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Le monde merveilleux des bêtes et des animaux
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Le monde merveilleux des bêtes et des animaux
Livre électronique261 pages2 heures

Le monde merveilleux des bêtes et des animaux

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À propos de ce livre électronique

A QUOI RECONNAIT-ON UN ANIMAL ? Avant d'être mangeable, l'animal est vivant (l'huître qui est très douée peut être les deux à la fois). C'est grâce à cette particularité que l'on distingue l'animal du scooter ou du pop corn. Si tu essaies de faire cuire un animal vivant, sauf si c'est un homard, il crie. C'est pourquoi on parle souvent du cri de l'animal. Si tu fais cuire du maïs, il pète, ce qui le rapproche du scooter. Maintenant que tu sais faire la différence entre un ornithorynque et une clef USB, voyons plus en détail les particularités de chaque animal. Ces informations te seront utiles si un jour tu en rencontres un. Ou comment rire sourire et s'instruire avec les animaux, parfois aux dépens des humains.
LangueFrançais
Date de sortie22 nov. 2013
ISBN9782312016443
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    Aperçu du livre

    Le monde merveilleux des bêtes et des animaux - Ryko Marty

    cover.jpg

    Le monde

    merveilleux

    des bêtes

    et des animaux

    Ryko Marty

    Le monde

    merveilleux

    des bêtes

    et des animaux

    Bestiaire impertinent

    LES ÉDITIONS DU NET

    22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    Illustrations de l'auteur

    © Les Éditions du Net, 2013

    ISBN : 978-2-312-01644-3

    Avant-Propos

    Au jeune lecteur aussi.

    Dans ton gros burger, entre deux pellicules vertes (probablement d'origine végétale), se trouve une plaque brune baignant dans le liquide visqueux qui coule sur tes Nike. C'est de l'animal.

    Ne t'inquiète pas, en principe ce n'est ni du chien ni du schtroumpf, c’est de l'animal produit par l’industrie agro-alimentaire. On l'appelle « bœuf ». Tu verras tout au long de cet ouvrage, qu'il existe des tas d'animaux que l'on tue pour manger, ou pour les empêcher de manger ceux que l'on veut tuer. Parfois on les tue juste pour s'amuser, on appelle cela « a Tradition » On dit alors qu'on aime l'animal et qu'on le respecte. Mais attention, si tu aimes et respectes ta maman, ce n'est pas une raison pour la tuer, même en public. Nous reparlerons du boeuf un peu plus tard car nous allons étudier les animaux par ordre alphabétique, ce qui te donnera l'occasion de constater qu'il y a vingt-six lettres dans l'alphabet. C'est plus qu'il n'en faut pour envoyer un texto.

    A QUOI RECONNAIT-ON UN ANIMAL ?

    Avant d'être mangeable, l'animal est vivant (l'huître qui est très douée peut être les deux à la fois). C'est grâce à cette particularité que l'on distingue l'animal du scooter ou du pop corn. Si tu essaies de faire cuire un animal vivant, sauf si c'est un homard, il crie. C'est pourquoi on parle souvent du cri de l'animal. Si tu fais cuire du maïs, il pète, ce qui le rapproche du scooter.

    Maintenant que tu sais faire la différence entre un ornithorynque et une clef USB, voyons plus en détail les particularités de chaque animal. Ces informations te seront utiles si un jour tu en rencontres un.

    img1.jpg

    Espèces menacées                                         Espèce éteint

    A

    img2.jpg

    Anaconda ayant avalé une couleuvre

    Abattoir. Quand on habite en ville, c'est (avec le zoo que nous étudierons au chapitre Z) l'endroit où l'on peut voir le plus d'animaux.

    Abeille. Insecte très utile, c'est pour ça qu'on ne mange pas d'abeilles, à moins de trébucher sur une ruche en bâillant. Elle appartient à la famille des hyménoptères, du grec « pucelage volant » car la reine s'accouple en plein vol. L'abeille est très travailleuse et respectueuse de la hiérarchie, ce qui plaisait beaucoup à Napoléon qui en fit son emblème car il aimait faire bosser les Français avant de les envoyer à l'abattoir.

    Ablette. L'ablette se distingue en ceci de la belette que lorsque qu'on la fait brûler, elle pue la sardine grillée, alors que la belette pue le poil roussi. Mais à part ça, ce sont deux charmants batraciens.

    Aboi. « Cri du chien devant l'animal arrêté », à ne pas confondre avec « kaï ! », cri du chien en train de se faire défoncer par l'animal arrêté.

    Abyssin. Race féline qu'on peut confondre avec le poisson-chat des grandes profondeurs si on ignore que « Abyssinie » est l'ancien nom du massif éthiopien.

    Accident (de chasse). Se dit lorsqu'en visant son chien qu'il prend pour un sanglier, un chasseur tue un autre chasseur.

    img3.jpg

    Accouplement. Si la reproduction sexuée a été un bond en avant dans l'Évolution en augmentant les chances de mutations, elle a aussi augmenté les chances de baston, surtout chez les vertébrés  (les végétaux  sont beaucoup plus pacifiques).

    Affût. Quand le léopard des neiges est à l'affût dans le silence glacé de l'hiver himalayen, il ignore qu'il n'a qu'une chance sur dix d'attraper sa proie, mais il sait qu'il a faim. Quand le gros  Homo pas très sapiens chasse à l'abri de son affût, il sait qu'il va plomber quelques canards fatigués par la migration, puis reprendre un peu de vin chaud... C'est naturel.

    Agami. C'est bien par souci de pédagogie que nous évoquons ce gros piaf d'Amérique du Sud. Il n'est pas franchement séduisant avec son plumage noir aux reflets métalliques irisés comme une tache d'hydrocarbure. Son chant est si peu mélodieux qu'on l'a surnommé « oiseau-trompette ». De plus il appartient à la famille des gruiformes parce qu'il a l'air d'une grue. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, « agamie » ne signifie pas « femelle de l'agami » mais « reproduction asexuée ». Pauv' bête.

    img4.jpg

    Agami

    Agneau. Animal ambigu par excellence. Sa chair délicate ne souffre aucun sacrilège à base d'ail ou de moutarde s'il s'agit d'un agneau bien de chez nous, élevé selon gnagnagna. Quelques pincées de sel à la mode suffiront à… Oui, d'accord, quiconque a eu l'occasion de regarder un agneau dans les yeux préfèrera reprendre des haricots.

    . ... Merci, ça va... Pardon ?... Mais non, c'est le nom d'un animal surnommé « paresseux » parce qu'il n'a que deux lettres à son nom et trois doigts à chaque patte ce qui est trop peu pour travailler. Il a également la flemme de se faire un shampoing ou de se brosser les dents. C'est pourquoi il a le poil plein de moisissure et se retrouve dans la famille des édentés. Mais il est très apprécié des cruciverbistes.

    Note. La moisissure sur le pelage sert de camouflage à ce gros dégoûtant.

    Aigle. Comment distinguer l'aigle du milan ? C'est simple : L'aigle a de jolies rémiges au bout des ailes alors que le milan n’a que de vilains rémaux. Si vous apercevez un milan sans rémaux, c'est sûrement un aigle. Un aigle trop gros ne peut pas voler, un aigle fin non plus car ce n'est pas un poisson volant.

    Aigrette. Héron blanc qui, s'il n'était pas blanc, s'appellerait héron tout court. Alors on se demande bien pourquoi, hein. D'autant que « héron » vient du provençal « aigron » et non de "patapon ".

    Albatros. L'albatros fait le malin tant qu'il est en l'air, mais au sol il a l'air aussi con que le beauf de Baudelaire avec son parapente.

    Alcool. L'alcool ravale la bête au rang de l'homme, selon Hergé (Tintin au Tibet).

    Alevin. Si on en plonge un dans l'alcool, on en fait un alevin triste.

    Alien. Mot d'origine anglo-extraterrestre. Monstre venu d'ailleurs, capable de bouffer tout l'équipage d'un vaisseau spatial après lui avoir foutu méchamment les chocottes, sauf bien sûr l'héroïne qui est très jolie et son chat qui ronronne à la fin du film pour nous faire oublier que les autres sont morts dans d'atroces souffrances. Quand un Alien se déguise en guimauve phosphorescente au son d'une musique « new age », on l'appelle « troisième type ».

    Allemand. On dit d'un berger qu'il est allemand quand à la place d'un troupeau, il garde un nain de jardin en montrant les crocs. S'il remue la queue au lieu de retrousser les babines, la coutume veut qu'on se moque de son propriétaire.

    Alouette. L'alouette est un oiseau très gentil. Ne dit-on pas « gentille alouette, je te plumerai » ? Mais les animaux sont comme ça ; l'homme leur fait les pires vacheries et ils ne disent rien. C'est pourquoi on dit qu'il ne leur manque que la parole.

    Âme. Les animaux ont-ils une âme ?  Posons la question à Anacharsis, le poisson rouge ici présent.

    – Les animaux ont-ils…

    – Et toi, t'en as une ? (Il a été élevé chez les Jésuites).

    Anaconda. Bien que très paresseux l'anaconda n'est pas un édenté mais un reptile. Pour s'envoyer une côtelette, l'anaconda qui a la flemme de cuisiner avale la chèvre entière. C'est plutôt lourd à digérer, alors il s'autorise une sieste de 15 jours après le pousse-café.

    Ne pas confondre avec l'Annapurna qui se laisse grimper par n'importe qui ou avec Lana Turner qui était une bête de scène.

    img5.jpg

    Anaconda ayant avalé une chèvre

    Anableps. « Poisson de la mangrove, adapté à voir et respirer hors de l'eau » Et alors, il y a bien des mammifères marins ! Tout ça pour ça, pensez-vous en vous moquant de l'Évolution. Vous n'êtes pas très sympas.

    Âne. On dit « bête comme un âne ». On dit aussi « Crévinguiou ! Y comprend que les coups d'trique ». Mettez-vous à sa place. Combien d'êtres humains n'accomplissent leurs tâches ingrates que sous la contrainte ? Et il y a encore des gens pour croire que l'obéissance est une marque d'intelligence.

    Anguille. Ceux qui pensent qu'on cherche à leur dissimuler quelque chose disent « il y a anguille sous roche ». Souvent c'est de la parano, ils ont « une araignée dans le plafond ». Parfois il s'agit même d'une araignée de cirque qui fait du vélo dans leur tête et s'en va chercher l'anguille dans une botte de foin. La vie sous-marine recèle encore bien des mystères.

    Animal...

    – Pardon ?

    – Vous n'avez rien à dire sur « Animal » ?

    – Mais… on ne fait que ça depuis le début !

    – Dégonflé !

    Anti-limace. Granulés toxiques que l'on sème dans les jardins pour éliminer les escargots et les chiens un peu cons tout en contaminant les légumes. En vente libre.

    Appeau. Petit instrument de musique servant à couillonner les oiseaux. Prenons ce noyau d'abricot percé de deux trous et soufflons dedans : Hé ! Ducon, je suis sur ton territoire et je vais me sauter ta poule ! Aussitôt la gentille alouette s’approche et répond : Caisse ta, ta, Caisse ta, ta ? Tiahar ta gueule ! … Merveilleux !

    Aphrodisiaques. Il existe plusieurs espèces animales dont on extrait des aphrodisiaques très prisés par des impuissants crédules et fortunés. Ces espèces sont donc en voie de disparition comme le rhinocéros dont la corne en forme de phallus (sic) aurait des « vertus » aphrodisiaques. La stupidité de ces angoissés ne s'arrête pas là : le tigre est très fort, donc ses os font un fortifiant, le cœlacanthe est un « fossile vivant », donc on en fait un élixir de longévité... Et s'ils essayaient l’élixir de plutonium dont la durée de vie est prodigieuse ?

    Notes. Le viagra a beaucoup fait pour la sauvegarde du rhinocéros.

    Le cœlacanthe fut découvert en 1938. Qu'on ne vienne pas nous parler de « médecine traditionnelle » !

    Aptéryx. Évidemment tout le monde fait le malin en traitant les Romains de fous comme dans la célèbre BD (on voit qu'ils ne connaissent pas les Turinois). Mais vous pouvez aussi penser à la vitamine C si on vous dit qu'aptéryx (lit. dépourvu d'ailes) est le nom savant du kiwi. Ah !

    Ara. Perroquet de la famille des palindromes. L'ara n'a aucun sens de l'humour ce qui nous épargne bien des considérations déplacées au sujet de l’ara qui rit.

    Araignée. Arthropode (et non insecte) qui souvent tisse une toile pour attraper des mouches. C'est répugnant. Notez bien ceci : L'araignée est répugnante, pas le marin pêcheur.

    Autre particularité ; l'araignée a huit pattes* pour se faire remarquer. Il faut dire qu'elle est exhibitionniste et n'hésite pas à faire son cinéma sur sa toile.

    * Les insectes n'en ont que six.

    Archéoptéryx. Beaucoup plus vieux que Vercingétorix mais mieux emplumé, c'est un oiseau tout plat, incrusté dans la pierre, ce qui est un handicap pour voler et certainement la cause de sa disparition.

    Autour. On a raconté beaucoup d'âneries autour de l'autour, ce rapace proche de l'épervier. Les Anglais, qui sont aussi mauvais en ornithologie qu'en langue de Molière, traduisent « autour » par around ce qui fait plutôt penser à l'hirondelle.

    Quand il fait chaud, l'autour fond sur sa proie. Celle-ci s'enfuit alors en protestant parce que, entre nous, l'autour fondu c'est dégueulasse. Comme le vautour, il fréquente les voies rapides où il se régale de bestioles écrasées. De là viendrait le nom d'autoroute.

    Autruche. Mieux vaut passer sous silence ses capacités intellectuelles. C'est un oiseau qui court très vite, orné de magnifiques plumes au cul comme les nanas qu'on voit le 31 décembre à la téloche. Hélas, il est victime de sa gourmandise. Comme le cochon, il est friand de truffes et dès qu'il enfouit sa tête dans le sable pour dénicher son légume favori, le patron du Lido arrive en loucedé, lui taxe son ornement fessier et s'éclipse fissah pour aller emplumer ses danseuses. La plume d'autruche a contribué au rayonnement de la France, beaucoup plus que la plume d'oie en d'autres temps.

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    B

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    Babiroussa. Gros cochon sauvage de Célèbes (Indonésie). Signe particulier : des défenses recourbées jusque devant les yeux qui le font ressembler à un 4x4 équipé de grilles sur les phares. Ici s'arrête la comparaison car le babiroussa ne prend pas toute la place sur les parkings et n'a pas peur de se salir dans la boue.

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