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Faiblesses humaines
Faiblesses humaines
Faiblesses humaines
Livre électronique84 pages57 minutes

Faiblesses humaines

Par LHomme

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À propos de ce livre électronique

Au début, le directeur de prison est macho. Il fait chaud. Sa maison est grande ouverte. Suite à la nouvelle de l’évasion de deux détenus, il fait fi des mesures de sécurité prônées par son épouse. Malgré les craintes de sa femme et l’avertissement des gendarmes lui conseillant la prudence, Germain n’en fait qu’à sa tête… Mais voilà, l’impensable survient, les deux évadés se retrouvent à son domicile. Désormais, rien ne sera plus comme avant. Son univers s’écroule en changeant la vision qu’il avait sur le monde…
LangueFrançais
Date de sortie16 juil. 2012
ISBN9782312004150
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    Aperçu du livre

    Faiblesses humaines - LHomme

    978-2-312-00415-0

    Personnages

    Germain  VASEMONT – directeur de prison

    Irène  VASEMONT – épouse du directeur

    Vincent  LATRILLE – détenu évadé

    Pascal  RASPALLO – détenu évadé

    Françoise – la bonne des VASAMONT

    Un gendarme

    Scène 1

    Irène et Germain Vasemont

    (Le rideau s’ouvre sur le salon, pièce de détente des VASEMONT. Germain (monsieur VASEMONT) est directeur de prison. Ce dernier est installé dans un fauteuil adossé à la porte-fenêtre. Il lit le journal. Sa femme, Irène, assise dans un autre fauteuil, chantonne en parcourant une revue…

    Outre un salon confortable, la grande pièce détient un grand meuble bibliothèque. Une table et quatre chaises lui font face. Dans un coin, un bahut fermé sur lequel est posée la télévision fait office de bar. Au fond de la scène, on aperçoit une porte-fenêtre et de l’autre côté, deux portes…)

    Le téléphone sonne

        Germain – Irène, ma chérie, réponds s’il te plaît ! Je ne suis là pour personne, hein ! Tu as compris ?

        Irène   (se lève, se dirige vers l’appareil) – Mais si on insiste ?

        Germain    (autoritaire) – Pour personne, c’est clair ! Non ?

        Irène – J’espère que ce n’est rien de sérieux…   (Elle décroche)

    Allo ! Oui ! Je suis sa femme, dites-moi de quoi il s’agit. Je transmettrai… Non ! Mon mari est occupé pour l’instant. Il ne tient pas à ce qu’on le dérange… C’est urgent ? Prioritaire ? Il faut qu’il vienne personnellement au téléphone ? (Germain regarde, intrigué) Une information capitale à lui faire part ? D’accord ! Je vais l’en informer ! Patientez un moment. (Mettant le téléphone sur son épaule pour empêcher que celui qui appelle entende) : Germain, la prison en ligne ! C’est urgent paraît-il ! Prends le téléphone, le monsieur attend !

       Germain (se levant) – Ce n’est pas possible ! Tout de même ! Ce n’est pas trop demander que d’avoir la paix quelques secondes ! Je viens ! (arrivé à l’appareil) : Allo ! Ah, c’est vous ! Cela ne pouvait attendre demain ? Que se passe-t-il d’exceptionnel ? Quoi ? Une évasion ! Une évasion dans ma prison ! Vincent LATRILLE et Pascal RASPALLO… Comment ? Vous osez m’appeler une heure après ! Pas de blabla, s’il vous plaît ! Je ne vous félicite pas. Le nécessaire a été fait au moins ? Bon ! C’est une bonne chose. Les barrages sont partout, les patrouilles s’activent, l’armée est dans le coup, c’est déjà ça ! Parfait ! Il n’empêche, vous aurez de mes nouvelles demain quand tout sera rentré dans l’ordre, comptez sur moi ! Ces lascars aussi s’en souviendront, vous pouvez me croire, je vous en donne ma parole ! Suffit ! Je vous dis qu’ils seront repris. A demain !  (Il raccroche)

        Irène – Que se passe-t-il de grave, mon ami ?

        Germain – Une évasion de deux longues peines. Des types imprévisibles, dangereux sont dans la nature à cause d’une négligence, voilà ! Demain, ça va saigner !

        Irène – Verrouillons la maison ! Ils peuvent venir ici ! Tu dis qu’ils sont dangereux et connaissant la passion avec laquelle tu exerces, ils ne doivent pas te porter dans leur cœur. Qu’en penses-tu ?

        Germain – Balivernes ! Ils ne viendraient pas se jeter dans la gueule du loup. Je suis directeur de prison, pas curé d’une quelconque paroisse ! Les mecs tremblent devant moi, ils ont les chocottes, ils font dans leur froc, crois-moi ! D’ailleurs, là-bas personne n’en mène large, tu m’entends, personne ! Un seul de  mes regards et…

        Irène – Là-bas, peut-être que c’est toi le roi, le patron, le boss… Savent-ils que tu habites ici ?

        Germain – Bien sûr que non ! Je ne donne pas mon adresse à chaque entrée, tu l’imagines bien. Ne t’inquiète pas inutilement. Il y a une chance sur dix millions pour qu’ils atterrissent ici. Si par mégarde, ils choisissent notre maison, je te signale sans fanfaronnade de ma part qu’ils se retrouveront vite fait bien fait en cellule – cellule qu’ils n’auraient jamais dû quitter. Crois-moi sur parole, s’ils viennent, je leur couperai l’envie de recommencer. (Joignant le geste à la parole) : je les briserai !

        Irène – Ton autorité, ta force de caractère ne sont pas mises en cause. Je sais que tu fais ton travail avec sérieux et parfois avec un peu trop de zèle. Cela ne doit pas nous empêcher d’être prudents, de fermer la maison.

        Germain   (coléreux) – Merde alors ! Cesse tes enfantillages ! Il n’y a pas de quoi fouetter un chat.

        Irène – Peut-être ! Mais moi, je ne suis pas rassurée, j’ai peur. J’aimerais, je souhaiterais que la maison soit fermée. Je ne suis qu’une faible femme qui est loin d’avoir ton expérience, ta clairvoyance, bref ta sagacité.

        Germain – Cesse de te mettre martel en tête ! Tu sais que je suis armé, non ? J’ai un pistolet. S’ils viennent faire la forte tête chez moi, ils vont être bien reçus. Je leur administrerai une correction mémorable. Ils recevront la pâtée, compris ?

        Irène –

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