LA FORÊT FANTASTIQUE
> LES ENTS
I maginez des chênes, des bouleaux, des peupliers, s’extirpant du sol, et s’élançant ensemble dans une marche punitive contre tous ceux qui détruisent la forêt… Nous autres, les humains, serions plutôt mal barrés! C’est peut-être en imaginant cette revanche que, J.R.R. Tolkien, amoureux de la nature et marqué par l’industrialisation de la campagne anglaise, a écrit cette fameuse scène de «la marche des Ents», ces arbres-hommes géants dans . Une vision que l’on n’est pas près de voir dans nos contrées : aucune de nos connaissances sur les végétaux n’indique qu’ils sont capables de «se déplacer». Cela ne veut pas dire que le mouvement n’existe pas chez les plantes : elles sont capables de pousser dans des directions précises, pour aller chercher de la lumière ou puiser de l’eau. On voit même chez certaines espèces, comme les plantes carnivores, des mouvements très rapides. En quelques dixièmes de secondes, le piège de la dionée ( ou «attrape-mouche», se referme sur l’insecte qui a eu le malheur de se poser sur elle. Ces phénomènes sont possibles grâce à des déplacements d’eau à l’intérieur des cellules de la plante, eau qui
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