SEDAN 1870, ENTRE HISTOIRE ET MÉMOIRE
En France, « d’emblée, Sedan a été vécu comme une catastrophe, un désastre, rappelle Jean-François Lecaillon, d’autant plus incompréhensible que les Français voyaient leur armée comme la meilleure au monde (voir p. 36). Cependant, la défaite fut vite perçue comme l’effet d’une « trahison » et une sanction pour « l’homme de Sedan », l’Empereur puni par sa propre déchéance. Pour une majorité de Français, la défaite de Sedan n’était donc pas la leur. »
Du côté allemand, explique Tobias Arand, « on supposait qu’une guerre conventionnelle était menée contre l’Empire, qui aurait dû se terminer par la victoire de Sedan et la capture de Napoléon III. La résistance française aux demandes d’annexion allemandes a été surprenante,
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