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Malbouffe : vers la fin du règne ?: Diététique
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Livre électronique90 pages1 heure

Malbouffe : vers la fin du règne ?: Diététique

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À propos de ce livre électronique

Quarante tonnes, c’est la quantité d’aliments que nous ingérons en moyenne durant toute notre vie, à raison de trois à cinq prises alimentaires par jour… Comment ne pas imaginer que cela puisse avoir un impact sur ce que l’on est ? Hippocrate le disait parfaitement déjà en 459 avant J.-C. : « Nous sommes ce que nous mangeons ».
Or, l’objectif de vie de tout un chacun n’est-il pas de vieillir en bonne santé ?
Mais si s’alimenter de mauvaise manière rend effectivement sensible à diverses affections, plus ou moins graves, nous pouvons nous demander comment ce processus de malbouffe s’est insidieusement installé.
Puis, il sera utile de comprendre de quelle manière l’environnement y a été si favorable, pour finir sur une note hautement positive d’un état des lieux du moment, partant du principe que chacun d’entre nous peut, s’il le souhaite, être totalement acteur de son bien-être.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Au départ, victime d’une relation à l’alimentation plutôt complexe, et dans un souci permanent d’améliorer son bien-être et celui de ses quatre enfants, Aurélie Capdevielle s’est vite rendu compte des extraordinaires bénéfices que peut apporter au quotidien une alimentation équilibrée.
C’est ainsi qu’elle a voulu partager son expérience, en devenant coach bien-être et membre de l’Agence internationale des professionnels du mieux-être.
« Simplicité », « rapidité » et surtout « plaisir » sont ses mots d’ordre. Elle donne aujourd’hui des conférences autour de sa devise : « Manger mieux pour vivre mieux ».
LangueFrançais
Date de sortie7 janv. 2020
ISBN9782366960754
Malbouffe : vers la fin du règne ?: Diététique

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    Malbouffe - Aurélie Capdevielle

    1.png

    Aurélie Capdevielle

    Malbouffe :

    vers la fin du règne ?

    Collection « Santé & Environnement »

    Au départ, victime d’une relation à l’alimentation plutôt complexe, et dans un souci permanent d’améliorer son bien-être et celui de ses quatre enfants, Aurélie Capdevielle s’est vite rendu compte des extraordinaires bénéfices que peut apporter au quotidien une alimentation équilibrée.

    C’est ainsi qu’elle a voulu partager son expérience, en devenant coach bien-être et membre de l’Agence internationale des professionnels du mieux-être.

    « Simplicité », « rapidité » et surtout « plaisir » sont ses mots d’ordre. Elle donne aujourd’hui des conférences autour de sa devise : « Manger mieux pour vivre mieux ».

    Puisse cet ouvrage donner un espoir à tous ceux qui souhaitent manger mieux pour vivre mieux

    et enfin sourire à la vie.

    A. C.

    Quarante tonnes, c’est la quantité d’aliments que nous ingérons en moyenne durant toute notre vie, à raison de trois à cinq prises alimentaires par jour… Comment ne pas imaginer que cela ne puisse pas avoir un impact sur ce que l’on est ? Hippocrate le disait parfaitement dès 459 avant J.-C. : « Nous sommes ce que nous mangeons. »

    Or, l’objectif de vie de tout un chacun n’est-il pas de vieillir en bonne santé ? C’est le vœu que nous formulons à chaque personne que nous rencontrons en début d’année, et ce que nous regrettons d’avoir négligé lorsque nous tombons malades. Mais si s’alimenter de mauvaise manière rend effectivement sensible à diverses affections, plus ou moins graves, nous pouvons nous demander comment ce processus de malbouffe s’est insidieusement installé.

    Puis, il sera utile de comprendre de quelle manière l’environnement y a été si favorable, pour finir sur une note hautement positive d’un état des lieux du moment, partant du principe que chacun d’entre nous peut, s’il le souhaite, être totalement acteur de son bien-être.

    PREMIÈRE PARTIE

    Installation insidieuse

    du processus de malbouffe

    Question préliminaire : « Pensez-vous être concerné par la malbouffe directement ? » Lorsque je formule cette demande à mon auditoire, à l’occasion des conférences que j’anime, seulement 10 % des personnes me répondent par l’affirmative. Puis, lorsque je donne la définition du terme « malbouffe », la quasi-totalité d’entre eux se disent concernés.

    Effectivement, la malbouffe est le « terme populaire donné à la nourriture jugée mauvaise sur le plan diététique, en raison notamment de sa faible valeur nutritive et de sa forte teneur en sucres et en graisses », selon le lexique de l’alimentation et de la santé.

    Donc, je vous repose la question : « Êtes-vous concerné par la malbouffe ? » Autrement dit : « Avez-vous déjà mangé un plat de pâtes au fromage, additionné de beurre, suivi d’une bonne crème au chocolat, en commençant par quatre rondelles de saucisson ? » En fait, l’important réside dans le fait que ce type de repas ne revienne pas tous les jours. Alors non, la malbouffe, ça n’est pas que McDo, Quick, KFC ou autre restaurant « sur le pouce ». On emploie également le terme anglais de « junkfood », qui est donc une alimentation saturée en mauvaises graisses, trop sucrée ou trop pauvre en nutriments pour répondre aux besoins physiologiques.

    Autre question : « Concevriez-vous de mettre de l’huile de friture dans votre voiture ? » Sûrement pas, car vous savez pertinemment qu’elle tomberait en panne. Alors pour quelles raisons donnez-vous du mauvais carburant à votre corps ? À part pour forcément tomber malade ?

    Car qu’est-ce qu’au fond la santé ? Je vous livre la définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : « La santé ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité, c’est un état de complet bien-être physique, mental et social. » Arrêtons-nous un instant sur cette magnifique définition.

    Le bien-être physique exclut ainsi toute douleur ressentie dans son corps, du simple mal de tête à l’affection plus grave.

    Le bien-être mental est beaucoup plus complexe à appréhender, car on peut se dire très heureux et ne l’être absolument pas. Cette tendance humaine à se voiler la face, par honte ou par ignorance, nous amène quelquefois à ne pas être objectif envers nous-même. Seul autrui peut nous guider par des remarques, des mots, des questionnements mais, bien souvent, la personne en détresse n’est pas en mesure de les entendre. Il est très inconfortable de n’être d’aucun secours, mais il est indispensable de laisser celui ou celle qui est en difficulté d’en prendre conscience seul(e). Cette quête du mieux-être mental est hautement personnelle.

    Le bien-être social à présent. Là encore, la définition que chacun d’entre nous peut donner à cet état relève d’un jugement subjectif. Cela dit, la quantité de relations humaines que nous pouvons avoir est sans importance ; la qualité, quant à elle, est essentielle.

    Pour conclure sur cette définition, il faut bien comprendre que ces trois éléments forment un tout. Autrement dit, si l’un d’entre eux fait défaut, je suis au regret de vous dire que vous n’êtes pas en bonne santé.

    Ainsi, il sera indispensable de cerner à quel moment le phénomène de la malbouffe a débuté pour, ensuite, se pencher sur les différentes responsabilités à son origine. Enfin, nous essaierons de dresser un portrait mondial des parties en présence, celles-là mêmes qui entretiennent ce système, avant de faire l’autopsie d’un déjeuner rapide.

    Les origines de la malbouffe :

    quand le phénomène a-t-il débuté ?

    Quels éléments ayant amené la population à mal se nourrir pouvons-nous mettre en avant ?

    1 – Première hypothèse : les femmes ! Ou, plus exactement, la diversité de leurs activités. En effet, au début des années 1960, elles ne représentaient que le tiers de la population active française ; elles en constituent désormais la moitié¹. Mais les femmes, tout en pratiquant un travail qui les sociabilise et, si possible, les épanouit, ont tout de

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