LA PETITE MAISON DES HORREURS
LE SALON
Alangui sur votre moelleux canapé, ne vous croyez pas à l’abri des visiteurs importuns…
LA PUCE
Elle ne mesure que 2 ou 3 mm mais fait des bonds de 33 cm de haut : c’est un peu comme si vous pouviez sauter jusqu’au troisième étage de la tour Eiffel. Une capacité que la puce doit à une protéine très élastique, située au niveau des genoux de ses longues pattes arrière. Quand on la regarde de près, on dirait qu’elle s’est fait aplatir entre deux presse-papiers. Cette morphologie lui permet de se faufiler sans peine entre les poils de son hôte préféré : chien, chat, rat, hérisson… ou encore humain dans le cas de Pulex irritans. À chacun son espèce de puce! Mais quand il s’agit de prendre une ration de sang, elle ne fait pas la difficile. Ainsi la puce du chat, ou encore celle du rat n’hésitent pas à se nourrir sur l’homme. Ces allers-retours font de Xenopsylla cheopis, la puce du rat, l’une des pires meurtrières de l’humanité : en faisant passer du rat à l’homme le bacille de Yersin, elle est responsable des épidémies de peste noire (voir p. 78).
LE MOUSTIQUE
Sale bestiole! Il y a d’abord son «zzzzzzh», qui empêche de dormir. Un son qui provient de ses battements d’ailes ultrarapides : 400 à 500 par seconde! Mais c’est surtout pour les gros boutons qui grattent plusieurs jours qu’on le déteste. Ou plutôt qu’on LA déteste, car seule la femelle pique. Elle a besoin de sang avant chaque ponte. Le mâle, lui, ne se nourrit que de nectar. Dans sa jeunesse, le moustique, quelle que soit l’espèce, est aquatique : il naît dans l’eau, où il devient larve, puis nymphe. Ce n’est qu’une fois adulte et ailé qu’il investit terre et
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