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Dr Medusa
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Livre électronique68 pages1 heure

Dr Medusa

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À propos de ce livre électronique

Après sa soirée «mondaine», Stella est bien décidée à se tenir loin des ennuis. Hélas, les ennuis ont le chic pour la poursuivre. Elle tombe entièrement sous le pouvoir d'une Aki Rhys assoiffée de vengeance et, comme si ça ne suffisait pas, son uniforme disparaît. Trouvera-t-elle une alliée en la personne du dr Medusa, une mutante mystérieuse qui cache son visage derrière un masque?

Un septième épisode très chargé pour la série culte d'Annie May.

LangueFrançais
ÉditeurPhilippe Roy
Date de sortie1 août 2019
ISBN9780463036433
Dr Medusa
Auteur

Annie May

Le jour, Annie May est une agente du bureau au-dessus de tout soupçon. La nuit, quand les enfants sont couchés, elle met en scène ses fantasmes dans des histoires abracadabrantes où se mêlent monstres, mutants et vampires.

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    Aperçu du livre

    Dr Medusa - Annie May

    Table of Contents

    Page titre

    Dr Medusa

    Auteure

    Bio Super ÉliteLes Aspirantes — Épisode 7

    Dr Medusa

    Par Annie May

    Ce livre est un ouvrage de fiction. Toute ressemblance avec des personnes, des organisations ou des situations existant réellement ne serait que le fruit d’une coïncidence. Il est interdit de reproduire ce livre par quelque procédé que ce soit, sauf permission écrite des Éditions les Chemins Obscurs ou leurs ayant droit.

    Ce livre présente des situations à caractère sexuel et est réservé à un lectorat adulte.

    Les personnes représentées sur la couverture sont des modèles professionnels. Leur image en couverture ne signifie d’aucune façon qu’il endossent le contenu de ce livre en tout ou en partie.

    © Éditions les Chemins Obscurs, 2015

    Tous droits réservés.

    Éditions les Chemins Obscurs

    http://cheminsobscurs.com/

    ISBN : - 9780463036433

    Dr Medusa

    « Oh ! Oui, mon colonel ! »

    Le gentil colonel recouvrait Stella. Il laissait courir sa bouche sur son cou, la base de son visage, le lobe de ses oreilles, avant de l’embrasser encore fougueusement.

    « Tout ce que Cruzita a dit était un mensonge. Je n’aurais jamais dû te laisser partir avec elle. »

    Leurs lèvres se lièrent. Le gentil colonel n’avait rien à se faire pardonner. Le gentil colonel ne pouvait lui cacher son amour ni son désir. Son bélier butait déjà à la porte, et Stella le supplia d’entrer. Il se glissa en elle doucement, d’un seul long mouvement.

    Elle agitait ses doigts timidement, retenant ses gémissements, tâchant même de ne pas trop remuer les draps. Elle était entourée de filles, dans le grand dortoir.

    « Je suis désolé de t’avoir offerte à tous ces hommes. »

    Dans ses fantasmes, le gentil colonel s’excusait sans arrêt. Elle n’aurait su dire pourquoi. Elle aurait aimé moins d’excuses et plus de force, mais le gentil colonel ne pouvait pas soulever son bassin pour la prendre à moitié suspendue en l’air, ni tirer ses cheveux en la baisant par-derrière. Elle enfonça deux doigts en elle pour lui donner une chance, tout en massant de la main gauche son clitoris tout épanoui.

    Le gentil colonel n’aurait pas dû parler de cette soirée. Elle ne pensait plus du tout à lui, maintenant. Elle se revoyait prise par Benedict, devant toute une assemblée de curieux, pendant qu’un inconnu entrait dans sa bouche sans lui demander son avis, et qu’elle s’employait à lui arracher des larmes de plaisir. Le souvenir de l’ivresse s’était dissipé avec les jours. Les manques de la mémoire en avaient retiré la peur et la honte, et ne restait plus à Stella que cette farouche sensation de l’orgasme conquérant, libre et pur, et le bonheur d’être admirée, désirée, par plusieurs personnes.

    Elle sentait son humidité s’écouler entre ses doigts. Surtout, ne pas tacher les draps. Ou si. Elle devait se concentrer, oublier le dortoir. Toutes ses collègues devaient bien faire comme elle, une fois de temps en temps, et s’amuser toutes seules. Elle était si près de la jouissance. La foule. Dans tous ces souvenirs, c’était celui de la foule qui l’excitait le plus.

    Ses jambes étaient ouvertes à leurs regards. Le colonel tenait sa main. Pas le gentil, le vrai. Il tirait sa jupe vers le haut, que tous puissent bien voir sa chatte. Elle avait rasé son sexe en pensant à lui, ce jour-là. Elle voulait être bien douce et bien nue pour lui, et voilà qu’il l’exposait, et qu’il ordonnait à Aki Rhys de la lécher juste là, devant tout le monde. Rhys l’avait caressée mécaniquement, interprétant son rôle sans plus, mais le fantasme joue de drôles de tour. Tout à coup, la langue de cette femme excitait Stella plus que les queues de dix hommes. Ce fut le souvenir de Rhys qui mena Stella à l’orgasme.

    « On dirait que j’arrive au bon moment. »

    Le corps brûlant de Stella se glaça tout à coup. C’était bien la voix de Rhys. La vraie. Elle regarda l’horloge. Une heure et quart. Toutes les filles dormaient autour d’elle.

    « À quoi pensiez-vous, aspirante ? À moi ? »

    Était-ce un hasard ou un cauchemar ? Stella savait bien que l’intimité n’existait pas vraiment sur la base, mais pas au point que les sous-officiers puissent venir fouiller vos fantasmes. Elle cherchait encore une réponse, quand la sergente arracha les draps et les jeta à terre. Stella n’eut que le temps de retirer ses doigts tout mouillés.

    « Debout. »

    Stella n’osait pas poser les questions qui lui brûlaient les lèvres. Elle ne pouvait imaginer ce qui motivait ce réveil nocturne pour elle seule, à part une chose : Rhys savait tout. Quand Stella avait quitté précipitamment la fête, elle avait mécontenté le colonel, et il avait tout raconté à la sergente. Elle se leva en vitesse et se mit au garde-à-vous.

    « Vous avez deux minutes pour vous habiller et faire votre lit. Ne réveillez pas les autres. »

    Était-ce l’heure tardive ou le regard de Rhys qui ne

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