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L'écho d'une chanson: L'héritage du masque (contes), #1
L'écho d'une chanson: L'héritage du masque (contes), #1
L'écho d'une chanson: L'héritage du masque (contes), #1
Livre électronique44 pages31 minutes

L'écho d'une chanson: L'héritage du masque (contes), #1

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À propos de ce livre électronique

Une douzaine d’années tumultueuses après les événements dramatiques de l’Opéra de Paris Raoul, le comte de Chagny est toujours hanté par le mystérieux fantôme de l’opéra — la créature de légende qui a tenu le personnel de l’Opéra sous son emprise, a enlevé l’amour de Raoul et assassiné son frère. Dans l’imagination troublée de Raoul, les fantômes du passé sont partout, et une musique étrange et puissante appelle encore dans ses rêves.

La folie, l’obsession et l’héritage du passé tissent leur charme dans ce court récit tragique basé sur le Fantôme de l’Opéra.

Meilleure Fantasy 2019 sur le site de critiques NN Light Book Heaven!

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie3 août 2020
ISBN9781071558126
L'écho d'une chanson: L'héritage du masque (contes), #1

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    Aperçu du livre

    L'écho d'une chanson - A L Butcher

    L’écho d’une chanson

    Une histoire courte du fantôme de l’opéra

    de A. L. Butcher

    L’héritage du masque (contes)

    Chapitre 1

    Qui n’a jamais espéré ne peut désespérer.

    George Bernard Shaw ; César et Cléopâtre acte 4

    ––––––––

    La lampe à gaz se vidait dans le vent froid du printemps qui traversait un cadre en treillis lâche. Le verre bougea légèrement, faisant danser la flamme et provoquant un léger sifflement. La plupart des gens l’auraient trouvée suffisamment audible pour être irritant, mais le personnage solitaire de la bibliothèque le remarquait à peine — car il aspirait à une chanson différente. C’était un air exaspérant, une mélodie captivante ; il n’entendait pas tout à fait le refrain - et savait pourtant qu’il n’en était pas digne. C’était une chanson qui le hantait depuis plus d’une douzaine d’années et le poursuivait toujours.

    Un petit livre aux bords dorés s’échappa de ses doigts et tomba au sol, tirant brusquement l’homme de sa rêverie. Désespérément, il le rattrapa, comme s’il s’agissait d’un joyau précieux, alors qu’il glissait sous sa chaise. De tous les livres de la grande bibliothèque du Château Marguerite, ce petit livre mince et délavé était son préféré, et le seul qu’il lisait. Pour ce lecteur, c’était un bijou incomparable et il le chérissait. Raoul pleura. Il était tellement absorbé qu’il n’entendait même pas ses enfants chanter dans une autre partie de la maison. Raoul faillit encore laisser tomber le livre lorsque la porte s’ouvrit, le surprenant. Il se tourna brusquement vers la servante qui était entrée, chargée d’un plateau.

    — J’ai frappé, monsieur le comte, mais vous n’avez pas dû entendre. Du bouillon de bœuf — la spécialité de Madame Fleur. Elle a dit que vous deviez redonner de la couleur à vos joues. Vous savez comment elle est...

    La jeune servante hésita devant le regard hanté de son maître. Elle plaça le plateau d’argent sur la table voisine, les yeux baissés.

    — Vous savez comment elle est, monsieur. Elle pense à vous comme à un fils. Je vais... vous laisser tranquille. Je suis désolée de vous avoir dérangé.

    Raoul la regardait d’un air absent. Cependant, c’était un homme bien élevé et il ne pouvait être en colère contre elle. Alors, il répondit :

    — Merci, Émilie. Madame Fleur ne devrait pas s’en faire autant. Je suis un adulte avec une famille... Maintenant, bonne nuit.

    Raoul était le comte de Chagny, maître du Château Marguerite, et l’homme le plus riche de la région.

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