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LES BOERS ONT-ILS REÇU DES APPUIS EXTÉRIEURS DURANT LA GUERRE DU MÊME NOM?
Quentin Masquelier, Noeux-les-Mines (62)
Oui, mais pas officiellement. La guerre est scrutée avec attention par l’ensemble des puissances, mais aucun gouvernement ne prend position en faveur des Boers de crainte de heurter les Britanniques. Reste que les sympathies pour la cause de l’indépendance des républiques d’Orange et du Transvaal sont très nombreuses en Europe et au-delà. Plus de 5 000 volontaires de divers horizons – Scandinavie, Russie, Grèce, Pologne et même Australie – s’engagent ainsi à leurs côtés (ci-contre, des volontaires allemands). Ils ne reçoivent aucune solde et doivent prêter serment.
Les plus gros contingents sont sans surprise constitués de Néerlandais et de plus d’un millier d’Irlandais, jamais en peine d’une lutte contre Londres. On trouve également plusieurs centaines de volontaires français, dont le général de Villebois-Mareuil. Cet ancien colonel commande l’ensemble des volontaires étrangers, regroupés au sein d’une « Légion étrangère boer », jusqu’à sa mort à la bataille de Boshof en avril 1900. Les membres de ces brigades internationales avant la lettre sont par la suite dispersés dans l’armée boer dont ils partageront la défaite. V. B.
“Une offensive qui a dépassé son point culminant devient rapidement une aventure, et tout nouveauAlexandre Svietchine, , chap., part. 1, 1927.