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Les cinq yeux de l'abeille
Les cinq yeux de l'abeille
Les cinq yeux de l'abeille
Livre électronique241 pages3 heures

Les cinq yeux de l'abeille

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À propos de ce livre électronique

Une série de membres influents de l’économie mondialisée sont victimes dans leur résidence Azuréenne d’un œdème de Quincke consécutif à une piqûre d’abeilles. Un enquêteur local qui s’intéressait à l’affaire est retrouvé mort noyé dans le port de Nice. Un mystérieux personnage, dont le nom d’emprunt est le commissaire Perruti, et qui dépends d’une officine chargée des affaires délicates, va alors mener l’enquête. Un polar Nissart qui mêle l’histoire contemporaine et le conte.
LangueFrançais
Date de sortie11 juin 2014
ISBN9782312027937
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    Les cinq yeux de l'abeille - Barbajohan

    cover.jpg

    Les cinq yeux de l’Abeille…

    Barbajohan

    Les cinq yeux de l’Abeille…

    LES ÉDITIONS DU NET

    22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    © Les Éditions du Net, 2014

    ISBN : 978-2-312-02793-7

    « Tu peux serrer dans ta main une abeille jusqu’à ce qu’elle étouffe. Elle n’étouffera pas sans t’avoir piqué. C’est peu de choses, mais si elle ne te piquait pas, ça fait longtemps qu’il n’y aurait plus d’abeilles. »

    Anonyme

    Toute ressemblance avec des faits ou des personnages existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence. Cette œuvre n’est que pure fiction imaginative à la manière d’un conte dont l’auteur est familier.

    D’ailleurs si quelques lecteurs voulaient en vérifier le contenu totalement fantaisiste, sur les moteurs de recherches des réseaux internet qu’ils n’hésitent pas.

    Toutefois l’auteur se décharge de toutes responsabilités vis-à-vis des conséquences auxquelles ils pourraient être exposés postérieurement à leurs recherches.

    Kerry John adorait ce coin de côte d’Azur, le grand pin maritime qui lui faisait de l’ombre, cette vue sur la mer, le chant des cigales qui succédait au chant des oiseaux, ce calme et cette tranquillité qui permettait d’entendre à la fois le bruit des vagues et le bourdonnement des insectes sur les massifs fleuris du jardin méditerranéen.

    Le 20 juin 2015, le Directeur Général de Montango, Kerry John Fraley qui passait incognito ses vacances dans une grande propriété du Cap d’Antibes fut retrouvé mort dans son Rocking Chair au bord de sa piscine. Le médecin légiste de la police conclut à une mort provoquée par un œdème de Quincke consécutif à cinq piqûres d’insecte. En effet on retrouva deux dards encore plantés sur son cou et les coupables sous forme de trois abeilles mortes à proximité.

    L’ambassade des Etats-Unis dépêcha immédiatement ses meilleurs éléments du FBI afin de s’assurer de la qualité de l’enquête menée par leurs collègues français. L’autopsie réalisée par un éminent professeur venu de Paris à l’hôpital Pasteur confirma les premières constatations qui furent approuvées par les autorités américaines elles-mêmes.

    Ce n’est qu’à la sortie de l’hôpital qu’un journaliste local, demandant quelques détails a l’inspecteur Pastoreli fit une réflexion bizarre. « Pétan, c’est la série la semaine dernière, c’était le patron d’ASEVA à son Club de Golf à Villeneuve et la semaine d’avant le commissaire Européen Fratellini qui organisait un barbecue avec des amis dans son domaine de Biot. »

    Ce n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd…

    Dans la semaine qui suivit Pastoreli fit des recherches dans la presse régionale quotidienne et contacta les hôpitaux. Sur l’année en cours, une quinzaine de personnalités étaient décédées suite à un œdème de Quincke consécutif à une piqûre d’insecte et plus particulièrement à une piqûre d’abeille. On comptait même un ancien ministre de l’agriculture reconverti dans le lobbying européen.

    Cela faisait beaucoup trop de coïncidences…

    Une partie de ces victimes étaient d’ailleurs passées de vie à trépas entre la Côte d’Azur, le département du Var et celui des Alpes de Hautes Provences. Ce qui confirmait l’attirance de cette région et de son climat saint pour tout un tas de gens importants et discrets de l’économie mondiale. Cela dit au vu de la densité de personnalité de cet acabit sur cette portion de territoire dans la période allant de fin Mai jusqu’à mi-septembre : il n’y avait rien de surprenant. Les faits-divers de la période confirmaient qu’il y avait plus de chance de voir un accident entre une Porche et une Ferrari sur certaines routes secondaire, ainsi que quelques accidents de piscines, voire de tomber d’un yacht, que partout ailleurs dans l’hexagone.

    Mais quels étaient les points communs entre toutes ces victimes ?

    Une rapide étude des communiqués de presses et des moteurs de recherche sur Internet permettait de se faire une première opinion.

    Bien sûr certains avaient dû lier connaissance en parcourant le Monde des Affaires, les Clubs très fermés comme Davos (2), le groupe Bilderberg (3), l’Open Society Institute (4), invités à divers colloques dont ceux qui sont organisés par le Center for the Study of International Communications (5), la Fondation Ford (6), la Tides Foundation (7) etc….

    Certains avaient laissé quelques traces dans les rubriques peoples, mais d’autres au contraire étaient d’une discrétion médiatique absolue, tout juste apparaissaient-ils sur les organigrammes confidentiels du Nyse (8) ou du Nasdaq. (9)

    Des points communs, ils en avaient tous : celui d’avoir fait de hautes études, d’avoir brillamment réussi dans le monde des affaires, d’être riches et d’avoir l’oreille des dirigeants politiques et économiques de la planète.

    Tout ça c’était bien beau, mais pour faire une enquête et obtenir quelques moyens et facilités, la mise en exergue d’hypothèses et de coïncidences, ne suffirait pas.

    Mais Pastoreli était un expert du système D, aussi se souvint-il de l’existence de l’IPA (l’International Police Association) (1) qui permettait de solliciter des services auprès de certains collègues étrangers sans passer par les réseaux officiels.

    Ainsi, il expédiât plus d’une centaine d’e-mail auxquels il commença à recevoir des réponses.

    Bien sûr, il lui fallut faire appel à un service de traduction en ligne afin notamment de traduire certaines demandes en Anglais qui était la langue la plus usitée.

    Mais il n’apprit rien de plus que sa documentation ne lui avait procuré sinon quelques conduites en états d’ivresse et quelques affaires de mœurs ou des rumeurs de prises illégales d’intérêt.

    Mais bon, tout ceci occupait l’Inspecteur Pastoreli qui vivait seul, sa femme ayant quitté ce monde voilà plus de deux ans suite à une longue maladie et ses enfants résidaient aux Canada. Après tout, être mit en temps partiel pour attendre une retraite bien mérité lui pesait un peu. Hélas, l’inspecteur Pastoreli, ne connaîtrait pas les joies de la retraites, car il avait l’habitude le soir de promener son chien le long des quais de la jetée du port de Nice et l’on repêcha son cadavre.

    L’enquête diligenté par ces collègues conclu à ce qu’en promenant son chien au bord de l’eau, le chien avait dû voir quelque chose et tenter de se sauver. L’inspecteur Pastoreli s’était entortillé les pieds dans la laisse, avait perdu l’équilibre, était tombé à l’eau et s’était noyé entraînant son chien dans la mort.

    L’autopsie confirma la thèse des policiers.

    Ainsi un public ému constitué d’anciens collègues et de nombreux habitants du Bd Stalingrad assistèrent à ses obsèques à l’église du Port. L’inspecteur Jean Pastoreli avait émis le vœu d’être incinéré et l’on respecta ses dernières volontés, incinérant avec lui son fidèle compagnon jusque dans la mort. On évoqua son dévouement, ses états de service, son engagement dans le milieu associatif, puis tout le monde se retira et on mit en route le crématoire.

    Le lendemain, un ami à lui, Antoine Massiera, patron pêcheur à la retraite, se présenta au crématorium pour récupérer l’urne. Il ressortit installa l’urne entre deux coussins à l’arrière de sa vieille 4L et ouvrit la porte côté conducteur pour y prendre place, enfin il démarra et pris le route du cimetière de l’Est. La famille Massiéra disposait au funérarium d’une concession, et héberger Jean Pastoreli pour l’au-delà était bien un dernier service que son ami Antoine pouvait lui rendre.

    Arrivé au cimetière, il se présenta au bureau, annonça le but de sa visite et l’employé des cimetières lui répondit : « La plaque a été ouverte, Monsieur, vous pouvez y déposer l’urne. Elle sera re-scellée dans l’après-midi, vous connaissez l’emplacement ? »

    – « Oui, bien sûr, merci Messieurs. »

    Antoine, parcouru les allées un peu perdu dans les souvenirs qui le rapprochaient de son défunt ami. Arrivé sur place, il se servit de l’escabeau mis à disposition et mis l’urne dans la niche funéraire en hauteur. Puis, il redescendit et médita… Sa méditation fut interrompue.

    – « Veuillez m’excuser, Monsieur, mais je suppose que vous étiez un de ses amis. »

    – « Oui, en effet. »

    – « Je me présente, commissaire Perutti. J’étais un ancien collègue de l’inspecteur Pastoreli,

    J’étais aux obsèques, hier. Vous ne m’avez pas reconnu ? »

    – « Non, je suis désolé, il y avait beaucoup de monde. Et puis l’émotion, vous comprenez. »

    – « J’ai été muté plusieurs fois et j’avais presque perdu sa trace. Que pourrais-je faire pour lui rendre un dernier service ? »

    – « Ben, le problème, c’est que il va falloir déménager toutes ses affaires. L’appartement était en location et ça fait un moment que le proprio lorgnait dessus pour y faire des travaux et y installer son fils, sa belle fille et leurs enfants. Il avait un copain à lui, Emile Giordanengo qui sur les hauteurs de St Isidore possède encore un vieux hangar agricole, dans lequel on pourrait entreposer ses affaires, mais il va falloir trouver une camionnette et des bras. »

    – « Aucun, problème cher Monsieur, je dispose de temps et justement d’un ami à St Laurent du Var qui possède une fourgonnette. Échangeons nos numéros de téléphone et organisons les choses. »

    – « Ça me lève, une épine du pied, je vous remercie. »

    – « Mais de rien. C’est quand même triste qu’il ait fini comme cela a quelques mois de la retraite. Être aussi près du bord du quai et se prendre les pieds dans la laisse du chien, c’est vraiment un manque de chance. »

    – « Oui surtout qu’il avait le pied marin, le Jean. On en a fait des sorties à la pêche avec mon pounchu, par tout temps. Et croyez- moi, il avait l’œil et l’équilibre, jamais il se serait pris les pieds dans un batafieu. »

    – « Bien, je ne vais pas vous importuner plus longtemps, n’hésitez pas à m’appeler. Au revoir. » Et il lui tendit la main que le vieux pêcheur serra franchement.

    Le commissaire Pérutti après avoir quitté son chauffeur, flâna un peu sur le port, monta jusqu’à la colline du château puis redescendit par le vieux Nice jusqu’à la Place Rossetti où il prit un sorbet chez Fenocchio.

    Il se dirigea ensuite vers la place St François, traversa et coupa par l’église du vœu. Enfin il arriva à l’arrêt Giofredo et pris le 15 qui montait à Cimiez.

    Il descendit boulevard de Cimiez, où il se présentât à la réception de l’hôtel Floride.

    – « Bonjours, je suis Monsieur Pérutti avec deux T, on a dû réserver une chambre pour moi, depuis Paris. »

    – « Un petit instant, je regarde… tout à fait Monsieur Pérutti, chambre 7. Vous avez des bagages ? »

    – « Ils me seront livrés dans la soirée. »

    – « Voulez-vous prendre disposition de votre chambre de suite ou prendre un rafraîchissement offert par la maison sur la terrasse ou dans le salon. »

    – « Je vous remercie, mais je préfère monter directement dans ma chambre. »

    – « Aucun problème, Monsieur, voilà votre clef, troisième étage, chambre 7, vous pouvez prendre l’ascenseur où les escaliers. »

    – « Merci, beaucoup, Madame. »

    – « Dînerez-vous ici ce soir ? »

    – « Non, je suis attendu des amis passeront me prendre. »

    Pérutti monta les escaliers, ouvrit la porte de sa chambre, et se jeta sur le lit.

    La literie est excellente, la chambre est climatisée et parfaitement isolée des bruits extérieurs, mais le décor n’est plus celui d’antan. Trop moderne, trop fonctionnel, trop clean à mon goût.

    Enfin le cadre reste exceptionnel. Il n’a pas trop changé. Cela reste un des derniers petits hôtels de charme de Nice.

    Son téléphone portable sonna : « Oui, je vous écoute Pérutti à l’appareil. »

    – « Monsieur, le commissaire Pérutti ? »

    – « Oui, lui-même, je vous écoute. »

    – « C’est Antoine Massièra, le pescadou, écoutez, je suis repassé par l’appartement de Jean Pastoreli. Une bande de racaille du quartier a dû apprendre qu’il était mort, ils ont défoncé la serrure et ont tout saccagé. Mais ils ont dû être dérangé, ils n’ont rien pris, même pas son vieil ordinateur ou son poste de TV. Qu’est-ce que je dois faire, prévenir la police ? »

    – « Je m’en charge, Monsieur Massiera. Si vous téléphonez-vous, ils passeront quand ils en auront le temps, et vous allez perdre le vôtre à les attendre. Refermez la porte et rentrez chez-vous. »

    – « Oui, mais si entre temps des squatteurs y entrent. »

    – « On les fera sortir, illico presto, n’ayez aucune inquiétude. »

    Puis il prit son second téléphone portable et composa un numéro.

    – « Rang, ici, Perutti, vous passerez me prendre plus tard. Prenez-vos dispositions pour aller le plus vite possible à l’appartement de feu l’inspecteur Jean Pastoreli. Il semblerait qu’il ait reçu de la visite. Mais je doute que ce soit des petits malfrats. Démérdez-vous pour embarquer son vieil ordinateur et vérifier que quelqu’un n’a pas fait la copie de son disque dur. »

    – « Ok patron, mais si on tombe sur une patrouille de locaux.

    – « Tachez de ne pas vous faire prendre, sinon jouez le grand jeu et faites-vous reconnaître après des hautes autorités dans la discrétion. »

    Le capitaine Rang et ses deux complices, firent demi-tours, se faufilant entre la voie piétonne, le passage des voitures et la voie du tramway, puis filèrent en direction du port.

    Ils laissèrent la voiture en double file, boulevard Stalingrad, warning en route et montèrent quatre à quatre les escaliers de l’immeuble de l’ex-inspecteur.

    Ils constatèrent évidemment la mascarade du fric-frac. Ils s’emparèrent de l’ordinateur et s’apprêtaient à redescendre lorsqu’ils entendirent une course et des discutions dans les escaliers.

    – « Laissez la police faire son travail, messieurs-dames, rentrez chez-vous et enfermez-vous. »

    – « Je crois qu’on va avoir de la visite, dit Rang. Aller on va leur jouer symphonie pour fort Chabrol en Do Majeur. »

    En effet sur les 600 caméras de vidéoprotection installées par le Princesident de la Métropole NCA, quelques-unes avaient captées, le comportement de l’automobile que conduisait le capitaine Rang. Et aussitôt six voitures des cow-boys de la police municipale s’étaient mises en route pour les intercepter. La carrière des éléments de cette garde personnelle était fonction du nombre d’article paru dans la rubrique des fait-divers du torchons électoral local. Une photo avec bien en vue un à deux véhicules de la Police Municipale, c’était une prime et deux points d’assuré sur le carnet d’avancement.

    – « On sait que vous êtes là, alors sortez les mains sur la tête, ne faites pas les malins, l’immeuble est cerné. »

    Sans se laisser impressionner, Rang vira un chargeur entier de son Glock sur le haut de la porte.

    – « Putain, là c’est du gros chef, vaut mieux demander des instructions… »

    Néanmoins, un municipal plus teigneux que les autres, qui ne voyait son boulot qu’au travers des fictions télévisuelles, tira quelques coups avec son revolver depuis le couloir en direction de la porte de l’appartement.

    À ce moment-là en plus du Glock lui répliqua une rafale de mini-uzi.

    Un quart d’heure après, le quartier était envahi de véhicules de police, d’ambulance et même d’un fourgon CCF Moyen de lutte contre l’incendie suivit de la grande échelle.

    Une voix nasillarde émergea d’un porte-voix : « Ici le GIPN (10), l’immeuble et le quartier sont cernés, vous n’avez aucune chance de vous échapper. Qui êtes-vous ? Quelles sont vos revendications ? »

    Rang pris un accent des pays de l’Est, mâtiné d’une pratique de l’Anglais et répondis : » Nous avoirrr otages. Nous voulons négocier with directorrr départemental off sécurity piublic and with procurator. Iff dans 5 miniut nous n’avons pas rrréponse, we kill le prrremier otage. Et n’essayez pas de nous fucker, we ave drwa ceinturrres de Semtex et monoghe grrrenades. » *

    Moins de trois minutes plus tard, la réponse tombait : « Les interlocuteurs que vous avez demandés seront là dans dix minutes. »

    – « Bon, qu’est-ce qu’on fait chef maintenant. » dit un des hommes à Rang.

    *Nous avons des otages, nous voulons négocier avec le Directeur Départemental de la Sécurité Publique et avec le Procureur. Si dans 5 minutes, nous n’avons pas de réponses, on tue le premier otage. Et n’essayez pas de nous baiser, nous avons deux (russe) ceintures de Semtex (C4 Tchèque) et beaucoup (Russe) de grenades.

          – « Rien, on attend, tant qu’ils n’ont pas identifiés les otages et les preneurs d’otage, il ne tenteront rien. Ce qui les intéresse c’est de savoir à qui ils ont affaire pour orienter la négociation et mettre leur dispositif en place. »

    Dix minute plus tard dans le porte-voix : « Je suis le directeur départemental de la sécurité publique, vous vouliez me parler. Quelles sont vos revendications ? »

    Rang répondit à nouveau « On les as iscrites sur un bout de pipier. On va vous li faire passi. Un outage, il va apparaître à la porte, s’il tente quoi que, we kill. Il va vous li faire passi dans… une chissoure, le message. »

    – « Soit, je vous… compris… nous attendons. »

    Le lieutenant Morzadec, la tête encapuchonnée dans son blouson apparut à la porte sous la menace d’une arme. Il se pencha gauchement en tremblant et envoya une chaussure dans la direction du palier du couloir.

    Malheureusement la chaussure passa à travers les barreaux de la rambarde et chuta dans la cage d’escalier. Ce fut la panique certains croyaient avoir affaire à une grenade et d’autres essayaient d’attraper l’objet volant. Une mêlée confuse s’en suivit, et enfin, satisfait de son interception, un homme du GIPN en tenue d’intervention ramassa l’objet, remonta fièrement les escaliers exhibant la chaussure et la remit immédiatement au Directeur de la police.

    Celui-ci mis sa main avec une certaine réticence dans la chaussure, et en extrait une feuille de papier qu’il déplia. Sur celle-ci était simplement noté un numéro de téléphone, et une phrase : « Suivez les instructions qui vous seront données et surtout n’intervenez pas. »

    Le DDSP (11) redescendit jusque dans la rue et s’engouffra dans le véhicule de commandement, qui était pourvu de tous les équipements de télécommunication indispensable.

    Il s’adressa à un des techniciens policiers assit face à un mur d’écran et trois claviers d’ordinateurs.

    – « Je vais composer un numéros de téléphone et m’entretenir avec une ou plusieurs personnes. Tachez de localiser l’endroit

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