Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Les jours bleus
Les jours bleus
Les jours bleus
Livre électronique137 pages1 heure

Les jours bleus

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Histoires de mangrove

Tomber amoureux d’un collègue est rarement une bonne idée, surtout pour un homme qui obtient une dernière chance de sauver sa carrière. Mais dès l’instant où Dwyer Knolls rencontre le beau Takeo Hiroyuki, socialement inadapté, il semble destiné à ne prendre que de mauvaises décisions.

La vie de Takeo est une série d’échecs pour tenter de plaire à son père, un Japonais très conservateur. Malheureusement, prendre sa succession dans les affaires s’avère aussi difficile pour Takeo que de devenir hétéro. En fait, il n’excelle que dans un domaine : remarquer Dwyer Knolls.

Quand Dwyer et Takeo se rendent à Mangrove, en Floride, pour un voyage d’affaires en vue d’acheter un domaine, leur amitié hésitante s’enflamme et prend une tout autre dimension. Leur soudaine connexion sera-t-elle suffisamment solide pour jouer leur futur, ou devraient-ils mettre cela sur le compte d’un étourdissement inspiré par la brise bleue de l’océan ?

LangueFrançais
Date de sortie10 avr. 2018
ISBN9781640807556
Les jours bleus
Auteur

Mary Calmes

Mary Calmes believes in romance, happily ever afters, and the faith it takes for her characters to get there. She bleeds coffee, thinks chocolate should be its own food group, and currently lives in Kentucky with a five-pound furry ninja that protects her from baby birds, spiders, and the neighbor’s dogs. To stay up to date on her ponderings and pandemonium (as well as the adventures of the ninja), follow her on Twitter @MaryCalmes, connect with her on Facebook, and subscribe to her Mary’s Mob newsletter.

Auteurs associés

Lié à Les jours bleus

Titres dans cette série (1)

Voir plus

Livres électroniques liés

Romance LGBTQIA+ pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Les jours bleus

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Les jours bleus - Mary Calmes

    Table des matières

    Résumé

    I

    II

    III

    IV

    V

    VI

    VII

    Épilogue

    D’autres livres par Mary Calmes

    Biographie

    Par Mary Calmes

    Visitez Dreamspinner Press

    Droits d'auteur

    Les jours bleus

    Par Mary Calmes

    Mangrove Stories

    Tomber amoureux d’un collègue est rarement une bonne idée, surtout pour un homme qui obtient une dernière chance de sauver sa carrière. Mais dès l’instant où Dwyer Knolls rencontre le beau Takeo Hiroyuki, socialement inadapté, il semble destiné à ne prendre que de mauvaises décisions.

    La vie de Takeo est une série d’échecs pour tenter de plaire à son père, un Japonais très conservateur. Malheureusement, prendre sa succession dans les affaires s’avère aussi difficile pour Takeo que de devenir hétéro. En fait, il n’excelle que dans un domaine : remarquer Dwyer Knolls.

    Quand Dwyer et Takeo se rendent à Mangrove, en Floride, pour un voyage d’affaires en vue d’acheter un domaine, leur amitié hésitante s’enflamme et prend une tout autre dimension. Leur soudaine connexion sera-t-elle suffisamment solide pour jouer leur futur, ou devraient-ils mettre cela sur le compte d’un étourdissement inspiré par la brise bleue de l’océan ?

    I

    J’AVAIS ÉCHOUÉ.

    De façon épique.

    Mais le résultat, c’était que j’étais enfin libre de partir. Je n’aurais jamais dû me retrouver derrière un bureau à analyser des feuilles de calcul, de toute façon. Dans mes rêves, il y avait du soleil et du vent, et avec un peu de chance, encore des ventes avec de gros enjeux, voire des calculs, parce que c’était la partie que j’adorais, mais certainement pas les parois de verre de ces bureaux. C’était le moment de me lancer, de réaliser mes rêves, au lieu de traîner l’échec des dernières décisions que j’avais prises dans ma carrière. Je détestais faire face aux regards réprobateurs qui me jugeaient tous les jours, je ne supportais pas d’entendre les ricanements, et de savoir que chaque collègue présent me considérait comme un raté, même ceux qui étaient devenus des amis.

    Alors que je m’asseyais dans la grande salle de conférence avec les autres salariés, ce lundi froid et sinistre de janvier, j’analysais mon futur tout en attendant que la réunion urgente ne commence.

    Nous avions tous reçu un e-mail urgent la nuit précédente pour nous prévenir que nous devions être présents au travail à sept heures tapantes pour découvrir la « nouvelle direction » que l’entreprise allait prendre. Et nous savions tous qu’une sorte de bouleversement allait se produire. Rassemblés dans la salle de réunion, nous attendions de connaître le futur de Sakura Limited, la société immobilière pour laquelle nous travaillions tous. Je m’étais arrêté en chemin pour prendre du café pour les deux membres de mon ancienne équipe qui me parlaient encore : Shawn Ferris et Liza Cho. Ils étaient encore en train de me remercier pour la caféine quand M. Conner Troy, le PDG, se dirigea directement vers le centre de la scène depuis la porte latérale.

    – Bonjour à tous, merci d’être venus malgré une demande si tardive.

    Il jeta un œil dans la pièce.

    – La raison pour laquelle je vous ai demandé de vous rassembler ici, c’est pour vous annoncer la démission immédiate du directeur Everett Connelly de Sakura Limited.

    Des hoquets de surprise se firent entendre de tous les côtés, mais je n’étais pas étonné. La compagnie n’avait pas perdu d’argent les deux derniers trimestres, mais elle n’en avait pas gagné non plus. Nous étions au point mort parfait depuis l’année dernière. Mais le problème n’était pas là : le plus important, c’était de garder les clients que nous avions, pas de chercher de nouveaux marchés. J’avais trop d’ambition, voilà ce qu’on m’avait reproché quand mon affaire était tombée à l’eau.

    – Je me demande qui ils ont embauché, demanda Shawn en se tournant pour me regarder.

    – Je n’en sais rien, soupirai-je. J’ai juste de la chance d’avoir encore un travail, pas vrai ?

    – Ne sois pas si amer, Dwyer, tu as essayé, tu t’es lourdement planté, mais au moins tu as fait de ton mieux.

    – M. Connelly trouvait, poursuivit M. Troy, que la direction qu’il voulait pour sa carrière et celle que prenait Sakura n’étaient pas complémentaires.

    – Ce qui veut dire quoi, exactement ? demanda Liza à voix basse sur ma droite en me mettant un coup de coude dans les côtes.

    – C’est pas parce que je faisais partie de leur cercle rapproché que c’est encore le cas, murmurai-je.

    M. Troy s’éclaircit la gorge.

    – Ceci étant dit, nous devons aussi dire au revoir à Ava Palmer, et lui souhaiter le meilleur pour relever ses nouveaux défis chez Myer Coffman.

    – Oh, ouch, souffla doucement Liza. Enfin, je la hais, mais je plongerai dans le lac Michigan avant d’aller là-bas et de mourir de honte.

    Tout le monde savait que si vous n’y arriviez pas à Chicago chez l’un des trois grands, Sakura, Sutter ou Ryerson & Wolf, vous alliez travailler chez Myer Coffman.

    C’était même presque douloureux de savoir qu’elle y allait. Quand j’avais failli être viré, je m’étais dit que je reprendrais ma discipline secondaire de la fac, et que j’irais enseigner au collège ou quelque chose comme ça. Impossible de passer de Sakura à Myer Coffman. J’étais trop fier pour ça.

    Pourtant, ce n’était peut-être pas une bonne chose. Ça ne m’avait pas beaucoup aidé.

    – Je me demande si… commença Shawn.

    – Plusieurs membres de l’équipe d’Ava vont aussi nous quitter.

    – Oh, merde.

    La voix de Shawn grimpa dans les aigus et Liza serra fermement ma main dans la sienne. Le nombre de licenciements expliquait pourquoi la salle de conférences semblait un peu vide ce matin. Mais là encore, c’était logique : Everett avait été le directeur du management et Ava, son bras droit. Elle gérait une équipe de représentants peu ambitieux. Ils étaient bien plus intéressés par l’idée de conserver ce qu’ils avaient déjà que par celle d’aller chercher quelque chose de nouveau. C’était plus prudent. La prudence, c’était bien. La prudence vous gardait dans les affaires. Mais la prudence ne vous rapportait ni créativité, ni fonds, ni excitation. La prudence ne montrait pas aux investisseurs que vous étiez l’entreprise qu’il fallait surveiller. À mon avis, aucune croissance n’était possible sans de nouveaux projets.

    Mais après mon échec monumental, j’avais appris à quel point il était important de ne pas faire de vagues.

    – Merde, murmura Liza.

    – Nous pourrions contempler nos pertes, mais au lieu de ça, nous allons regarder vers le futur. En conséquence de ces changements, M. Kurofuji Ryouta, de notre bureau principal à Tokyo, prendra le poste de directeur général, avec effet immédiat. Il a amené avec lui plusieurs membres clés de son équipe, et nous en sommes particulièrement heureux. Merci de les applaudir et de les accueillir parmi nous.

    Tout le monde applaudit, et M. Kurofuji monta sur le podium accompagné de six autres personnes qui vinrent s’aligner à côté de lui. Il y avait trois femmes et trois hommes en costume, qui avaient tous l’air raffinés, professionnels et parfaits.

    – Bonjour, nous salua-t-il. Ceci, bien sûr, n’est qu’une partie de mon équipe ; les autres sont déjà au travail. Ils ont commencé il y a quelques heures.

    Évidemment. Les membres de son équipe étaient au top de leurs compétences.

    – Je vais forcément me faire virer, grognai-je.

    Je reçus des coups de coude des deux côtés.

    QUELQUES HEURES plus tard, j’étais assis dans le bureau que je partageais avec Peter Goodman quand M. Kurofuji et deux autres hommes entrèrent. Je n’avais jamais vu les deux autres Japonais, mais l’homme en face de moi était mon nouveau grand chef. Je me levai, Peter aussi, et me rappelant ce que j’avais appris lors de mon entraînement culturel de l’année dernière, je m’inclinai, le plus bas possible étant donné que j’étais tout en bas de l’échelle sociale, et j’attendis que M. Kurofuji réponde à mon salut.

    Ils s’inclinèrent tous à leur tour et une fois qu’ils eurent terminé, je me redressai.

    Ohayo gozaimasu, les saluai-je, en utilisant le bonjour formel que j’avais appris.

    Chacun d’eux me répondit la même chose. Je ne pus m’empêcher de sourire.

    Peter s’avança, la main tendue. Quand il fut arrêté par l’un des sbires qui déposa une enveloppe dans sa main, il eut l’air perdu.

    – Les licenciements vont se poursuivre tout au long de la journée, l’informa M. Kurofuji. Nous apprécions ce que vous avez fait ici, à Sakura, mais votre temps parmi nous touche à sa fin, M. Goodman. Veuillez rassembler vos effets personnels et vous tenir prêt à être escorter escorté vers la sortie d’ici trente minutes.

    L’autre assistant tendit à Peter une boîte en carton et, alors qu’il se

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1