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Avant les festivités du printemps: Par l'auteur de la saga fantasy Aventures Arcanes
Avant les festivités du printemps: Par l'auteur de la saga fantasy Aventures Arcanes
Avant les festivités du printemps: Par l'auteur de la saga fantasy Aventures Arcanes
Livre électronique65 pages51 minutes

Avant les festivités du printemps: Par l'auteur de la saga fantasy Aventures Arcanes

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À propos de ce livre électronique

Au coeur de la la ville de Thlaman-el-Tacitus, toutes et tous se préparent à un âpre combat...

Dans l'épaisse et millénaire Forêt du Tacitus, les pas des Oboléens hostiles résonnent. Bien que ces guerriers ne soient pas réputés pour leur ruse, leur capacité à anéantir tout ce qui frôle leurs sabots traverse les siècles. L’insouciante Hamadryade Bryciane et Stalorg Kerdakerv, le guerrier Markas unissent alors leur force pour donner l'alerte. Avant les festivités du printemps est une nouvelle tirée de l’univers Aventures Arcanes.

Une nouvelle fantasy haletante issue de l'univers Aventures Arcanes !

EXTRAIT

« Faites qu’ils partent ! Je ne suis pas d’humeur à courir... » pensa la jeune femme en regardant les Faunes qui tournaient autour du chêne dans lequel elle s’était réfugiée. Les quatre créatures humaient l’air en souriant car ils avaient flairé les odeurs intimes de la jeune femme sans pour autant en déceler la race. Ils étaient donc incapables de comprendre qu’elle se cachait à l’intérieur même de l’arbre. Ses chairs voluptueuses se mêlaient intimement à la lignine de son hôte majestueux, en plein cœur de la Forêt du Tacitus, en Terres de l’Est.

Les quatre importuns en rut finirent par s’avouer vaincus et rebroussèrent chemin mais elle préféra attendre quelques minutes afin de s’assurer que leur manœuvre n’était pas un piège grossier destiné à la pousser à sortir de sa cachette. Elle sentait son cœur tambouriner dans sa poitrine et eut l’impression que sa respiration haletante était audible à des kilomètres à la ronde.

Soudain, des hurlements féminins fusèrent au travers des arbres. Elle savait qu’une source jaillissait non loin de là et qu’elle était habituellement fréquentée par des Nymphes, des Ondines ou des Nixes. Lorsque les cris outrés se muèrent en râles de plaisir, la jeune femme comprit que les Faunes étaient tombés sur des Nymphes et que la voie était libre.

À PROPOS DE L'AUTEUR

S. de Sheratan est né en 1972 et a toujours été fasciné par l’imaginaire. Ayant un goût certain pour l’écriture, il a décidé, en 1986, de créer son propre univers, Aventures Arcanes.
Parallèlement, S. de Sheratan est l’auteur de plusieurs petites nouvelles, dont certaines ont été publiées dans de petits fanzines au début des années 1990, et de quelques autres nouvelles hélas inachevées, dans le courant des années 2000.
Actuellement, il travaille sur deux projets romanesques : un premier cycle des Aventures Arcanes et l’adaptation d’un jeu de rôles dérivé du même univers, créé par son meilleur ami et compagnon d’aventures depuis vingt-cinq ans, Earthian, et un projet de base de données pour les rôlistes, avec des conseils aussi bien pour les joueurs que pour les maîtres de jeu.
LangueFrançais
Date de sortie11 janv. 2018
ISBN9782876836082
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    Aperçu du livre

    Avant les festivités du printemps - S. de Sheratan

    www.compagnie-litteraire.com

    Chapitre 1

    « Faites qu’ils partent ! Je ne suis pas d’humeur à courir… » pensa la jeune femme en regardant les Faunes qui tournaient autour du chêne dans lequel elle s’était réfugiée. Les quatre créatures humaient l’air en souriant car ils avaient flairé les odeurs intimes de la jeune femme sans pour autant en déceler la race. Ils étaient donc incapables de comprendre qu’elle se cachait à l’intérieur même de l’arbre. Ses chairs voluptueuses se mêlaient intimement à la lignine de son hôte majestueux, en plein cœur de la Forêt du Tacitus, en Terres de l’Est.

    Les quatre importuns en rut finirent par s’avouer vaincus et rebroussèrent chemin mais elle préféra attendre quelques minutes afin de s’assurer que leur manœuvre n’était pas un piège grossier destiné à la pousser à sortir de sa cachette. Elle sentait son cœur tambouriner dans sa poitrine et eut l’impression que sa respiration haletante était audible à des kilomètres à la ronde.

    Soudain, des hurlements féminins fusèrent au travers des arbres. Elle savait qu’une source jaillissait non loin de là et qu’elle était habituellement fréquentée par des Nymphes, des Ondines ou des Nixes. Lorsque les cris outrés se muèrent en râles de plaisir, la jeune femme comprit que les Faunes étaient tombés sur des Nymphes et que la voie était libre.

    Elle glissa doucement hors de son chêne. Son pied gracile puis sa jambe délicatement fuselée sortirent d’abord, semblant faits de l’écorce même de l’arbre avant de reprendre doucement la teinte de la chair. Tout son corps suivit alors, révélant ses hanches larges, ses fesses raffermies par les longues heures de fuite face aux Satyres, aux Faunes et aux Loups-Garous qui ne désiraient plus qu’une seule chose en la voyant : s’emparer d’elle et la posséder avec vigueur. Ses seins merveilleusement pleins, coiffés d’une aréole rose généreuse et de tétons qui pointaient fièrement, frissonnèrent sous la brise du mois d’Exeldor¹. Enfin, ses épaules minces, son cou gracile et sa tête se dégagèrent, laissant tomber ses cheveux blonds en cascade depuis ses épaules jusqu’à ses chevilles. Elle s’accroupit quelques secondes pour recouvrer ses forces.

    Chaque fois qu’elle glissait hors d’un arbre, elle avait l’impression de naître et de renaître éternellement. Elle quittait la chaleur protectrice et rassurante de son chêne pour faire face à un monde froid et dur où les hommes les plus chastes renonçaient à tous leurs vœux lorsqu’ils contemplaient son corps à la peau veloutée et au teint frais. L’engourdissement qui s’emparait dès lors de tout son être se dissipait rapidement, mais la laissait là, vulnérable, pendant quelques instants. La première bouffée d’air qu’elle prenait lui brûlait alors les poumons et la faiblesse se trouvait chassée par l’onde d’énergie vitale qui parcourait jusqu’au plus petit de ses muscles et faisait vibrer le plus infime de ses osselets. Ainsi en était-il du lien qui unissait les arbres aux Hamadryades, car c’est ce qu’elle était.

    La jeune femme se releva et s’étira en bâillant pour chasser l’endolorissement des longues heures qu’elle avait passées à se terrer dans le chêne afin d’esquiver les Faunes. Leurs appétits étaient tels qu’ils pouvaient lui faire perdre plusieurs jours dans d’interminables ébats débridés. Elle prit la direction opposée de la source et se faufila entre les arbres pour gagner une autre source plus éloignée mais aussi plus isolée et où les Faunes ne s’aventuraient pas car elle se situait sur le territoire d’une meute de Loups-Garous des Forêts.

    Après une bonne heure de marche, elle trouva bientôt un amas de blocs de grès moussus desquels sourdait un filet d’eau limpide et glaciale qui ruisselait jusqu’à une vasque formée par l’érosion d’un bloc de grès partiellement enseveli sous l’humus odorant de la Forêt du Tacitus. Elle troubla l’eau claire de ses mains couvertes de terre et entreprit une toilette appliquée mais rapide de peur que les Loups-Garous ne flairent la douce odeur légèrement musquée et sexuelle qui se dégageait naturellement d’elle. Lorsque l’eau de la vasque retrouva son calme, elle plongea son regard bleu glacier dedans. Le reflet que lui renvoya l’onde apaisée était celui d’une jeune femme à la beauté époustouflante. Même parmi son peuple, elle était extrêmement belle. Son petit nez retroussé surmontait ses lèvres charnues qui semblaient faites pour effleurer une peau étrangère jusqu’à l’extase. Elle en avait pris conscience lorsqu’elle

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