Nous sommes le 20 avril. Pour cette première visite, Pierrick et Anne-Cha, nos hôtes, nous ont donné rendez-vous à l’« élevage ». 3 000 poussins de 1 jour sont arrivés la veille. Nous poussons doucement la porte d’une première cabane de 10 m2 où les oisillons ont été séparés par lots de 750. Ils évoluent sur une surface restreinte, sous une lampe chauffante.
« Il n’y a qu’une seule façon d’avoir des oiseaux de qualité: il faut les élever et maîtriser leur croissance, leur nourriture, les maladies potentielles… Ici, on laisse le temps aux oiseaux de croître correctement car on ne cherche pas à faire de la viande. Ce qui est primordial, c’est d’abord que l’animal développe son squelette et ensuite ses muscles, et non l’inverse », nous explique Pierrick.
Il y a dix cabanes comme celle-ci qui seront bientôt toutes remplies. Les oiseaux restent ici quelques semaines avant d’être relâchés dans des volières anglaises (volières sans filet de protection sur le haut,