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Air: Le monde de Yesod, #1
Air: Le monde de Yesod, #1
Air: Le monde de Yesod, #1
Livre électronique177 pages2 heures

Air: Le monde de Yesod, #1

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À propos de ce livre électronique

Yesod est un monde formé de quatre royaumes, qui prennent leur nom et se caractérisent chacun par les quatre éléments primordiaux : Air, Terre, Eau et Feu. Quatre royaumes au bord d'une guerre fratricide suite à la disparition de l’ancien Pouvoir, la magie qui les unissaient tous, volé par un ennemi battu par le passé, mais jamais définitivement vaincu. Quatre jeunes élus, un pour chaque royaume, devront partir à la recherche des Clefs du Pouvoir, les légendaires talismans qui leur permettront d'ouvrir les portes de la forteresse d'Atef, désormais fermée et éteinte, où le Pouvoir était gardé. Avir, Karka, Mayim et Esh, entre dangers et découvertes, vivront une aventure initiatique lors de laquelle ils apprendront à se connaître et comprendront que la victoire et le salut résultent de l'union des forces et des différences.

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie8 nov. 2021
ISBN9781547575589
Air: Le monde de Yesod, #1

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    Aperçu du livre

    Air - Marzia Bosoni

    Le monde de Yesod - 1 - Air

    Marzia Bosoni

    Traduit par Gaëlle Cerruti 

    Le monde de Yesod - 1 - Air

    Écrit Par Marzia Bosoni

    Copyright © 2019 Marzia Bosoni

    Tous droits réservés

    Distribué par Babelcube, Inc.

    www.babelcube.com

    Traduit par Gaëlle Cerruti

    Babelcube Books et Babelcube sont des marques déposées de Babelcube Inc.

    Table des Matières

    Page de Titre

    Droits d'Auteur

    Chapitre 1 - Un antique pouvoir

    Chapitre 2 - Esh du royaume du Feu

    Chapitre 3 - Mayim du royaume de l’Eau

    Chapitre 4 - Karka du royaume de la Terre

    Chapitre 5 - Avir du royaume de l’Air

    Chapitre 6 - La première prophétie

    Chapitre 7 - Lentfeu

    Chapitre 8 - Devant le Gouverneur

    Chapitre 9 - Aiguevives

    Chapitre 10 - Roccantique

    Chapitre 11 - Argentaire

    Chapitre 12 - Un lointain passé

    Chapitre 13 - La seconde prophétie

    Chapitre 14 - La Compagnie des Chercheurs

    Chapitre 15 - En route vers le Nord

    Chapitre 16 - Une histoire à écouter

    Chapitre 17 - Centvents

    Chapitre 18 - Mayim est en danger !

    Chapitre 19 - La Galerie des Monstres

    Chapitre 20 - Tous au cirque

    Chapitre 21 - Silence !

    Chapitre 22 - Murmures et fantômes

    Chapitre 23 - Le Souffle de Yesod

    Chapitre 24 - Deux énigmes

    Chapitre 25 - Une course contre le temps

    Chapitre 26 - La Clef de l’Air

    Remerciements

    Vos critiques et vos recommandations personnelles feront la différence

    Êtes-vous en quête d’autres bonnes lectures ?

    À Sara

    Qui de Yesod fut la source

    Et du règne de l’Air est la gardienne :

    Liberté, tempête et poésie.

    Chapitre 1 - Un antique pouvoir

    La forteresse d’Atef était enveloppée dans la brume matinale qui venait toujours du sud-est, des royaumes de la Terre et de l’Eau, avant que, à l’aube, le vent du royaume de l’Air arrivant du nord, ne la disperse, et que la chaleur du royaume du Feu, à l’ouest, ne l’assèche.

    La brume marquait toujours le passage entre la splendeur nocturne d’Atef, lorsque les puissants murs de roche de la forteresse brillaient dans l’obscurité comme de hautes langues de feu et l’enchantement diurne de la citadelle, lorsque les murs du palais devenaient transparents comme l’air et que les sols et les murs tremblaient à chaque pas comme la surface d’un lac agité par le vent.

    Tous les voyageurs restaient sous le choc et étaient fascinés par Atef, la capitale du pays de Yesod. Au cours des premiers siècles après la Grande Alliance, tous les peuples se rendaient au moins une fois dans la forteresse, affrontant de longs voyages et apportant des cadeaux aux Gardiens du Pouvoir. En ces temps, il y avait toujours des gens à l’extérieur des murailles, à n’importe quel moment de l’année : la plupart étaient pauvres et savaient pouvoir toujours compter sur la générosité de ceux qui venaient voir Atef, mais il y avait aussi d’autres personnes, appelées Zalyan, qui choisissaient de vivre quelque temps au pied de la forteresse, afin de se nourrir de la beauté et de la magie d’Atef, parce qu’à tout moment de la journée une grande magie émanait de la forteresse, qui telle une vague d’énergie traversait les hommes, les animaux et les objets.

    C’était le Pouvoir, l’ancien et mystérieux trésor autour duquel la forteresse avait été construite, gardé par les Quatre Gardiens et protégé par quatre barrières infranchissables.

    Malheureusement, au fil des siècles, la mémoire de l’ancienne Alliance s’estompa dans l’esprit des habitants des quatre royaumes. De moins en moins de gens allèrent voir Atef et les Pauvres des Murailles s’étaient désormais installés ailleurs, ainsi que les Zalyan qui, de moins en moins nombreux, abandonnèrent Atef pour errer dans les quatre royaumes.

    La région autour d’Atef était ainsi devenue sauvage et impénétrable, décourageant encore plus le peu de gens qui souhaitait atteindre le cœur du pays de Yesod. Chaque royaume avait laissé la région limitrophe d’Atef devenir la plus inhospitalière que l’on puisse imaginer. Cela n’avait pas été fait intentionnellement, mais par imprudence et à cause de cette torpeur qui, au fil du temps semblait avoir infecté tous les habitants. Personne ne se souciait plus de ce qui était gardé à Atef ni de la route qui permettait de rejoindre la forteresse. Le Pouvoir avait toujours été là et il y resterait toujours. Plus personne ne s’interrogeait sur l’origine et la nature du Pouvoir. Comme le soleil qui se lève tous les matins et qui se couche tous les soirs, le Pouvoir lui aussi aurait existé pour toujours.

    Ce fut ainsi que la fin commença.

    Les Gardiens ne pouvaient pas s’éloigner d’Atef, mais ils avaient à plusieurs reprises envoyé des messages et des pétitions aux Gouverneurs des quatre royaumes, ainsi que les plus vieux des Zalyan, qui, grâce à la longue exposition à la magie du Pouvoir, vivaient beaucoup plus longtemps que les autres hommes, avaient essayé d’avertir les habitants des royaumes. Malheureusement personne n’écoute ce qu’il ne veut pas entendre.

    Les quatre royaumes vivaient toujours en paix et, au moins sur le papier, les hommes pouvaient se déplacer librement d’un royaume à l’autre, mais l’esprit d’unité qui avait conduit à la Grande Alliance était mort dans le cœur de la plupart des gens. Les étrangers étaient considérés avec suspicion et tolérés uniquement parce que la loi l’imposait. Toutefois, dans les zones frontalières, les différences entre les peuples, exacerbées par la pauvreté et les difficultés quotidiennes, devinrent une source de mépris ouvert et parfois même d’affrontements, en particulier chez les jeunes.

    Les histoires du passé étaient encore racontées autour d’un feu, d’une fontaine, assis sous un arbre ou chantées au vent, selon les traditions des différents peuples, mais désormais, même les vieillards qui les racontaient aux enfants ne croyaient plus en ce qu’ils disaient. C’étaient des histoires, des fables destinées à rendre heureux les plus petits, à leur expliquer une tradition ou à leur enseigner les lois.

    Mais lorsque la terre de Yesod fut traversée par les premiers signes fatals, d’autres histoires furent racontées et écoutées, des histoires qui ne parlaient pas d’amitié entre les peuples, mais d’une rivalité beaucoup plus ancienne, de suspicions qui semblaient maintenant se confirmer.

    Qui pouvait, en effet, faire pleuvoir si longtemps sur le royaume du Feu, où il pleuvait normalement, tout au plus, cinq jours par an, si ce n’est les habitants du royaume de l’Eau ?

    Qui pouvait causer la sécheresse du royaume de la Terre si ce n’est la chaleur du royaume du Feu ?

    Le royaume de l’Air avait toujours été entouré de collines ondulantes où le vent caressait l’herbe, mais désormais, ces collines s’élevaient d’un mètre par an et menaçaient d’étouffer le vent et de qui pouvait émaner une telle magie ? Sinon du royaume de la Terre ?

    Dans le royaume de l’Eau, les hivers devenaient chaque fois plus longs à cause d’un vent glacial qui soufflait du nord et retardait de plus en plus le dégel.

    Tout cela ne pouvaient être des coïncidences et l’ancienne rivalité entre les peuples trouva de nouveau un terrain fertile où croître et se propager.

    Dans ce climat de suspicion et de ressentiment, la nouvelle de la disparition du Pouvoir donna le meilleur des arguments à ceux qui semaient la haine entre les peuples.

    Les nouvelles, fragmentaires et souvent contradictoires, arrivaient lentement à cause de l’isolement dans lequel les quatre royaumes avaient relégué Atef et son précieux contenu.

    La magie de la forteresse d’Atef s’était éteinte. Les quatre barrières qui protégeaient le Pouvoir n’avaient pas suffi. Les murailles de la forteresse n’avaient plus aucune porte d’entrée. Les Quatre Gardiens gisaient morts à l’extérieur, marqués par les signes d’une difficile mais vaine bataille.

    Chapitre 2 - Esh du royaume du Feu

    Le jeune Esh se leva très tôt, sa mère n’en fut pas surprise : le garçon était l’avant dernier de ses cinq enfants, mais il était de loin le plus agité et chaque jour il se levait avant le lever du soleil, il préparait le petit-déjeuner pour lui-même ainsi que pour les autres et sortait ensuite en trombe comme si ce n’était pas les tâches quotidiennes habituelles qui l’attendaient, mais la plus grande des aventures. Même lorsqu’il était malade, sa mère avait du mal à le garder à la maison. Ses frères aînés le considéraient comme un excellent faiseur de troubles, tandis que la petite sœur qui aidait sa mère à la maison avait appris à souffler et à secouer la tête chaque fois qu’Esh passait en courant. Mais ce jour-là, il était normal qu’Esh se lève plus tôt : c’était le premier jour de la Fête de l’Alliance et le garçon n’aurait jamais manqué ne serait-ce qu’un seul instant des préparatifs et de l’atmosphère de joyeuse excitation qui traversait le village comme une secousse.

    En fait, bien que ces dernières années, le village d’Esh eut été attristé par de longs jours de pluie, comme le reste du royaume du Feu, tous les habitants attendaient avec impatience la semaine de la plus grande fête des quatre royaumes : pendant sept jours et sept nuits toutes les places secondaires du village allaient accueillir d’immenses feux de joie qui allaient illuminer même les nuits les plus sombres, tandis que sur la vaste place centrale allait avoir lieu la grande foire. Dans les champs autour du village, se dérouleraient les célèbres Concours de l’Alliance et c’était certainement ce qui intéressait le plus Esh et ses camarades.

    Esh n’avait aucune idée de la raison pour laquelle ils s’appelaient ainsi, et tout le monde dans le pays aurait simplement répondu : « Ils se sont toujours appelés ainsi ».

    Son village, Stir, se trouvait au cœur du Royaume du Feu, à dix jours de la capitale Lentfeu et les jeux qui s’y déroulaient avaient toujours, également attiré les habitants des villages voisins. Esh aimait assister aux concours au moins autant qu’il souhaitait y participer, mais selon les règles non écrites des concours, il devrait attendre encore deux ans : les hommes et les femmes n’avaient accès aux compétitions qu’à partir de quinze ans et le garçon regardait avec envie ses frères qui pouvaient y participer.

    Le matin du premier jour de fête, le garçon était avec ses amis sur la grande place, où ils erraient parmi les stands et les chapiteaux de la foire jusqu’à ce qu’un marchand plus irritable que les autres ne les chasse définitivement. Ils se dirigèrent alors vers les limites du village où les premiers athlètes des autres villages commençaient à arriver.

    Ce matin-là, cependant, Esh réalisa immédiatement que quelque chose n’allait pas : dès qu’il ouvrit les yeux, il sauta du lit comme d’habitude, mais une terrible douleur au front le repoussa en arrière. Il se massa la tête, les yeux fermés et la douleur disparue quasiment instantanément. Il arriva le premier sur la grande place et, incapable de rester en place, il se mit à courir d’un côté à l’autre en attendant ses amis. Les marchands qui préparaient leurs stands le fixaient avec un regard entre la surprise et le doute et l’un d’entre eux se mis même à rigoler. Esh, irascible par nature, commençait à se sentir extrêmement irrité par cette attitude absolument incompréhensible ; heureusement, à ce moment-là, il vit arriver quelques-uns de ses amis et courut à leur rencontre.

    Les trois garçons s’arrêtèrent soudainement en se rapprochant de lui.

    « Mais qu’est-ce que tu t’es mis sur la tête ? demanda le premier qui réussit à retrouver la parole.

    - Tu sais que c’est le jour de l’Alliance, pas le festival du Feu Masqué ! ajouta le second, le regardant avec compassion.

    - Ridicule », ricana le troisième.

    Esh, déjà énervé par le comportement des marchands, ne réfléchit pas à deux fois et se jeta sur celui qui avait rigolé, le frappant à plusieurs reprises. Les deux autres amis intervinrent pour les séparer, mais Esh les attaqua également et en quelques minutes, ils n’étaient plus qu’un enchevêtrement de bras, de jambes et de cheveux blonds incrustés de poussière.

    Finalement, deux marchands décidèrent d’intervenir car la poussière soulevée par les quatre garçons salissait leurs marchandises.

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