Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Le Pollen
Le Pollen
Le Pollen
Livre électronique46 pages41 minutes

Le Pollen

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Stella et les autres aspirantes sont réveillées en pleine nuit par une sirène. L'escadron à connu une terrible défaite à cause d'un pollen qui exacerbe le désir de ceux qui le respirent. Et devinez à qui ils vont demander de jouer les cobayes...

LangueFrançais
ÉditeurPhilippe Roy
Date de sortie9 nov. 2020
ISBN9781005660567
Le Pollen
Auteur

Annie May

Le jour, Annie May est une agente du bureau au-dessus de tout soupçon. La nuit, quand les enfants sont couchés, elle met en scène ses fantasmes dans des histoires abracadabrantes où se mêlent monstres, mutants et vampires.

Auteurs associés

Lié à Le Pollen

Livres électroniques liés

Articles associés

Avis sur Le Pollen

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Le Pollen - Annie May

    Table des matières

    La défaite

    Guide

    Contents

    Start of Content

    Le Pollen

    Cette nuit-là, les aspirantes furent réveillées par le bruit d’une sirène qu’elles n’avaient jamais entendue. Stridente, impérieuse, insupportable. Elle hurlait une seconde, se taisait cinq, puis hurlait encore.

    Stella sortit à demi de sous ses couvertures. Son Circa indiquait qu’il n’était pas deux heures du matin. C’était tôt, même pour le camp d’entraînement. Les autres se redressaient, tout aussi étourdies qu’elle. Elles se cachaient la poitrine de leurs draps et regardaient la salle où tout dormait sauf elles. Que signifiait cette sirène? Devaient-elles évacuer? Certaines se recouchèrent, leur oreiller par-dessus leur tête. Elles auraient préféré mourir plutôt que de perdre une heure de plus de sommeil.

    Stella, Bethy et Daisy s’habillèrent en hâte. La sirène ne semblait pas vouloir s’arrêter, et personne ne viendrait leur dire ce que l’on attendait d’elles. Quelqu’un devait aller aux informations, et elles étaient les plus braves. Elles s’enfoncèrent dans le couloir.

    Depuis sa bagarre avec Bethy, les choses s’étaient beaucoup améliorées entre Stella et ses consœurs. Il n’y avait plus de plaisanteries, de coups bas ou de murmures dans son dos. Clara, par extension, avait aussi gagné en prestige. Toutes avaient l’air d’accepter la sorte d’étrange couple qu’elles formaient. Stella ignorait comment elles avaient appris, ou même ce qu’elles pensaient vraiment savoir, mais elle ne s’en préoccupait plus outre mesure.

    Au bout du couloir, les trois filles pouvaient voir des gens courir. Certains, frais levés, achevaient de s’habiller en plein mouvement. Durant les silences de la sirène, on pouvait entendre le fracas du dropship, l’immense véhicule volant qui pouvait transporter toute une escouade de convertis. Tard dans la nuit, on avait lancé une expédition, et Stella comprit tout à coup ce que signifiait cette alarme : le groupe d’intervention était revenu dans un état qui réclamait de mobiliser tout le personnel. Elle eut une pensée fulgurante pour la capitaine Dorman et pour Medusa. Étaient-elles de l’opération? Avaient-elles survécu?

    « Ces gens ne fuient pas, observa Daisy.

    — Ce sont les secours, dit Stella. Cette sirène annonce une défaite.

    — Venez, dit Bethy. Nous ne ferions que leur nuire. »

    Stella refusa. « Je veux aller jeter un coup d’œil. Savoir comment elles vont. »

    Elles ne tentèrent pas de la retenir.

    Stella courut vers la piste de débarquement où affluaient infirmiers, ingénieurs et soldats de l’infanterie. Elle se tint de son mieux hors de leurs pattes. Nul ne lui porta la moindre attention. En plus de dropship, il y avait trois hélicoptères de transport d’où sortaient comme des fourmis affolées des brancardiers chargés de blessés. Stella aperçut Alissa, cette infirmière si gentille, pleurer sans retenue aux côtés d’un militaire qu’on poussait à l’infirmerie. C’était sans doute Martin, ce type. Elle espérait qu’il allait s’en tirer.

    Elle erra entre les civières, tâchant de rester en dehors du chemin. Elle vit Medusa, amochée, mais debout, au chevet d’une pilote que l’on portait. Plus loin, elle vit le corps inanimé de Summer Dorman. Stella ne sut jamais si elle était parvenue à retenir son hurlement. Dans le brouhaha, personne ne l’entendit.

    ***

    Les aspirantes purent profiter, ce matin-là, de quelques heures de sommeil supplémentaires. Elles s’habillèrent sans hâte et passèrent directement à la cantine prendre leur petit déjeuner. De vraies vacances. Pourtant, la tension était palpable. Les trois aspirantes qui s’étaient levées eurent droit à quelques questions, auxquelles elles ne

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1