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L'incendiaire joue avec le feu: Les enquêtes de Cicéron - Tome 14
L'incendiaire joue avec le feu: Les enquêtes de Cicéron - Tome 14
L'incendiaire joue avec le feu: Les enquêtes de Cicéron - Tome 14
Livre électronique207 pages3 heures

L'incendiaire joue avec le feu: Les enquêtes de Cicéron - Tome 14

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À propos de ce livre électronique

L'enquêteur Cicéron reprend du service ! Cette fois, il manque presque de se brûler !

La banlieue brûle. René fait partie des victimes et ne compte pas rester sur le côté. Le commissaire Saint Antoine souffle sur les braises pendant que sa hiérarchie le laisse mijoter à petit feu. Toutes les polices du pays sont sur les charbons ardents. Momo et moi, on suit le mouvement tant bien que mal, au gré du vent qui attise les flammes. Et quand je vous aurai dit que même les services secrets nationaux se mettent à danser autour du bûcher, vous saisirez l’ambiance. D’ici que la Seine s’embrase… Manque plus que Jeanne d’Arc en qualité de consultante ! Un conseil : ne perdez pas de vue votre extincteur en lisant ce brûlot. Après on s’étonne que la planète se réchauffe. Quelle époque !

Découvrez sans plus tarder le quatorzième opus des aventures du détective Cicéron !

À PROPOS DE L'AUTEUR

Cicéron Angledroit - Banlieusard pur jus, l’auteur – de son vrai nom Claude Picq – est né en décembre 1953 à Ivry, ceinture verte de Paris transformée depuis en banlieue rouge. Il a été « poursuivi » par les études (faute de les avoir poursuivies lui-même) jusqu’au bac et est aussitôt entré dans la vie active par la voie bancaire. Très tôt, il a eu goût pour la lecture, notamment les romans : Céline, Dard, Malet et bien d’autres. Et très tôt aussi, il a ressenti le besoin d’écrire. L’incendiaire joue avec le feu est le quatorzième titre de sa série d’enquêtes humoristiques.
LangueFrançais
ÉditeurPalémon
Date de sortie15 mars 2021
ISBN9782372603393
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    Aperçu du livre

    L'incendiaire joue avec le feu - Cicéron Angledroit

    PRÉAMBULE

    Pour celles et ceux qui entrent directement, par ce bouquin, dans l’univers de Cicéron et qui, de ce fait, n’ont pas eu le bonheur de lire les précédents ouvrages, voici une courte, mais opportune, présentations des personnages principaux :

    Les Z’Hommes :

    Cicéron Angledroit : Détective, la quarantaine indéfinie mais bien tassée, si vous voyez ce que je veux dire, pas très grand, mal peigné, assez loser et très opportuniste. Il est le père d’Elvira, une gamine préado délurée (Elvira Angledroit… autre calembour) qui vit à Paris chez sa grand-mère paternelle. Il fait ce qu’il peut pour vivre, c’est surtout un observateur. Il passe le plus clair de ses nuits, si on peut dire, chez Vanessa, à Choisy. Son ancien deux-pièces de Vitry est devenu, désormais, son agence de détective. Il a aussi un fils, Enzo, mais c’est une autre histoire (voir un peu après).

    René : Caddie-man à l’Interpascher de Vitry… mi-ouvrier mi traîne-savates… un homme bourru, rustre mais attachant (un peu le Béru de San-Antonio en moins exotique). Ex-alcoolique pas anonyme, il fréquente, chaque matin, le même bistro (dans la galerie de l’Interpascher) que Cicéron… Ils se sont rencontrés à l’occasion d’un attentat qui a touché le troisième larron important de l’histoire (Momo). René, sous ses airs de boulet, est un homme bien et plein de bon sens qui se remet miraculeusement d’un AVC qui l’a transformé.

    André dit Momo : Un taciturne à l’allure de SDF, intellectuel « rentré », pas expansif ni vantard. Il vendait des Belvédères (journal d’insertion) à la sortie d’Interpascher… Il déployait une telle psychologie que cette activité était très lucrative pour lui. C’est le penseur de la bande. Il connaissait déjà René. Mais un attentat (Lire Sois zen et tue-le), dans la galerie marchande l’a privé de son bras droit et lui a permis de sympathiser avec Cicéron, qui les croisait, lui et René, chaque jour sans faire attention à eux. Son handicap et les soucis administratifs lui ont fait renoncer à son activité. Désormais, il émarge à la Cotorep et à l’AAH (allocation adulte handicapé) et, la vie se montrant souvent facétieuse, il est devenu le bras droit de Cicéron. Il a une chambre au mois à l’Hôtel de la Gare de Vitry.

    Le commissaire Théophile Saint Antoine : Un flic à l’ancienne, près de la retraite, bien forgé par une longue expérience du terrain, désabusé mais très droit. Est devenu pote avec Cicéron, auquel il confie quelques affaires en marge quand il n’a pas lui-même les coudées franches. Pote, mais avec, quand même, la barrière des convenances et du respect qu’ont ancré en lui son éducation et une longue carrière poussiéreuse de fonctionnaire de terrain.

    Les Nanas :

    Monique : Veuve de Richard Costa qui a été au cœur de Sois zen et tue-le. Elle aussi maîtresse de Cicéron mais plus épisodiquement. Elle est également lesbienne et vit désormais avec Carolina, son ancienne belle-sœur (sœur de Richard). Elle vient d’avoir un bébé : Enzo, de Cicéron qui, ne sachant pas dire non, a accepté d’être le géniteur de cet enfant. Mais Carolina et elle en sont les parents officiels aux yeux de la loi.

    Carolina : Juste ci-dessus évoquée, c’est le fantasme number one de Cicé. Manque de bol, lui si talentueux d’ordinaire, se métamorphose en cloporte dès qu’il l’approche. Au fil des aventures, ils se familiarisent tous les deux mais ça n’est pas facile. D’autant que Carolina connaît très bien la relation « passée » de Monique et de Cicé et qu’elle semble plus exclusive que notre héros.

    Vaness’ : Fliquette, adjointe du commissaire, qui accorde aussi ses faveurs à Cicéron. Mais c’est du donnant-donnant. À la moderne. Sexuellement, elle le bouscule un peu par sa jeunesse et il a parfois du mal à s’accrocher aux branches. Au fil du temps, Cicé et elle sont devenus concubins.

    Jocelyne : Euh, là c’est compliqué. Pour résumer : l’ex-femme du père « inconnu » de Cicéron que celui-ci retrouve par hasard, fracassé sur sa table de cuisine (voir Qui père gagne) et qui ne laisse pas notre narrateur de marbre. Enfin si, quand même… si on peut dire. Mais elle a décidé, unilatéralement, de prendre ses distances. Elle est la mère de Jérôme, pizzaïolo à Vierzon, qui est, de fait, le demi-frère de notre détective.

    Et sans oublier Raoul et sa nièce, Lulu, qui tenaient le bistro de l’Interpascher, siège social de notre détective… Vous ne les verrez plus, ils ont vendu leur rade à Félix Yu, un Chinois 100 % made in RPC.

    Voilà, voilou… Bonne lecture !

    1

    Au feu, les pompiers !

    Ça sent le brûlé mouillé. Dégueu. Je marche entre quatre murs. C’est tout ce qu’il reste de la baraque. Et encore, même pas, le mur du fond donnant sur le jardin s’est écroulé. La cheffe de la police scientifique nous a expliqué que l’IPN qui soutenait le toit au-dessus de la large baie vitrée a fondu. C’est dire l’intensité du feu. Incroyable ! Momo est prostré. Il est à deux mètres devant moi, la main gauche dans la poche de son futal et le moignon plaqué contre lui. Du bout du pied, il tente de soulever un truc dégoulinant dont on serait bien incapable de définir la nature. Tout n’est que suie et bouillasse. Saint Antoine est là pour le coup. Vaness’ et son binôme, Romain Verrazzini, également. Qu’est-ce qui est arrivé ? Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? On n’a jamais vu ça de mémoire de pompiers. Ils sont là aussi, bien évidemment. Aux premières loges. C’est la pause pour eux. Leur devoir est accompli. L’incendie est circonscrit, comme on dit aux infos. Nous, on regarde pendant que les scaphandriers de la police scientifique fouillent, inspectent, grattent, prélèvent, photographient. Leur cheffe, la commandante Valérie Canton-Latouche, dirige son équipe tout en faisant l’interface avec les autorités locales : Saint Antoine et ses sbires. Elle s’approche du staff qui patauge dans la gadoue. Momo et moi, elle nous ignore complètement. On la dérange même à être dans le décor. Une mocheté, cette cheffe ! Elle brandit, au bout de sa main gantée, une sorte de louche pleine de cambouis.

    — C’est criminel, c’est sûr. Tenez, regardez !

    Le vieux tend le nez vers la louche mais son regard est ailleurs. Il attend la suite. Vaness’ veut toucher mais l’autre retire vivement sa cuillère à conviction.

    — On va analyser ça mais je vous parie tout ce que vous voudrez que c’est une pâte faite à partir de Benzanédrine, un accélérateur particulièrement puissant et instable. Faut être chimiste ou ignifugé pour manipuler ça. Et faut avoir du réseau car ça ne se trouve pas chez Leroy Merlin. Si le labo confirme, on a affaire à des pros.

    — Puissant comment ? fait semblant de s’intéresser le commissaire qui reste sous le choc.

    — Hyper puissant. Et facile à manipuler quand on sait en préparer le support. Contrairement à l’essence qui dégage des vapeurs et qui explose, sa consumation démarre lentement et est très progressive. Sa dangerosité vient de la chaleur qu’il génère en brûlant. On atteint des sommets et rares sont les matériaux qui résistent. Voyez l’IPN.

    L’IPN, on ne sait même pas ce que c’est. Ça fait deux fois qu’elle en parle. Pépère lui demande une explication. C’est tout con : il s’agit d’une poutre en ferraille qui est utilisée pour suppléer un mur porteur. Une poutre dont le profil, en coupe, a une forme de I. D’où son nom. Évidemment que ça nous impressionne. Faire fondre une telle structure ! La commandante continue son cours comme si elle était intervenante lors d’une session de formation à l’école de la police scientifique. Nous on est atterrés mais on l’écoute. Quoi faire d’autre ?

    — Sous sa forme pure, la Benzanédrine n’est pas facilement exploitable et peut se révéler inopérante. Il est recommandé de l’utiliser dans une préparation toute simple qui consiste à faire une pâte avec de la farine et de l’huile pour obtenir quelque chose qui aurait la consistance du mastic et d’y incorporer le produit qui se présente sous une forme de liquide presque gélifié ou de poudre. Les deux présentations existent. Pas besoin d’un CAP de cuisinier ou de chimiste pour préparer la recette. Ensuite, on applique le boudin obtenu contre l’emplacement que l’on veut enflammer et on l’allume. Un peu comme un bâton d’encens. Dès que c’est rouge et que ça commence à fumer, on a tout le temps pour quitter les lieux. L’effet se produit quand toute la masse est incandescente. C’est-à-dire, selon le volume, dix minutes après, voire plus. C’est la chaleur produite qui enflamme l’environnement. Elle transforme les matériaux en gaz qui deviennent à leur tour combustibles. Les bois, plastiques, aluminium s’enflamment spontanément et rapidement. L’incendie gagne toute la structure et on assiste à ce qu’on a présentement sous les yeux. Le temps que les pompiers arrivent, il n’y a plus rien. C’est tellement efficace que très vite, le feu s’éteint tout seul. Ainsi, ici, on aurait très bien pu éviter de tremper toute la scène de crime. Mais bon, fallait le savoir. Et la mission des pompiers est d’éteindre ce qui brûle.

    Elle parle et tout ce qu’elle dit est parfaitement illustré par le tas de gravats que nous foulons. Difficile de s’imaginer la baraque qui était bâtie ici. Sauf pour nous qui la connaissions parfaitement. Un peu plus loin, dans le camion-ambulance des pompiers, Paulette, enveloppée dans une couverture de survie. Partiellement enveloppée car l’inventeur de ce type de couverture n’avait pas prévu un tel volume. Elle est choquée. Plus que nous encore. Une psychologue rame pour lui faire admettre que tout va bien. Elle a eu chaud au cul quand même. Et René, le beau René, en slibard noirci – peut-être par l’incendie, peut-être pas – qui déclare :

    — Si j’m’étais pas l’vé pour chier, sûr qu’on serait cramés à c’t’heure. Pourtant on fume pas au lit. Et pis merde, on n’était même pas au gaz de ville ! Ça doit être à cause de l’électricité statique, c’bordel !

    Il est hagard et essaye de donner le change :

    — Remarquez, ça lui aura fait l’maillot à Paulette. Pas du luxe dans un sens.

    2

    En slip et à la rue

    Monsieur le maire arrive, suivi du pigiste local du Parisien. Je ne me souviens plus de son nom. Pourtant, pendant la campagne, il était sur toutes les affiches. Et je crois même que j’ai voté pour lui. Ou pour un autre, je ne suis plus très sûr. Une photo avec la mocheté de la scientifique, une autre au milieu des ruines fumantes et une dernière réconfortant les victimes au cul du camion des pompiers. Le pigiste mitraille avec son téléphone portable. Il tient le scoop du lendemain. Il s’en passe à Vitry, mais du spectaculaire comme ça, aussi photogénique, c’est pas tous les jours ! René, en slip, lui explique sa théorie de l’électricité statique. L’élu lui promet un relogement « pour pas plus tard que dans un quart d’heure ». La commandante Canton-Latouche redouble de conviction dans ses gestes de commandement. L’effet maire sans doute. Les pompiers referment leur ambulance – Paulette souffre de légères brûlures et tient des propos incohérents. Un petit tour aux urgences s’impose – et René se retrouve comme un con sur le trottoir. Il n’a même pas de mouchoir pour faire de petits signes au camion rouge qui s’éloigne en pimpontant à tue-tête. Il atterrit enfin :

    — Putain, les mecs, c’est quoi c’bordel ? On roupillait, Paulette et moi, c’est pas possible qu’on ait foutu l’feu à la baraque ! J’ai juste tiré la chasse d’eau. Et puis où on va aller ? Y a au moins pour un mois d’travaux.

    — Un an ou deux, je dirais…

    Momo est cash. Parfois trop. Je rattrape le coup :

    — Le maire va te reloger. L’enquête démarre et ton assurance va te reconstruire une maison toute neuve.

    — Une enquête ? Pour quoi faire ? Pour nous fout’ça sur l’dos ?

    Saint Antoine, réveillé par le brouhaha, apporte son grain de sel :

    — C’est pas un accident. Te connais-tu des ennemis ? À toi ou à ta compagne ?

    — Des ennemis ? J’ai déjà du mal à m’faire des amis, c’est pas pour avoir des ennemis ! C’est un luxe d’avoir des ennemis. Ça prouve qu’on a les moyens.

    Pas faux ! Et connaissant René comme je le connais, cette thèse est complètement hurluberlue. Qu’un con éméché lui crève ses pneus, s’il avait une bagnole, pourquoi pas, mais un geste si sophistiqué, ça ne tient pas debout. Ou alors l’« ennemi » s’est planté de cible, de rue, de maison, de ville même, tout est possible, pas René ! Il paye plus de tournées qu’il en boit. Même que depuis qu’il est devenu sobre, il continue à abreuver tous les peigne-culs du Val-de-Marne et des environs. Le commissaire est en roue libre :

    — Et dans ton milieu professionnel ? Une jalousie, une promotion qui serait mal passée auprès des collègues ?

    — Vous vous foutez d’ma gueule ? Depuis que j’bosse à l’Inter, j’ai eu plus d’avertissements que d’augmentations. D’ailleurs, j’en ai jamais eu.

    Saint Antoine se rend compte que ses réflexes policiers tombent à côté de la plaque. Il hausse les épaules et tourne les talons. Van’ et son acolyte restent en retrait un moment puis rejoignent la 208 de la lieutenante. Le maire et le photographe sont partis sélectionner les photos. Trois pompiers sont restés pour assister la scientifique. Valérie Canton-Latouche s’est mise un peu à l’écart pour téléphoner. Il va falloir que son bonhomme aille conduire les mômes à l’école. Enfin, j’imagine… Il n’est même pas huit heures et la nuit a été longue. Surtout depuis quatre heures du mat’ où tout a commencé. Une Clio estampillée « CCAS » et « Ville de Vitry-sur-Seine » se gare en double file. On peut tout se permettre quand on a « CCAS » et « Ville de Vitry-sur-Seine » écrits dessus. Une dame en descend par le côté passager et se présente :

    — Nicole Néoprène, première adjointe au maire, chargée de l’action sociale et du nettoyage des espaces verts. Où sont les victimes ?

    Je ne sais pas, moi, mais ça me paraît évident que le mec en slip n’est pas un exhibitionniste qui sort de boîte. René lève la main. Nicole le toise de haut en bas et ne sait pas où arrêter son regard. La décence voudrait qu’elle fixe la partie non dénudée du personnage… Là, c’est délicat. D’autant que depuis son AVC, le beau René renouvelle progressivement sa garde-robe et qu’il n’en est pas encore aux sous-vêtements. Son calbut, déjà très usagé et distendu, présente environ trois ou quatre tailles de trop. Et puis faut dire aussi que c’est encore l’heure de son érection matinale. Mais une première adjointe ne se déstabilise pas pour si peu (si je peux dire) et fait signe à son chauffeur de Clio de descendre. Un monsieur très « fonctionnaire territorial » se pointe obséquieusement, le nez vers le sol. Très bien dressé. Il a un sac de voyage à la main et le tend à notre beau René, tout content de recevoir un cadeau de la ville. La sous-mairesse discourt :

    — Au nom de monsieur le maire et de toute la municipalité, je suis heureuse de vous offrir ce petit nécessaire qui vous rendra votre décence et, nous l’espérons, vous apportera un peu de réconfort.

    Elle jette un dernier coup d’œil mélancolique en direction du caleçon accessoirisé pendant que René sort du sac un survêtement aux couleurs de l’AS Vitry, une paire de tongs et une trousse de toilette « Corsair ». Bien vite, le sinistré retrouve figure humaine, sportive même. Pour la trousse, il déclare :

    — J’la donnerai à mon

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