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Opération vent d’Ouest dans le Trégor: Polar breton
Opération vent d’Ouest dans le Trégor: Polar breton
Opération vent d’Ouest dans le Trégor: Polar breton
Livre électronique249 pages3 heures

Opération vent d’Ouest dans le Trégor: Polar breton

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À propos de ce livre électronique

Un auteur de roman policier assassiné... à cause de son futur roman ?

Ludovic Talguen est un paisible retraité, qui vit dans un petit coin paradisiaque du Trégor : le village de Buguélès, à Penvenan.
Il écrit des romans policiers, tout droit sortis de son imagination.
Alors, lorsque sa femme le découvre un soir sauvagement assassiné, elle ne comprend pas.
Personne ne comprend d'ailleurs.
Mais le sujet du prochain roman de Ludovic Talguen n'était peut-être pas si imaginaire que cela.
Et, même pour un romancier, la curiosité est un vilain défaut. Qui peut coûter cher…
Cette fois, c'est la femme du romancier, mise sur la piste par quelques notes sibyllines jetées sur un petit carnet, qui entame ses propres recherches.
Mais le danger ne tarde pas à se préciser…

Suivez l'enquête menée par sa femme dans la belle région du Trégor.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Au terme d’une carrière d’enseignant dans le Trégor, Michel Ollivier, à l’heure de la retraite, a trouvé encore davantage de temps pour se consacrer à ses passions : correspondant local pour Ouest-France depuis de longues années, à Penvenan et Plougrescant, pigiste pour Paris-Turf, une autre manière de vivre sa passion des chevaux.
LangueFrançais
Date de sortie18 mai 2020
ISBN9782374690780
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    Aperçu du livre

    Opération vent d’Ouest dans le Trégor - Michel Ollivier

    hasard.

    1

    L’élégant cabriolet Porsche gris métallisé négocia le dernier virage de la route étroite avec prudence avant de s’engager dans le petit chemin de terre qui menait à la propriété des Talguen. Il était 18 h 40 et Romane n’était pas en retard. Au volant de la voiture de ses rêves, qu’elle avait fini par s’offrir après en avoir si longtemps parlé, elle regagnait comme chaque soir sa propriété de Buguélès, au terme de sa journée de travail. Elle savait bien qu’au bout du chemin, déjà avant que les pneus de sa voiture ne fassent crisser le gravier de la cour, son mari Ludovic serait sorti sur le pas de la porte pour l’accueillir, alerté par le ronronnement du puissant moteur. Il en allait ainsi tous les jours. Elle était à l’heure. Il se portait au devant d’elle, non pas comme la manifestation d’une routine de vieux couple – il avait dépassé la soixantaine et elle s’en approchait, même si elle était demeurée une fort jolie femme- mais plutôt comme la marque d’une attention quotidienne chaque jour réaffirmée. Le dîner serait prêt comme chaque soir. Comme l’était chaque matin le petit déjeuner, servi au lit, la première attention de la journée. La routine, ils la fuyaient pourtant tous les deux, privilégiant largement une certaine fantaisie souvent déraisonnable – et la Porsche en était l’une des manifestations – mais ils avaient compris que ces marques d’attention répétées leur étaient agréables, rythmaient leur quotidien, dès lors qu’ils étaient chez eux et qu’elles signifiaient justement tout le contraire d’une routine installée : « Je me soucie de toi, je suis attentif, je sais que ça te fait plaisir, alors je le fais… »

    Il était en retraite depuis deux ans. De son métier d’enseignant, il avait conservé le goût de l’écriture et s’était lancé, avec enthousiasme mais sans véritable ambition, dans le roman policier. A sa grande surprise, il avait immédiatement trouvé un éditeur pour son premier polar, « Retour de bâton » qui s’était vendu à trois mille exemplaires : un succès relatif, mais un succès tout de même. Le deuxième, « Far Away » avait été tout aussi apprécié. Pourtant, il n’était pas parvenu à se faire véritablement un nom. Il n’en concevait d’ailleurs aucune amertume. Ecrire était son plaisir. Lorsque son premier roman était sorti et que les médias régionaux en avaient fait l’éloge, il avait dit à sa femme, sur le ton de la plaisanterie :

    — Tu as vu de quoi je suis capable. Ça t’épate hein ?

    Elle avait rétorqué instantanément :

    — Pas du tout ! Je sais de quoi tu es capable et tout cela ne m’étonne pas. Tu peux faire encore mieux, ça ne m’étonnera pas !

    Romane ne faisait pas souvent de compliments, même si elle le pensait. La remarque valait donc son pesant d’or et Ludovic avait apprécié. Plus même. Il en avait conçu une certaine fierté, mais il n’oubliait surtout pas qu’il était en retraite, qu’il s’occupait souvent de ses petits-enfants, de son jardin, que son bateau était amarré au beau milieu de la baie, que la vie était douce à Buguélès, dans ce coin paradisiaque du Trégor, et qu’il n’était surtout pas question pour lui de se créer des obligations. Transformer son plaisir en contrainte en travaillant trois heures par jour, à heures fixes, très peu pour lui ! Il avait des idées plein la tête, mais depuis plusieurs mois, il n’avait pas couché une ligne sur le papier. Pourtant, depuis quelques semaines, Romane savait qu’il se passait quelque chose et que le clavier de l’ordinateur n’allait pas tarder à subir les assauts répétés de Ludovic, qui, de son propre aveu, « tapait comme un malade » dès que l’inspiration était au rendez-vous.

    Elle gara la Porsche comme d’habitude, saisit son sac à main sur le siège passager et retira la clé de contact. Ludovic ne venait pas à sa rencontre. Etonnant ! Mais il était sans doute au téléphone, ou alors dans la cuisine, à mettre la dernière main à un petit plat et il n’avait pas entendu la voiture. Le fait était très inhabituel, mais cela arrivait parfois. Elle ferma la portière en prenant soin de ne pas la claquer et traversa la petite cour. La porte du salon n’était pas fermée à clé, signe que son mari était bien dans la maison : « Ludovic, je suis là ! »

    Il régnait un silence inhabituel à l’intérieur de la longère. La télé n’était pas en route, alors que chaque soir, son mari regardait « C’est dans l’air » et les informations régionales qui suivaient. Pas de bruit de cuisine non plus. Le feu ne crépitait pas dans la cheminée alors qu’en cette fin d’octobre, les soirées se faisaient plutôt fraîches. Tout était prêt pourtant. Il n’y avait plus qu’à craquer l’allumette.

    — Ludovic ?

    Pas de réponse…

    Romane n’était pas inquiète. Il était sans doute dans l’un des prés et n’allait pas tarder à apparaître avec une ou deux bûches sous le bras. Elle monta directement à l’étage, se débarrassa de son manteau, déposa son sac sur la commode du couloir, redescendit l’escalier et traversa le salon. Au moment où elle s’apprêtait à descendre les deux marches de granit qui menaient à la salle à manger et à la cuisine, elle poussa un hurlement de terreur. Sur l’une des poutres verticales qui marquaient la séparation entre la salle à manger et la cuisine, le corps de son mari était cloué debout par une sorte de harpon ou de flèche. La tête de Ludovic reposait sur sa poitrine, le menton touchant le tube de la flèche et sur le tapis d’Orient s’étalait une impressionnante mare de sang. En un éclair, Romane enregistra cette vision d’horreur, poussa son hurlement déchirant puis tomba comme une masse, sa tête heurtant violemment le sol après avoir rebondi sur le bras du fauteuil Club. Le tapis n’amortit que très peu le choc et elle perdit conscience.

    2

    Est-ce le contact du sol de grès froid qui la fit revenir à elle ? Ou la vague conscience qu’il se passait quelque chose d’insolite et de capital ? On ne peut pas dire que Romane recouvra ses esprits car une douleur lancinante lui vrillait le crâne, associée à une intense fatigue et elle ne put que se mettre péniblement à genoux, en poussant un râle pitoyable. Elle porta la main à son front meurtri et la douleur redoubla d’intensité. Elle cligna des yeux plusieurs fois avant que ne lui revienne le vague souvenir du cauchemar qu’elle venait de vivre. Un cauchemar, oui, c’était la seule explication.

    Et devant ses yeux hagards, la vision trouble du corps de son mari, accroché à la poutre par une longue flèche de fusil de chasse sous-marine, s’imposa de nouveau à elle. Elle n’avait pas rêvé ! Ludovic était mort, et bien mort, littéralement vidé de son sang dont le tapis du Caucase avait absorbé la plus grande partie et dont l’odeur fade était déjà perceptible.

    Romane recula instinctivement et faillit de nouveau s’affaler sur les marches de granit alors même qu’elle venait de se remettre tant bien que mal sur pied.

    Combien de temps était-elle restée ainsi, étendue sans connaissance ? Une heure ? Plus ? Il ne lui vint même pas à l’esprit de jeter un regard à sa montre mais là-bas, bien visible par la porte ouverte de l’arrière-cuisine, le cadran digital du four indiquait 19 h 27.

    Elle était demeurée inconsciente un peu plus d’une demi-heure et durant tout ce temps, il ne s’était rien passé. Pour ses enfants, pour ses amis, pour ses voisins, elle était chez elle, avec son mari. Ils se racontaient mutuellement leur journée et n’allaient pas tarder à passer à table. Personne ne savait que leur vie – SA vie – venait de basculer dans le fait divers et que c’en était fini du bonheur simple qu’ils vivaient tous les jours.

    Elle ne parvenait pas à penser logiquement, mais une nécessité s’imposait à elle : il lui fallait du secours. En titubant, elle se dirigea vers le téléphone et sélectionna le numéro de ses voisins. Ils n’avaient qu’à peine cent mètres à faire et la proximité de leur maison était le gage d’une intervention rapide. Dans quelques minutes, ils seraient là et elle ne serait plus seule.

    Ils répondirent à la deuxième sonnerie, mais elle ne put que bafouiller lamentablement : « Au secours ! Ludovic est mort. Au secours ! Venez vite ! »

    Bernard Le Dû, dynamique retraité depuis une bonne dizaine d’années, eut une seconde de flottement avant de questionner :

    — Que se passe-t-il ? Romane, dis-moi ! Ce n’est pas vrai !

    Et Romane, encore groggy, ne put qu’articuler de nouveau, avec peine :

    — Venez vite s’il vous plait !

    Et elle resta là, plantée devant la cheminée, le téléphone à la main, sans bouger, incapable de revenir vers la salle à manger et de se trouver de nouveau face au terrible spectacle auquel elle ne voulait, elle ne pouvait toujours pas croire.

    3

    Elle n’avait même pas eu le temps de rassembler ses esprits que quelqu’un frappa à la porte du salon et l’ouvrit dans la foulée. Les voisins utilisaient parfois la porte d’entrée et son carillon, mais ils passaient souvent aussi par la porte du salon, toute proche de la cour étroite où se garaient, parfois difficilement, les voitures.

    Bernard le Dû et sa femme Annie avaient fait vite. Ils avaient dévalé à pied le chemin qui les séparaient de la propriété des Talguen et, fixaient maintenant Romane avec sur leur visage le masque de l’inquiétude :

    — Que se passe-t-il ? Qu’est-il arrivé à Ludovic ?

    Sans un mot, Romane désigna le passage entre le salon et la salle à manger, le doigt pointé dans la direction du drame. Finalement, elle parvint à articuler :

    — Là… là !

    Bernard se précipita. Annie le suivit en léger retrait mais dut faire machine arrière au moment où son mari reculait vivement, les traits déformés par la terreur.

    — Non ! Ce n’est pas vrai ! Oh non !

    Annie s’approcha à son tour et porta la main à sa bouche pour étouffer un cri.

    Romane savait maintenant qu’elle n’avait pas rêvé. Jusqu’à présent, elle avait confusément espéré avoir été le jouet d’une hallucination mais il n’en était rien. La réalité s’imposait à elle : son mari avait été assassiné, car un suicide à l’aide d’un fusil de chasse sous-marine était une hypothèse hautement saugrenue et l’idée même que Ludovic ait pu attenter à ses jours était invraisemblable.

    Dans sa tête douloureuse commençaient à se bousculer d’inquiétantes questions. Des pourquoi, des comment, des qui…

    Annie n’était pas restée inactive. Elle avait déniché de l’arnica dans la pharmacie de la salle de bains et en appliquait une compresse sur le front violacé de Romane.

    Bernard, lui, contemplait toujours le corps de Ludovic, fasciné, incrédule.

    Soudain, il releva la tête, comme saisi d’une inspiration subite.

    — La police va arriver ?

    Romane fixa sur lui un regard inexpressif.

    — Tu as prévenu la police ? insista Bernard. Tu les as appelés ?

    Romane, hébétée, réfléchit un instant avant de secouer la tête en signe de dénégation.

    — Bon sang, il faut le faire ! Et tout de suite ! Joignant le geste à la parole, il composa le 17 et expliqua, du mieux qu’il le put, les motifs de son appel. Romane l’entendit vaguement répéter à plusieurs reprises le nom, le numéro de téléphone, l’adresse du lieu-dit, l’itinéraire pour s’y rendre, puis il raccrocha.

    Le téléphone sonna presque instantanément. C’était la gendarmerie, qui, sous prétexte de confirmer qu’une équipe se rendait bien le plus vite possible sur les lieux, vérifiait ainsi la réalité de l’appel.

    Assise dans un fauteuil dans lequel Annie l’avait contrainte de prendre place, Romane, les yeux dans le vide, ne pleurait pas. La stupéfaction, le caractère tellement soudain et inattendu du drame qui la frappait, avaient relégué son chagrin au second plan. Sa vie avait pris la tournure d’un vilain fait divers et ce n’était que le début !

    4

    Au centre de réception des appels de la gendarmerie nationale des Côtes d’Armor, le dispatcheur avait bien fait son travail. Il avait instantanément vérifié la réalité de l’appel et informé dans les secondes suivantes la brigade la plus proche du lieu des événements, celle de Tréguier, dont une partie des effectifs procédait d’ailleurs en ce moment même, et à la demande du sous-préfet, à un contrôle d’alcoolémie sur l’axe Tréguier-Lannion.

    L’adjudant Robin et son coéquipier Le Meur étaient de permanence. Les deux hommes s’entendaient bien. Le premier, après trente années de service, était expérimenté. Non seulement il connaissait la procédure, mais encore il bénéficiait d’un sens de l’intuition particulièrement aigu. Sa hiérarchie, et tout spécialement le major Touraine qui avait en charge le Brigade des Recherches du département, l’appréciait grandement et avait repéré chez ce policier ordinaire un mélange de flair, d’humanité, une capacité d’analyse et un solide bon sens qui lui convenaient tout à fait.

    — C’est parti, soupira Robin, en notant soigneusement sur son calepin les coordonnées de la maison des Talguen. Je vois où c’est !

    Le gyrophare déchira l’obscurité naissante et la sirène retentit aussitôt. D’après ce qu’il savait, il y avait un mort et le décès n’était pas dû à une cause naturelle. Pour le reste, on allait voir.

    5

    La 307 Peugeot de la brigade fila vers Buguélès, l’un des quartiers de la commune de Penvenan, qui comptait deux ports, l’un à Port-Blanc, l’autre situé justement dans ce petit hameau tranquille, dont la notoriété avait singulièrement grandi lorsqu’un groupe dynamique avait entrepris d’y organiser un festival de musique, tous les deux ans et sur deux jours, dans un espace réduit mais grandiose, tout près du port. Rien à voir avec la monstrueuse organisation des « Vieilles Charrues » de Carhaix bien sûr, mais le Festival de L’air du Large avait vite conquis ses lettres de noblesse et la qualité de son organisation, des artistes qui s’y produisaient avait fait autant pour sa renommée que l’originalité du lieu dans lequel il se déroulait.

    Robin y avait assisté une fois. Une soirée en civil et en famille, et il en conservait un excellent souvenir.

    — A droite. Continue encore deux cents mètres. Encore à droite, là, le petit chemin.

    Le véhicule de la gendarmerie s’engagea dans le chemin emprunté un peu plus tôt par Romane Talguen. Quelques dizaines de mètres d’un chemin de terre bien empierré puis une cour gravillonnée. Pas de portail d’entrée. Le sentier se rétrécissait singulièrement ensuite, interdisant tout passage à une voiture.

    Robin repéra tout de suite la Porsche, bien garée, et fit signe à Le Meur de s’arrêter derrière.

    Bernard Le Dû les attendait sur le pas de la porte, blanc comme un linge, désemparé.

    — Monsieur, salua Robin en portant la main à son képi, imité par Le Meur.

    — Messieurs, répondit Bernard presque machinalement. Je suis le voisin. Madame Talguen nous a appelés ma femme et moi. Elle a trouvé son mari mort… On n’y a pas cru d’abord… Mais c’est vrai !

    Les deux gendarmes ne répondirent pas et, à l’invitation tacite du voisin, qui désignait la porte ouverte d’un geste de la main, pénétrèrent dans la maison.

    Près de la cheminée, ils virent tout de suite Romane Talguen, qui maintenait une compresse sur son front meurtri, juste au-dessus de l’œil gauche. A côté d’elle, les bras lui entourant les épaules, une autre dame, manifestement abattue elle aussi.

    Bernard fit les présentations, plus que sommairement : « Ma femme. Madame Talguen, l’épouse de… l’épouse du…

    Il n’acheva pas sa phrase et de nouveau étendit la main droite en direction du passage sans porte, entre le salon et la salle à manger :

    — C’est là !

    Robin s’avança le premier et ne put réprimer un mouvement de recul.

    — Bon sang !

    Le Meur accusa lui aussi nettement le coup !

    Les deux gendarmes ne pénétrèrent même pas dans la pièce. Robin avait compris la gravité de la situation en un seul coup d’œil.

    — Appelle du renfort. La section scientifique aussi. On en aura besoin. Dis leur de faire vite. Appelle aussi le major Touraine.

    Robin, sur la première des marches de granit, contempla de nouveau le corps, cloué à la poutre, le visage incliné sur la poitrine comme celui d’un Christ en croix, puis dirigea son regard vers Romane. Il cherchait à comprendre… Une dispute ? Un meurtre perpétré dans l’univers familial ?

    — Racontez-moi. Quand est-ce arrivé ?

    Romane résuma les faits en peu de mots :

    – Je suis rentrée de mon travail comme d’habitude. Comme tous les soirs. Et là, j’ai trouvé mon

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