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Douceurs des îles
Douceurs des îles
Douceurs des îles
Livre électronique257 pages3 heures

Douceurs des îles

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À propos de ce livre électronique

Un mauvais garçon milliardaire et un brillant artiste vont enfin rencontrer une femme à la hauteur lorsqu’ils vont tomber amoureux de la même femme indomptable. Ce qui suit sera une histoire d’amour passionnelle, des scènes de sexe bouillantes et une fin émotionnellement satisfaisante... Tout cela accompagnés d’une surprise.

JOANNA
Lorsque quelque chose de négatif se produit, les gens parlent toujours de partir au Canada. C’est une blague ? Il gèle là-bas. Joanna est bien trop futée pour faire ça. Non, elle se dirigea en direction des Bahamas. De belles plages relaxantes... Des natifs canons qui apprécient ses courbes... C’était exactement ce dont elle avait besoin.

Est-ce que quoi que ce soit aurait pu la préparer à ce qu’elle allait découvrir – Pablo, un artiste local incroyablement attirant, et Devlin, un mauvais garçon milliardaire qui navigue les îles en jouant au pirate ? Elle devait être folle d’accompagner ces deux hommes sur le yacht de Devlin pour une aventure d’île en île. Mais avec des yeux comme ceux de Devlin et un corps comme celui de Pablo, comment une femme pourrait-elle résister ?

PABLO
Si Pablo vivait dans n’importe quel autre endroit de la planète plutôt que cette petite île tropicale, il serait déjà un artiste de renommée mondiale. Ayant un excellent regard pour la beauté et la forme, il devient obsédé par Joanna à partir de l’instant où il la voit pour la première fois. Le problème est que son ami Devlin semble l’aimer aussi. Pablo ne pourra jamais lutter contre le yacht de Devlin et sa fortune de milliardaire, mais une fois sous le charme de la plus belle femme qu’il ait jamais vue, Pablo s’apprête à se battre pour Joanna... Même si cela implique de les accompagner tous les deux dans une aventure en bateau chargée en sensualité l’amenant bien plus loin que tout ce qu’il aurait pu imaginer.

DEVLIN
Lorsque Devlin rencontra Joanna, il sut immédiatement qu’il avait enfin rencontré son égal. Elle était magnifique, drôle et jurait comme un marin. Qui de mieux pour l’accompagner en mer ? D’accord, l’eau turquoise des Bahamas n’était pas exactement l’équivalent des sept mers. Mais lorsque vous naviguez à bord de votre yacht de dix-huit mètres hissant le pavillon pirate, vous pouvez appeler les choses comme vous le voulez. En fait, Devlin avait toujours obtenu ce qu’il voulait jusqu’à ce qu’il rencontre son ami beau à tomber, Pablo. La tension sexuelle entre les deux avait toujours été palpable. Et avec Joanna dans le mix, Devlin avait désormais un plan pour s’approprier son butin.

Additionnez des nuits torrides, de la piraterie en haute-mer et des retournements imprévus et vous obtenez de délicieuses douceurs des iles.

« Douceurs des îles » est une histoire d’amour multiple et bisexuelle ultra torride contenant des scènes Hf, HH, HFH, HHF très explicites. Et elle contient aussi un happy end à ne manquer sous aucun prétexte !

LangueFrançais
Date de sortie29 sept. 2019
ISBN9780463010341
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    Aperçu du livre

    Douceurs des îles - Alex Anders

    Chapitre 1

    (Joanna)

    Joanna tendit le bras en avant afin d’attraper son pied comme il lui était demandé. Une fois celui-ci dans à la main, elle le tira en direction de son corps. Martina, la monitrice, avait mis son pied derrière sa tête. Joanna ne se voyait pas faire de même. Elle ne se voyait pas arriver à faire de même un jour. Joanna avait bien plus de matière que Martina entre sa cuisse et sa jambe,  et celle-ci refusait obstinément de suivre ses directives.

    « Le yoga n’est pas un sport pour les rondes, » se dit Joanna.

    Alors que Joanna tenait son pied en essayant lentement de le tirer en direction de son visage, elle prit une seconde pour regarder autour d’elle. Tous les autres étaient minces, souffrants presque de malnutrition. Ils bougeaient avec une flexibilité que Joanna enviait et détestait à la fois. Il était clair qu’aucune de ces personnes ne respectait le croissant-beignet avec double glaçage autant qu’il le méritait. Et pour elle, cela était plus qu’une honte, cela frisait l’acte criminel.

    « A présent, levons-nous pour effectuer quelques saluts au soleil » déclara Martina à tout le monde.

    Joanna lâcha son pied et roula son arrière train bien rembourré. Puis elle se releva et se demanda à quel point elle avait fait une erreur en venant ici. Lorsqu’un malheur se produisait, la plupart des gens parlait de déménager au Canada. Joanna était bien trop intelligente pour faire ça. Il faisait bien trop froid au Canada. Au lieu de ça, elle avait déménagé aux Bahamas.

    Puisqu’elle ne connaissait personne ni rien au pays, elle réserva un séjour yoga de deux semaines à Paradise Island après avoir quitté son travail et son appartement. Elle ne connaissait rien au yoga ni à Paradise Island mais qu’est-ce qui pouvait arriver de pire ? Et bien, pas mal de choses.

    Ce n’était pas que l’île n’était pas magnifique. Mon Dieu, c’était le plus bel endroit que Joanna avait jamais vu. Ce qu’elle n’avait pas anticipé par contre, était le peu d’envie que les gens auraient de l’aider à satisfaire sa gourmandise. Non seulement cet endroit ne servait pas de viande mais en plus tout était cru et naturel. Et puisque Joanna n’avait jamais vu de croissant-beignet pousser dans la nature, elle imaginait qu’elle passerait ses vacances à ne rien manger d’autre que des salades.

    « Je dois partir d’ici », se dit-elle à nouveau.

    Alors que tout le monde se penchait pour poser leurs paumes contre le sol tel les membres d’une secte, Joanna regarda autour d’elle, récupéra son tapis de sol, et se dirigea discrètement vers la porte. Elle y était presque lorsque ses yeux tombèrent sur une personne qu’elle n’avait pas vu depuis sa position au centre de la pièce. C’était un homme qui ne ressemblait pas du tout aux autres yogis en vacances. C’était clairement un natif de l’ile.

    Elle ralentit, reconsidérant son envie de partie et le regarda plus en détails. Alors qu’il s’étirait torse nu devant elle, Joanna ne peut s’empêcher d’admirer les mouvements de ses pectoraux et de ses abdominaux saillants. Il était bâti comme une sorte de dieu des îles. Son bronzage travaillé et ses cheveux blonds colorés par le soleil n’étaient qu’une partie de son charme. Ses yeux bleus-gris et son visage plein de vie complétaient parfaitement ce tableau.

    Bien qu’elle n’ait été sur l’île que depuis quelques jours, cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas été touchée par quelqu’un d’aussi attirant. Elle aurait pu le déguster comme un eskimo. Il était presque une source de motivation suffisante pour la faire retourner s’étirer sur le tapis et reprendre le cours. Presque.

    S’approchant de la porte, elle décréta qu’elle avait raison pour la première fois. Le yoga n’était pas un sport pour rondes. Il fallait qu’elle parte d’ici.

    Elle quitta la petite pièce au sol recouvert de tapis et sortit sur le chemin en bois qui parcourait l’île. Tout le campus était recouvert de sable doux et blanc et de feuilles de palmier bougeant au gré du vent. C’était vraiment une ile paradisiaque. Et si ce n’était pas pour toutes ces séances de yoga, cela aurait été un endroit incroyable où passer ses vacances.

    Joanna continua à marcher le long du chemin en bois jusqu’à ce qu’elle finisse par atteindre la porte de sa petite chambre. La seule chose dont elle avait été satisfaite fut son choix d’une chambre individuelle. Elle ne s’imaginait pas passer ses deux semaines avec ces fous du yoga. Ils étaient gentils et tout, mais sérieusement, ils avaient besoin de se détendre un peu.

    Elle avait un plan pour le programme du reste de sa journée. Elle enleva son pantalon et son haut de yoga bien trop serrés et tendit la main vers son bikini bien trop petit et l’enfila. Bien sûr, certaines personnes diraient qu’une fille de son gabarit ne devrait pas porter quelque chose d’aussi léger mais qu’ils aillent se faire voir. Elle était en vacances dans un endroit appelé Paradise Island. Si elle ne pouvait pas s’afficher ici, où pourrait-elle le faire ?

    Elle enfila tout ce qu’il fallait, se regarda une deuxième puis une troisième fois dans le miroir et Joanna fut prête. Elle enroula un paréo autour de sa taille, attrapa une serviette et un livre puis sortit. Elle ne prévoyait pas vraiment de lire le livre, il était plutôt là comme accessoire.

    En réalité son plan était de s’allonger au soleil et d’aller mettre les pieds dans l’eau cristalline. Mais au cas où des hommes canons se promènent dans le coin, elle voulait faire bonne impression. Son choix de lecture ? ‘Comment Stella a repris les choses en mains. ‘ Joanna se disait que cela donnerait la bonne impression.

    Est-ce que Joanna avait besoin de reprendre les choses en main ? La vraie question était plutôt, est ce que Joanna avait contrôlé les choses ? Est que qui que ce soit a sa vie en mains à 23 ans ? Joanna ne pouvait pas en être sûre. Mais Joanna savait ce qu’elle aimait et cela ne la dérangeait pas d’en obtenir un peu plus.

    Après avoir dépassé la colline qui protégeait le campus de la bise maritime constante, Joanna sorti de la voûte des arbres et arriva sur la plage. Bien que ce soit l’hiver il faisait plus de 26° et grand soleil. Elle était vraiment dans un endroit magique bénit des dieux. Elle trouva un endroit situé juste à côté de la rive, étala sa serviette, posa son livre et s’allongea à côté de lui.

    Elle laissa la chaleur la bercer et se mit à réfléchir à ce qu’elle devrait vraiment être en train de faire. Elle n’était pas censée être en vacances, peu importe qu’elle en ait désespérément besoin. Elle devrait plutôt être à la recherche d’un travail et d’un appartement. Elle n’avait que quelques centaines de dollars et ils étaient censés lui durer plusieurs semaines. Après avoir payé son premier mois et son dernier loyer il lui restait à peine de quoi se nourrir.

    Mais c’était des soucis pour la Joanna du futur. La Joanna du présent avait besoin de passer un moment au soleil. Au bout de cinq minutes elle se tourna. Dix minutes plus tard, elle se leva, défit son paréo et se dirigea vers la mer.

    Aussi calme et silencieuse que pouvait être la plage d’habitude, ce n’était pas le cas aujourd’hui. Même si ce n’était pas quelque chose qui inquiétait Joanna. L’endroit restait assez plaisant. Mais elle devrait rester vigilante afin qu’aucune surprise ne se glisse dans son dos.  Elle se laissa flotter de haut en bas au rythme des vagues. Tant qu’elle restait loin de l’endroit où s’écrasaient les vagues, elle ne risquait pas d’être embarrassée.

    Elle s’avança jusqu’à avoir de l’eau jusqu’à la taille et elle regarda ses pieds. Ils étaient tous les deux visibles. En fait, l’eau était tellement claire qu’elle pouvait voir des petits poissons nager autour de ses jambes. Elle se demanda si cela devait la rendre nerveuse mais finit par décréter qu’elle pourrait les vaincre en combat si elle en était réduite à cela. Elle était bien plus dure à cuire que ce que la plupart des gens aurait pu penser. Et un poisson de la taille de sa main maudirait le jour où il avait décidé de s’en prendre à elle.

    Alors que Joanna réfléchissait aux nombres de poissons qu’elle pourrait combattre si elle le devait, son attention fut attirée par le centre de yoga alors qu’un gong retentit, indiquant la fin du cours. C’était sa chance de voir si le beau gosse séjournait au centre ou s’il habitait sur l’île. La seule façon d’accéder au centre avec des bagages était via bateau. Mais si vous vouliez aller là-bas à pieds, vous deviez passer par la plage. Ce chemin se situait à seulement quelques mètres de l’endroit ou Joanna avait posé sa serviette.

    Gardant les yeux fixés sur le chemin, Joanna se remit à nager. Sans se rendre compte que les vagues arrivaient de plus en plus haut sur son corps, elle le vit brusquement. Toujours torse nu, il passa par la plage pour tourner à droite en direction du principal complexe touristique de l’île.

    Joanna se demanda si elle devait essayer d’attirer son attention. Ce n’était pas uniquement parce qu’il était magnifique, bien qu’il soit incroyablement canon, il pourrait être un bon contact pour elle. Qui de mieux à qui poser des questions sur le marché immobilier local et les emplois disponibles qu’un habitant de l’île ?

    Rassemblant son courage, Joanna leva la main et lui fit signe. Il passait rapidement devant elle et ne la vit pas.

    « Est-ce que je devrais essayer de l’appeler ? » Se demanda-t-elle. « Et pourquoi pas ? »

    « Excusez-moi ! » Cria Joanna, espérant ne pas avoir parlé trop fort.

    Son plan fonctionna. Le bel homme s’arrêta et la regarda. Même à distance, Joanna était hypnotisée par son regard. Ce devait être le plus bel homme qu’elle avait jamais vu. Un sourire se dessina sur son visage et elle s’avança pour sortir de l’eau quand, sortie de nulle part, une vague arriva derrière elle et la reversa.

    L’instant d’avant elle flirtait avec succès avec un homme magnifique, et juste après elle avalait de l’eau et dégringolait sans parvenir à différencier le haut du bas. ‘C’est donc ça que cela fait d’être dans une machine à laver,’ se dit-elle. Et, alors qu’elle ne savait pas si elle reverrait la surface un jour, l’une de ses mains toucha le sable. Quelques instants plus tard, elle se retrouva un peu plus loin sur la plage, à côté de l’endroit où s’était trouvée sa serviette.

    Joanna recracha de l’eau puis ouvrit les yeux.

    « Tout va bien ? » Lui demanda l’homme agenouillé à côté d’elle.

    Toujours en train de tousser, il lui fallut un moment pour reprendre ses esprits. Lorsqu’elle y parvint, elle reconnut l’homme. C’était cet homme magnifique. Il venait de la voir se faire renvoyer sur la plage par une vague comme une vulgaire baleine. Cela aurait pu être le moment le plus embarrassant de la vie de Joanna. Cela aurait pu mais ce n’était pas le cas.

    « Tout va bien mademoiselle ? » demanda à nouveau l’homme.

    Reprenant son souffle, Joanna leva les yeux vers son visage. Ses yeux étaient réellement hypnotiques. Elle resta allongée à le regarder tout en se demandant s’il allait lui faire du bouche à bouche. Lorsqu’elle vit qu’il ne semblait pas bouger en direction de ses lèvres, elle se décida plutôt à répondre à sa question.

    « Est-ce qu’elle allait bien ? » Se demanda-t-elle.

    Elle vérifia ses pieds puis remonta vers ses jambes, tout semblait en ordre. Continuant à remonter elle eut l’impression d’avoir été égratignée au niveau du ventre mais sans que cela soit suffisant pour faire une plaie. Réalisant qu’elle n’avait pas perdu un doigt ou une main elle était prête à se déclarer apte au service lorsqu’elle remarqua qu’il lui manquait quelque chose. Ou diable se trouvait son haut de bikini car une chose était certaine, il ne couvrait plus sa poitrine ?

    Avec un petit cri de surprise, Joanna se précipita pour couvrir sa poitrine de ses mains. L’humiliation lui monta jusqu’au visage. Elle lâcha un petit cri de terreur lorsqu’elle vit les yeux de cet homme magnifique. Lorsqu’il se mit à rougir, elle réalisa qu’il avait déjà probablement tout vu.

    « Oh mon Dieu, où est mon maillot ? » Gémit Joanna.

    Apparemment, l’inquiétude de l‘homme avait disparue car il semblait à présent se retenir de rire.

    « Ce n’est pas drôle, » déclara Joanna.

    « Vous avez raison,  ce n’est pas drôle, » dit-il avant de craquer face à l’absurdité de la situation.

    Elle pouvait voir qu’il n’y avait pas de méchanceté chez lui mais quand même, cela restait humiliant pour elle. Il ne devrait pas rire.

    « Vous êtes toujours en train de rire, » lui dit-elle.

    « Vous avez raison. Je vais m’arrêter. Je dois juste me sortir cette image de la tête. »

    Alors qu’il fermait les yeux et eut un nouvel éclat de rire Joanna décida que c’était plus qu’elle ne pouvait en supporter. La main toujours posée sur sa poitrine, elle se leva et regarda autour d’elle à la recherche de son haut perdu. Elle le vit à une dizaine de mètres en direction du rivage en train d’être secoué par les vagues alors que sa serviette et son livre était dix mètres dans l’autre direction. C’était la chose la plus gênante qui lui soit jamais arrivée. Sans aucun doute.

    Alors qu’elle essayait de décider ce qu’elle devrait aller chercher en premier, l’homme magnifique prit la parole.

    « Laissez-moi aller vous chercher ça, » dit-il, essayant de se faire pardonner.

    Toujours paralysée par l’humiliation, Joanna resta ou elle était tout en regardant l’homme au corps de rêve partir à la chasse de son haut de bikini le long de la côte. C’était tellement typiquement masculin d’aller chercher ça en premier. La serviette aurait pu la couvrir complètement. Le haut de bikini couvrirait moins de choses que ses mains.

    « Je l’ai, » dit-il en soulevant le bout de tissu au-dessus de sa tête en un geste de victoire.

    Revenant en trottinant il lui tendit puis parti galamment à la poursuite de sa serviette et de son livre dans la direction opposée. Il combattit les vagues pour les récupérer, les saisit ainsi que son paréo et lui ramena toute ses affaires.

    « Tenez, » dit l’homme joyeusement. « Je ne sais pas trop à quel point ils vous seront utiles. »

    Joanna lui arracha des mains ce que l’homme avait transformé en une grosse boule humide. Elle ouvrit la bouche pour répondre quelque chose puis remarqua à nouveau le grand sourire sur son visage. Elle aurait probablement dû le remercier. Elle ouvrit même la bouche pour le faire. Mais quand rien ne sortit, elle mit cela sur le compte de son sourire bien trop visible.

    Sans dire un mot, Joanna se détourna de lui et se dirigea vers sa chambre.

    « Ecoutez, je suis désolé, » insista-t-il. « Je n’aurais pas dû rire. »

    « Non, vous n’auriez pas dû, » dit-elle en retrouvant sa voix.

    « Vous avez raison. Laissez-moi me faire pardonner. »

    Joanna ralentit son allure. Elle se retourna et lui fit face pour faire le poids de son humiliation contre tout ce qu’elle voulait. Elle ne savait pas trop si elle pouvait accepter son offre après ce qu’il avait vu et fait, elle prit la parole pleine d’appréhension.

    « Et comment allez-vous faire cela ? »

    « Avez-vous eu l’opportunité de visiter l’île ? » Offrit-il de façon très tentante.

    « Pas encore, » admit-il retenant brusquement son souffle.

    « Alors laissez-moi me faire pardonner en vous faisant visiter le coin, » dit-il avec un sourire malicieux.

    Joanna le regarda, hésitante. C’était ce qu’elle avait voulu. Dans n’importe quel autre cas, cela aurait été parfait pour se faire pardonner, mais il était canon et il avait vu le moment le plus embarrassant de sa vie. Comment était-elle supposée dépasser tout cela ? Lorsqu’il tendit le bras et lui toucha le bras en disant « s’il vous plait, » elle commença à comprendre comment.

    « Vous me ferez visiter l’île ? »

    « Si c’est ce que vous voulez, alors bien sûr. »

    Joanna ne voulait pas paraitre trop excitée à cette perspective. Après tout, elle devait toujours lui montrer qu’il avait fait une erreur en riant d’elle. Elle voulait qu’il sache qu’il allait falloir plus qu’un tour de l’île pour qu’elle oublie cela. Mais en sentant sa main toujours posée sur son bras, elle dû reconnaitre qu’il n’allait probablement pas falloir beaucoup plus.

    « Très bien. Je vous laisserais vous faire pardonner. »

    « Parfait. »

    « Mais je ne veux pas que vous me fassiez faire une visite parce que vous vous sentez désolé pour moi ou autre chose, » dit Joanna se sentant brusquement gênée par cet arrangement.

    « Non, ne vous en faites pas pour ça. Vous m’avez donné une excuse parfaite. Vous étiez dans ce dernier cours de yoga, pas vrai ? Vous êtes celle qui est partie ? »

    Joanna sentit ses joues rougir. « Ouais, c’était moi. Je crois que je ne suis pas vraiment une yogi, » admit-elle.

    « Je pensais bien que c’était vous. Dès que je vous aie vue, j’ai cherché une excuse pour vous faire visiter le coin. Vous venez de me faciliter les choses, » dit-il en souriant à nouveau.

    Joanna ne pouvait pas se mentir, sa réponse lui plaisait. Aussi malheureuses soient les circonstances du début de leur relation, elle sentait qu’elle prenait une tournure très agréable. Avec un sourire, elle continua d’avancer en direction du chemin en bois, le sentant continuer dans son sillage. Est-ce qu’il prévoyait de la suivre dans sa chambre ? C’était un petit peu présomptueux de sa part, mais se sentant un peu excitée par l’idée, Joanna ne l’arrêta pas.

    « Comment vous appelez-vous ? » lui demanda l’homme derrière elle.

    Joanna se sentit à nouveau un petit peu gênée, réalisant qu’elle venait d’accepter une visite de la part d’un homme dont elle ne connaissait même pas le nom. »

    « Joanna. »

    « Ravi de faire ta connaissance Joanna. Je m’appelle Pablo. C’est votre première fois dans les Bahamas ? »

    Joanna voulait continuait à faire semblant de lui résister mais elle n’y parvenait pas. Il était trop beau et beaucoup trop gentil.

    « C’est la première fois. »

    « Tu es ici pour combien de temps ? »

    C’était une excellente question. Joanna voulait rester ici pour le reste de sa vie mais elle avait un billet de retour dans dix jours. Acheter un aller-retour était obligatoire.

    « Deux semaine, peut-être un peu plus. »

    « Cool. Et d’où viens-tu ? » Demanda Pablo.

    « De Caroline du Nord, » déclara Joanna.

    « C’est trop cool, » s’exclama Pablo.

    « C’est pas mal. Je crois que je préfère cet endroit. »

    « C’est sympa par ici. Tu devrais définitivement rester un peu. »

    «Alors que Joanna s’approchait de sa porte, elle se demandait si elle devait ou non l’inviter à rentrer. Serait-il malpoli de le laisser dehors à attendre alors qu’elle se changeait ? Peut-être. Mais il l’avait déjà vue torse nue. Qu’est ce qui pouvait arriver de pire ?

    Joanna ouvrit la porte et le laissa la suivre à l’intérieur. La pièce n’était pas grande mais il pouvait s’asseoir quelque part. Il allât directement vers la chaise en plastique et se mit à l’aise.

    « Je vais devoir me changer, donc je vais avoir besoin que tu regardes ailleurs, » dit Joanna essayant de cacher à quel point la situation devenait intrigante.

    Sans résistance, Pablo tourna la tête.

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