe un traité « de Brest-Litovsk », laissant la Russie à sa révolution, et transfère environ 500 000 hommes qu’elle masse sur le front occidental.

    Craignant l’arrivée massive de troupes américaines en renfort, depuis que les États-Unis d’Amérique sont rentrés en guerre en 1917, elle décide de mener des attaques pour diviser les troupes alliées.

    Sous le commandement d’Erich Ludendorff, l’armée allemande effectue « l’Opération Michael » le 21 mars 1918.

    Cette opération a pour but de se rapprocher de Paris et de repousser les Britanniques vers les ports. Malgré un début prometteur, où plus de 21 000 Anglais sont tués, les Allemands reconquièrent en 5 jours, ce qu’ils avaient perdu depuis le début de la guerre. Mais après l’euphorie, les tentatives d’attaques suivantes échouent. Le conflit s’enlise au nord du côté d’Arras et plus au sud dans la Marne.

    Dans un dernier effort, Ludendorff décide de s’emparer d’un point stratégique : Amiens. La capitale picarde est un « nœud ferroviaire » indispensable.

    L’offensive est arrêtée difficilement par les Australiens entre Villers-Bretonneux et Le Hamel, le 4 avril 1918. Les pertes humaines sont importantes dans chaque camp, mais les Australiens réussissent à établir une ligne de défense.

    L’armée allemande face à ces

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