Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Remèdes naturels pour soigner les maux de l'hiver
Remèdes naturels pour soigner les maux de l'hiver
Remèdes naturels pour soigner les maux de l'hiver
Livre électronique394 pages2 heures

Remèdes naturels pour soigner les maux de l'hiver

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Et si on se soignait autrement ? Si on faisait le choix d'une vie plus naturelle et que l'on devenait acteur de notre santé ? Ce guide pratique et illustré vous permettra de découvrir les plantes, les huiles essentielles et les compléments alimentaires à consommer en prévention, et en traitement des maux de l'hiver. Des recettes et des astuces simples pour prendre en main votre santé et passer un hiver en pleine forme ! Vous trouverez dans cet ouvrage consacré aux maux de l'hiver : - Un guide des plantes médicinales et de leurs utilisations. - Un guide des huiles essentielles et de leurs utilisations. - Un guide des bourgeons et leurs utilisations en gemmothérapie. - Un guide des compléments alimentaires utiles en hiver. - Comment comprendre, identifier et traiter les maux de l'hiver. - Les recettes et astuces pour un hiver en pleine forme.
LangueFrançais
Date de sortie3 oct. 2014
ISBN9782312024912
Remèdes naturels pour soigner les maux de l'hiver

Auteurs associés

Lié à Remèdes naturels pour soigner les maux de l'hiver

Livres électroniques liés

Bien-être pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Remèdes naturels pour soigner les maux de l'hiver

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Remèdes naturels pour soigner les maux de l'hiver - Séverine Bosq

    cover.jpg

    Remèdes naturels

    pour soigner les maux de l’hiver

    Séverine Bosq

    Remèdes naturels

    pour soigner les maux de l’hiver

    LES ÉDITIONS DU NET

    22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    © Les Éditions du Net, 2014

    ISBN : 978-2-312-02491-2

    Avant-Propos

    Qui suis-je ?

    Je suis auteure du blog Herbio’tiful, un blog de conseils, d’astuces et de recettes sur le bien-être au naturel. J’y aborde des thèmes comme la cosmétique Home-Made, les huiles essentielles et les plantes médicinales.

    Animatrice nature et conseillère en phyto-aromathérapie, j’organise des ateliers sur le bien-être au naturel et des initiations à la nature pour les petits et les grands.

    En parallèle, je poursuis ma formation en phytothérapie, en aromathérapie et en cosmétique naturelle avec pour objectif de me rapprocher le plus possible d’une vie sans produits chimiques.

    Prévenir pour ne pas avoir à guérir

    La plupart des petits maux du quotidien peuvent être évités. Il suffit d’anticiper, et pour cela, il faut apprendre à écouter son corps, à connaître ses limites et ses forces, mais aussi prendre en compte notre environnement et le rythme des saisons.

    Intégrer les plantes dans notre alimentation nous permet de prévenir certains maux et de favoriser notre bien-être. En cuisine, sous forme de tisane, de thé, ou de préparations galéniques… La plupart des plantes soutiennent notre immunité et renforcent nos défenses naturelles.

    Hippocrate, père de la médecine, a écrit :

    « que ta nourriture soit ton médicament, et ton médicament ta nourriture ».

    Pourquoi cet ouvrage ?

    Je n’ai pas le souvenir de mon dernier rhume, bronchite ou autres contrariétés hivernales. Cela remonte à des années…

    Avec quelques astuces simples, mais efficaces, je passe à travers les mailles des petits maux du quotidien.

    Rien de bien sorcier, aucun produit miracle au marketing extravagant et au tarif exorbitant ! Seulement quelques remèdes que l’on trouve dans les champs, sur les arbres, dans sa cuisine, en herboristeries et même dans les parapharmacies. Des remèdes offerts par la nature au fil des cueillettes…

    À travers cet ouvrage, je souhaite partager des remèdes naturels et des astuces qui vous permettront de lutter contre les petits maux de l’hiver et de prévenir les maladies.

    Bien que les plantes et les produits présentés ont souvent un plus grand nombre de propriétés médicinales, je me suis concentrée sur leurs applications aux maux de l’hiver. Ne soyez donc pas étonnés si je ne m’attarde pas sur les qualités cosmétiques du citron ou sur le pouvoir cicatrisant de lavande.

    J’ai testé toutes les recettes de cet ouvrage et en ai créé certaines. Je ne vous garantis pas leur goût, car il vous serait difficile de croire que le sirop à l’ail est délicieux, mais toutes ces recettes m’ont été utiles à un moment ou un autre pour lutter contre les maladies de l’hiver.

    img1.jpg

    Pourquoi sommes-nous plus souvent malades en hiver ?

    C’est imparable, nous tombons plus souvent malades en hiver et le taux de mortalité est bien plus élevé à cette saison. On estime à environ 15 000 le nombre de décès excédentaires en hiver, décès liés aux maladies respiratoires et cardiaques. Mais pourquoi sommes-nous plus souvent malades en hiver ?

    Tout d’abord, lorsqu’il fait froid, notre système immunitaire est ralenti. Les cellules mettent plus de temps à se déplacer, les cils qui nettoient nos bronches sont moins efficaces.

    Notre organisme dépense beaucoup d’énergie à produire de la chaleur et à maintenir une température corporelle de 37 °C.

    Notre système immunitaire est donc sollicité de toutes parts, et il réagit moins vite lorsqu’une agression virale ou bactérienne se produit, donnant plus de temps au virus ou à la bactérie pour s’installer.

    Le manque d’ensoleillement amène notre corps à moins produire de vitamine D, importante dans le fonctionnement de notre immunité. 90 % de la vitamine D est produite par la peau après exposition au soleil.

    D’autre part, les virus, qui sont responsables de la majorité des épidémies hivernales, sont sensibles à la température. Exposés à la chaleur, certains virus se désagrègent rapidement et meurent. Les températures froides de l’hiver favorisent donc leur survie.

    C’est le cas notamment des virus respiratoires, qui sont composés d’une particule entourée d’une enveloppe graisseuse, les rendant particulièrement résistants aux températures hivernales.

    En hiver, l’air est plus sec, notamment dans nos logements que nous chauffons et que nous ventilons peu pour conserver la chaleur. Cet air sec, assèche les muqueuses nasales et bronchiques, provoquant des irritations et les rendant plus sensibles aux infections.

    Autres facteurs importants dans la propagation des épidémies, lorsqu’il fait froid, nous avons tendance à nous regrouper dans des lieux fermés, ceci augmentant les risques de rencontrer une personne malade et d’être contaminé. La transmission se fait souvent soit par contact direct avec une personne contaminée, soit avec un objet contaminé. La plupart des virus survivent deux à trois heures sur une surface ou un objet.

    Sans compter qu’en hiver nous prenons moins soin de notre corps. Nous sommes plus casaniers, nous pratiquons moins de sport et nous avons tendance à nous laisser tenter par de la nourriture plus grasse afin de faire des « réserves » contre le froid. Ces comportements contribuent à affaiblir notre immunité et à créer un état de fatigue.

    On constate également une recrudescence des maladies cardio-vasculaires à cette période de l’année. Cela s’explique par deux facteurs : lorsqu’il fait froid les vaisseaux sanguins se contractent pour limiter les pertes de chaleur de l’organisme, induisant une plus grande viscosité du sang, et, à notre hygiène de vie est moins bonne en hiver.

    Virus ou bactérie ?

    LES BACTÉRIES

    Une bactérie est un micro-organisme qui ne comporte qu’une cellule et qui n’a ni noyau ni organes. On dit qu’elle est procaryote. Elle respire et se déplace comme tout organisme vivant. Leur force vient de leur vitesse de multiplication, car dans un milieu idéal, certaines se dédoublent en quelques dizaines de minutes et, peu à peu, envahissent l’organisme.

    Toutes les bactéries ne sont pas pathogènes. Il y a environ une centaine d’espèces pathogènes sur 5 000. Mieux, certaines bactéries vivent en symbiose avec l’homme. C’est le cas pour celles qui se trouvent dans le tube digestif et qui sont indispensables.

    Les bactéries sont responsables des otites, de certaines angines, de la coqueluche, de la pneumonie. Pour lutter contre les bactéries, les antibiotiques sont efficaces ainsi que notre immunité naturelle. Les antibiotiques permettent de tuer ou d’empêcher les bactéries de se reproduire. Le problème, c’est que les bactéries développent des stratégies de défense. Elles mutent pour se camoufler, afin que les antibiotiques ne les reconnaissent plus.

    LES VIRUS

    Les virus sont constitués d’un seul type d’acide nucléique ARN ou ADN entouré d’une enveloppe. Le virus est dépendant de son hôte, il ne peut se multiplier qu’en utilisant la machinerie d’une cellule vivante. En intégrant ses propres gènes, il modifie le programme de la cellule pour se reproduire et en infecte d’autres.

    Les virus sont à l’origine des rhumes, des grippes, de la plupart des angines, des gastro-entérites, et des rhino-pharyngites.

    Pour lutter contre les virus, on utilisera des antiviraux, mais le plus important est notre immunité naturelle. Il faudra donc stimuler cette immunité en hiver, afin d’éviter d’être contaminé par les virus et pour pouvoir lutter contre eux plus efficacement et plus rapidement.

    Une fois que notre organisme a rencontré un virus, il sait comment répondre. On développe rarement deux fois la même maladie virale (la varicelle par exemple) ; néanmoins, certains virus comme la grippe mutent très rapidement.

    COMMENT PRÉVENIR LES INFECTIONS ?

    Je me lave les mains : l’hygiène des mains est importante, car certains virus se transmettent par une simple poignée de main. Il faudra se laver les mains pendant au moins 30 secondes après avoir pris les transports en commun, en rentrant chez soi, après avoir éternué ou s’être mouché, avant et après les repas, et bien entendu après être allé aux toilettes.

    Afin de rendre les savons liquides plus efficaces, vous pouvez y ajouter quelques gouttes d’huile essentielle de tea-tree, de niaouli, de cannelle de Ceylan ou d’eucalyptus globulus.

    Très pratiques quand on ne peut pas se laver les mains, les gels antibactériens hydroalcooliques sont simples à réaliser et très efficaces.

    J’aère la maison : même en hiver, le logement doit être aéré au moins 10 minutes par jour. Les atmosphères confinées favorisent la prolifération des virus.

    Vous pouvez assainir une pièce en diffusant des huiles essentielles désinfectantes comme le pin sylvestre, l’eucalyptus radié ou le niaouli.

    Je sors malgré le froid : l’hiver, nous avons tendance à vouloir rester au chaud, c’est tout à fait naturel. Cependant, sortir 30 minutes par jour permettra à notre corps de s’habituer aux températures hivernales et stimulera notre système immunitaire.

    Je prends soin de moi : si vous n’avez pas envie d’aller faire un jogging dans le froid, ne négligez pas pour autant les activités sportives.

    En salle, ou à domicile, quelques exercices vous feront le plus grand bien. Une longue marche, bien couvert et emmitouflé, peut être très agréable.

    Je stimule mon système immunitaire : donnez un coup de pouce à votre système immunitaire (voir le chapitre « Que dois-je prendre pour stimuler mon système immunitaire »).

    Les plantes médicinales pour soigner et prévenir les maux de l’hiver

    img2.jpg

    Thym vulgaire. ©Shutterstock

    Comment utiliser les plantes médicinales ?

    LES INFUSIONS

    L’infusion est la technique la plus simple pour consommer les plantes médicinales.

    L’avantage de l’infusion est qu’elle permet, en plus de bénéficier des actifs de la plante, de drainer et d’hydrater l’organisme.

    Pour réaliser une tasse d’infusion :

    1. Déposez 1 cuillerée à café de plante, vous pouvez mettre 2 cuillerées à café lorsqu’il s’agit d’un mélange de plantes (ou entre 5 et 10 g de plantes pour 1 litre d’eau).

    2. Recouvrez les plantes d’eau chaude, non bouillante, et laissez infuser environ 10 à 15 minutes.

    3. Filtrez l’infusion.

    Vous pouvez boire les infusions chaudes ou froides.

    Afin de ne pas détruire les principes actifs d’une plante, n’utilisez pas d’eau ayant une température supérieure à 45 °C.

    LES DÉCOCTIONS

    Les décoctions concernent les parties dures d’une plante : racines, rhizomes, écorces, graines, fruits ou tiges.

    Avant de réaliser la décoction, ces parties de la plante doivent être coupées en petits morceaux. Elles peuvent être consommées fraîches ou séchées.

    Pour réaliser une décoction :

    1. Déposez dans une casserole 1 cuillerée à café pour 150 ml d’eau (soit une tasse) ou 20 g pour 1 litre d’eau.

    2. Couvrez la casserole et portez à ébullition, à feu doux pendant 15 minutes.

    3. Hors du feu, laissez la plante infuser pendant 2 ou 3 minutes.

    4. Filtrez.

    Les décoctions se boivent chaudes ou froides. Elles sont souvent plus amères que les infusions, une cuillerée de miel permettra d’atténuer cette amertume.

    img3.jpg

    Plantes séchées. ©Shutterstock

    LES MACÉRATS HUILEUX

    Cette technique consiste à faire macérer des plantes dans de l’huile végétale (olive, tournesol, jojoba…) afin d’en extraire les principes actifs.

    Pour réaliser un macérat huileux, il vous faut 100 g de plantes séchées pour 500 ml d’huile végétale :

    1. Remplissez un pot muni d’un couvercle hermétique avec les plantes séchées, puis recouvrez d’huile et refermez le bocal. Laissez macérer 6 semaines.

    2. Entreposez le bocal au soleil, cela va permettre à l’huile de chauffer en douceur et d’extraire les principes actifs de la plante sans dégrader ses propriétés.

    3. Remuez le bocal tous les 2 ou 3 jours et au bout de 6 semaines de macération, filtrez.

    4. Une fois filtré, le macérat doit se conserver dans un flacon à l’abri de la lumière et à température ambiante.

    Le macérat huileux se conserve entre 6 mois et 1 an selon le type d’huile utilisée. Vous pouvez ajouter de la vitamine E à votre préparation, ce

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1