La Cinquième Origine. Genèse

Par J. P. Johnson

Île de Majorque. Port de Soller. Une catastrophe qui conduira l'humanité au bord de l'extinction. C'est le premier épisode de la saga au rythme effréné dont tout le monde parle.

• Langue: Français
• Éditeur: JPJohnson Books
• Date de sortie: 11 déc. 2019
• ISBN: 9780463153062

J. P. Johnson

¡Hola! Soy Joan Pont, aunque publico algunas de mis obras como J.P. Johnson, encantado de conocerte. Vivo en la isla de Mallorca, la mayor de las cinco islas del Archipiélago Balear. Ese es el motivo por el que toda mi obra está impregnada de una "mediterraneidad" profunda y de una pasión desmedida por este pequeño trozo de tierra rodeado de agua salada. Me encanta el mar, practico el surf y el paddle surf y me indigna ver cómo estamos destruyendo este Mediterráneo que conforma el germen de nuestra existencia. Cada vez hay más plásticos y menos peces, pasan barcos a mi lado echando humo de sus motores arrastrando redes kilométricas que destrozan los fondos mientras grandes yates fondean sobre praderas de posidónea y al levar las anclas destruyen estas plantas que son los pulmones del mar. Por eso un día me puse a escribir "La venganza de la Tierra. Mare Nostrum". Porque, tal como explica Lovelock, algún día Gaia, la Madre Naturaleza, acabará con nosotros. En mi novela Gaia nos da un aviso que acaba con la mayor parte de la Humanidad, pero concediéndonos una segunda oportunidad que, como se ve al final, no será entendida por todos. Pere Quetglas sí lo entiende, y su cometido será, a partir de ahora, concienciar a los que han quedado para que no vuelva a repetirse. Mi última obra es "El Quinto Origen. Stonehenge". Tengo que confesarte que estoy completamente enganchado a ella. Me apasiona la historia de los seres inmortales, Jesús y Lucius, que construyen monumentos y luchan entre ellos a lo largo de la Historia. Al mismo tiempo me he enamorado de Mamen, una mujer increíble. En estos momentos estoy terminando la segunda parte de El Quinto Origen, llamada Nefer-Nefer-Nefer. Pero habrá más. Por supuesto que sí. Mi ilusión por la literatura nunca se va acabar, es algo que llevo infiltrado en la sangre, y la culminación de mi trabajo es que te guste mi obra, querida lectora, querido lector, que te enamores de Odisea Pascual y de Mamen Torres, tal como he hecho yo, que llores con Joanet y con Cristian, y que te quedes boquiabierto con la figura de Jesús a través de la historia de la Humanidad. Muchas gracias por leerme. Un gran abrazo.  

Aperçu du livre

LA CINQUIÈME ORIGINE.

Genèse

J. P. JOHNSON

La Cinquième Origine. Genèse

J. P. Johnson / Joan Pont Galmés[2019)

Tous droits réservés.

Pour ma femme et mon fils, mon univers, ce qui me rend immortel.

Hébreux 11 : 5

"Par sa foi, Hénok a été transposé pour ne pas voir la mort, et il ne l'a pas trouvé, parce que Dieu l'a transposé"

Genèse 5 : 22:30

Et Hénoc marcha avec Dieu, après avoir engendré Mathusalem, trois cents ans

Hénok marchait avec Dieu, et il a disparu, parce que Dieu l'a pris

Mathusalem vécut, après avoir engendré Lamek, sept cent quatre-vingt-deux ans

Et Lémec vécut, après avoir engendré Noé, cinq cent quatre-vingt-quinze ans

1. Île de Majorque - Port de Sóller - Mamen Torres - Toni Figueroa - Il y a un combat - J'ai créé un enfer - Et je suis un démon en est sorti.

Ce jour-là, l'après-midi au port de Sóller se déroulait normalement jusqu'à ce que Mamen Torres et Toni Figueroa fassent irruption dans l'hôtel Eden (la famille de Mamen possédait l'établissement), se rendent au comptoir du bar en riant fort et demandent deux cocktails Red Sniper. Lucius Umbert, assis avec les coudes appuyés sur la barre à côté d'un petit ventilateur qui tournait en silence pendant que les mouches bourdonnaient excitées par la chaleur et frappaient contre les fenêtres, était à quelques pas de là.

_ Je peux ouvrir le rideau ? _ dit soudain Lucius, son visage, asymétrique et sillonné de cicatrices, vers la lumière.

Le serveur hocha la tête. Le rideau était une lourde toile. Lucius l'a ouvert. Des rayons de soleil brillants pénétraient dans les locaux. Mamen Torres se plaignait d'être ébloui. Toni Figueroa rétrécit également les yeux et fixa son regard sur le visage de Lucius, bougeant ses mâchoires comme si elles ordonnaient et classifiaient les pensées avant de les envoyer à son cerveau.

Quelque temps plus tard, Lucius, ses jointures ensanglantées et une coupure laide sur le sourcil gauche d'où coulait un épais jet de sang, s'arrêta et regarda Toni, qui était allongé sur le sol, et sentit, d'une manière dramatique, qu'il avait eu trop de chance.

2. Toni appelle Gonzalez - Bruits sous-marins - Chou-Chou - Vous trouvez votre plus grand adversaire quand vous pensez que cette partie de votre vie est déjà passée.

Trois heures plus tard, Toni décrocha le téléphone, demanda à parler à Gonzalez par une ligne codée et lui raconta pendant vingt secondes ce qui s'était passé. Gonzalez semblait irrité, mais il a dit qu'il s'en occuperait et que cela prendrait quinze minutes, tout au plus. Puis Toni leva les yeux et observa la baie de Port Sóller avec ses yeux aiguisés. Le soleil se couchait. Tout était linéaire. Le port ressemblait à une carte postale ancienne. Toni n'était pas un homme très grand, mais il avait une forte constitution et une poitrine d'haltérophile. Ses cheveux étaient gris et ses yeux étaient brun très foncé avec une ombre de pigmentation sur chacun d'eux.

_ Qui êtes-vous ? Et qu'est-ce que tu veux de moi ?

Malgré cet insupportable larmoiement dans ses tempes, il n'arrêtait pas de penser au type qui l'avait attaqué à l'hôtel.

Soudain, son téléphone portable s'est mis à bourdonner sur la table.

_ Qu'avez-vous trouvé ? _ répondit-il. La voix austère de Gonzalez avait maintenant un ton plus calme.

_ Rien, un autre ufologue.

_ Seulement'autre' ?

_ Un de plus... Cet endroit va se remplir d'amateurs si on ne se dépêche pas de trouver quelque chose... Tout le monde parle déjà de ces bruits sous-marins...

_ Je ne pense pas que ce soit un de plus.

_ Restez calme, ça n'a pas d'importance, ça ne semble pas prémédité. Il vient d'arriver du Mexique, il a écrit trois romans de merde et il n'a qu'une poignée d'euros sur son compte en banque.

_ Ce n'est pas assez pour moi...

_ Faites ce que vous voulez, mais de notre côté, il n'y a rien. Nous la fermons, il y a d'autres priorités. Tu dois te concentrer sur l'opération de demain...

_ Ça ne me convainc pas.

_ Pourquoi ?

_ Le type savait que j'arriverais. Il m'attendait. Je l'ai vu depuis le début.

_ Le problème peut être la femme. Nous vous en avertissons déjà.

_ Je ne pense pas...

Gonzalez se tut. À ce moment-là, Toni l'imaginait enlever ses lunettes, les nettoyer avec un morceau de daim et les remettre dans ses petites oreilles.

_ D'accord, je vais vérifier encore une fois... Mais maintenant, concentrez-vous sur ce que je vous ai dit. Le Premier ministre demande des résultats. Il vous reste deux mois, sinon j'enverrai des renforts.

Toni revint pour marcher le regard par l'arc de lumière qui encadrait le boulevard de la plage. Il se sentait bizarre, assez étrange. Intui que dans cette région des Baléares commençait un processus dans lequel beaucoup de gens allaient dans des directions différentes à partir de points de départ différents pour accomplir des missions qu'ils pensaient comprendre. Et il ne voulait pas finir comme l'un d'eux. Non, pas cette fois...

Soudain, un vertige intense l'obligea à s'appuyer sur le mur. Oh, les derniers jours ont été très durs, oui monsieur! La fille avec qui il sortait dernièrement, Mamen Torres... Elle n'en a jamais eu assez, elle a toujours voulu plus d'alcool, plus de cocaïne et plus de sexe.

Maintenant, revenant au présent et regardant de nouveau par la fenêtre les éclairs intermittents et langoureux du phare de Sa Creu qui ferme la baie, Toni se demanda si la conscience pouvait devenir une maladie et conclut que chez un homme anormal, peut-être oui ; chez un homme équilibré, plein de santé, de réflexes normaux, il ne le croit pas. Il ne s'était pas rasé depuis deux jours et ses yeux, obscurcis par la lumière des plafonniers, étaient couverts de nuages. Pendant un instant, il avait l'air d'un homme qui avait oublié où il était.

Soudain, sa mâchoire craqua comme si elle se désintégrait. Cela allait sûrement lui faire beaucoup de mal le lendemain avec le mouvement du navire. Il devait être à neuf heures du matin à la base navale située à l'extrémité nord du port et entreprendre une mission de reconnaissance pour les plongeurs de la Marine afin d'enquêter sur des bruits étranges qui avaient été entendus depuis un certain temps dans un endroit voisin appelé Cala Tuent. Tout avait commencé il y a environ quatre mois, lors des manœuvres des Brilliant Mariner de l'OTAN au nord des îles Baléares. Quelque chose commençait à interférer avec les systèmes de contre-mesures et d'autoprotection pour les navires de surface et les systèmes d'alerte pour les sous-marins. Jusqu'à présent, les spécialistes n'avaient pas été en mesure d'en découvrir l'origine, mais les