Pourquoi avoir choisi le cursus de médecin généraliste plutôt qu’une spécialisation ?
Quand je me suis inscrite en médecine, je voulais faire chirurgie ou pédiatrie. À travers les stages, j’ai découvert que je me lassais assez vite, et que la médecine générale était beaucoup plus diversifiée que je ne le pensais. Le généraliste ne passe pas ses journées à soigner des rhumes et délivrer des certificats médicaux. Il a une variété de patients, de pathologies, et la possibilité d’exercer en libéral, à l’hôpital, en médecine scolaire. Je souhaite aussi développer le volet prévention et la prise en charge autour de la nutrition et de l’activité physique, par exemple en mettant en place des campagnes destinées aux lycéens. Je suis persuadée que, pour être en bonne santé, il faut avoir de bonnes habitudes. Je veux aider les gens à le rester le plus longtemps possible.
Ce qu’il y a de plus gratifiant dans votre quotidien de médecin?
La relation de confiance qui se tisse lors d’une consultation. Quand les patients reviennent et me disent merci, je me sens utile.
Et ce qui l’est moins…
Si le patient n’a pas envie d’appliquer mes conseils et que nous n’arrivons pas à communiquer. Nous sommes aussi limités par un système économique