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Talker (Français)
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Livre électronique122 pages2 heures

Talker (Français)

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À propos de ce livre électronique

Talker, tome 1

Tate « Talker »Walker a passé la plus grande partie de sa vie à cacher ses cicatrices sous une façade punk et, jusqu'à ce qu'il s'assoie à côté de Brian dans le bus, cela fonctionnait tout à fait. Pourtant Brian a passé sa vie entière en étant l'homme invisible et il a appris à lire sous la surface des choses. Ce qu'il voit en Talker est un être humain fragile et attachant.

Brian est en apparence hétéro, pourtant Talker est prêt à tout par amour pour lui, et, quand son comportement le conduit à des conséquences douloureuses, Brian est forcé de sortir du placard de manière plutôt dramatique. Il fera tout pour s'assurer que Talker voit en lui le Prince Charmant qu'il a toujours désiré.

LangueFrançais
Date de sortie8 mai 2012
ISBN9781613728031
Talker (Français)
Auteur

Amy Lane

Award winning author Amy Lane lives in a crumbling crapmansion with a couple of teenagers, a passel of furbabies, and a bemused spouse. She has too damned much yarn, a penchant for action-adventure movies, and a need to know that somewhere in all the pain is a story of Wuv, Twu Wuv, which she continues to believe in to this day! She writes contemporary romance, paranormal romance, urban fantasy, and romantic suspense, teaches the occasional writing class, and likes to pretend her very simple life is as exciting as the lives of the people who live in her head. She’ll also tell you that sacrifices, large and small, are worth the urge to write. Website: www.greenshill.com Blog: www.writerslane.blogspot.com Email: amylane@greenshill.com Facebook: www.facebook.com/amy.lane.167 Twitter: @amymaclane

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    Talker is an emotionally charged story. Like all of Amy Lane's characters Tate and Brian are complex, three dimensional. This story is not for the faint of heart and at times truly heart wrenching.

Aperçu du livre

Talker (Français) - Amy Lane

Remerciements

Tout mon travail, d'aussi loin que je me souvienne, est dédié à mon époux. « Mon Partenaire » et moi-même sommes ensemble depuis que nous avons dix-neuf ans.

Nous étions ces jeunes avec un travail de restauration, suivant leurs cours tout en vivant dans un appartement merdique. Nous étions ces jeunes avec un pauvre arbre de Noël qui devaient choisir entre la chaleur et la lumière (nous avons choisi la lumière et nous étions reconnaissants pour les grands sacs de couchage que mes parents nous avaient donnés à Noël. Ils ont ensuite été volés, parce que hé, ai-je mentionné que c'est un appartement merdique ?).

J'écris beaucoup d'histoires concernant l'amour naissant et les amoureux de la première fois et je le fais toujours avec l'optimisme des premiers amants parce que mon Partenaire et moi nous l'avons fait. Alors, quand vous arrivez à la fin, ne vous inquiétez pas pour Brian et Talker. Ayez un peu de foi. Il s'avère que parfois la foi et le sens de l'humour sont tout ce dont vous avez besoin (et la chance de pouvoir faire un raid dans le jardin de vos parents ou manger gratuitement la nourriture des restaurants, cela aide aussi).

1

JE SUIVRAI

A l'époque

Brian Cooper était dans le bus en chemin pour sa première rencontre avec l'équipe d'athlétisme quand il rencontra pour la première fois Tate Walker. Il était assis seul, car il ne connaissait personne et qu'il se sentait comme la seule personne au monde sans un Ipod ou  téléphone portable dernière génération. Tate était en retard et ça c'était un signe.

La moitié de son visage était occupée par un impressionnant tatouage tribal, un de ceux qui s'étendent derrière le col de sa chemise et jusqu’à sa main gantée. Plus tard, Tate aura une manche complète en tatouage et il pourrait arrêter de porter des manches longues, mais le tatouage n'était même pas la plus étonnante partie de son look.

Son oreille droite, celle du côté du tatouage, était percée vers le haut une douzaine de fois ainsi que son nez, son arcade et sa lèvre (bien que celui-ci fût le premier piercing à partir). Ses cheveux couleur d'encre sombre étaient coupés en crête et le tatouage s'étendait sur la moitié de son cuir chevelu. Bien que la crête soit en queue de cheval ce jour-là, Brian avait déjà vu Tate à l'école et, à chaque fois, il portait ses cheveux coiffés en pointes de dix centimètres. Brian supposait qu’elles tenaient grâce à de la colle forte et beaucoup de travail.

Il était donc d'allure effrayante et Brian n'était pas conscient du fait que les jeunes dans le bus racontaient des conneries sur lui. Mais Brian s'en moquait étant donné qu'aujourd'hui Tate avait regardé la place à côté de Brian et souri timidement avant de s'asseoir. Il avait un écouteur dans une oreille et était à moitié en train de danser sur la chanson qui se jouait comme s’il était seul. Il avait tendance à remuer parfois, quand il n'était pas dehors sur la piste, et cela semblait à des contractions de sa peau, mais il ne regardait pas Brian comme s'il était un monstre et, pour la première fois depuis qu'il avait commencé l'école le mois précédent, quelque chose en Brian s’était détendu.

Oh, merci mon dieu, Brian n'était pas seul dans ce satané bus.

Il était assis du côté gauche du bus, il ne pouvait donc pas voir le tatouage de Tate et, il devait l'admettre, il était curieux. Ce n'était pas un problème, quelqu'un s'était assis à côté de lui, quelqu'un était en train de lui parler... et, wow, ce gars parlait.

- Hé, j'espère que cela ne te dérange pas si je m’assois. Je sais que les autres parlent de moi comme étant gay et d'autres conneries (ils le faisaient et n'étaient pas tendres en plus). Mais je le jure cela ne s'attrape pas. Voilà, j'écoute ce groupe appelé The Doves, tu veux écouter ? Kingdom of Rust est une chanson tellement géniale. Triste, mais tu sais géniale. Mais si tu n'es pas d'humeur pour la tristesse, j'ai quelque chose qui bouge vraiment, pour t'aider à te booster avant un rendez-vous. Bien que, je ne sais pas... il hésita. Tu sembles faire beaucoup de lancers ? Tu as plutôt besoin de sortir ton côté zen ou de te vider complètement ?

Il s'arrêta finalement et regarda Brian comme s'il attendait une réponse. Brian cligna des yeux et essaya d'en donner une.

 Je n'y connais rien en musique, dit-il gêné. Mais j'aimerais écouter ce que tu as à me proposer.

Le jeune avec le tatouage et la crête avait alors souri, son sourire éclatant et pur (et un peu chargé, peu de soins dentaires ici), puis il tendit son écouteur à Brian.

- Je t'ai vu lancer, non ? Et tu peux aussi courir. Pas étonnant que tu ais eu une bourse d'études.

Brian rougit.

- J'ai eu plus ou moins une audition quand même, marmonna-t-il. J'ai été scolarisé à la maison et c'était le seul moyen d'aller au lycée.

Son épaule lui donnait déjà des élancements. Il avait déjà commencé à réfléchir sur la façon de payer ses études quand la bourse serait épuisée.

Tate hocha la tête comme si cela se produisait tous les jours.

- Tu vois, je voulais être skateur, mais la seconde, troisième et sixième fois que je me suis cassé le poignet, un des entraîneurs de l'école m’a jeté sur une piste d'athlétisme avec une paire de chaussure de course et m’a dit de garder les pieds sur terre. Il m'a aidé à avoir une bourse d'études donc on est, comme qui dirait, pareils.

Brian regardait cette expression de vulnérabilité, qui disait « s'il te plaît, s'il te plaît laisse nous être semblables. », et se demandait pourquoi quelqu'un qui a choisi d’encrer un côté de son visage, raser sa tête, porter des bijoux, des jeans taille basse et des t-shirts pailletés, sentirait le besoin de ressembler à quiconque. Mais, ça c'était seulement parce que je venais de rencontrer Tate et que j'étais assis à sa droite.

Mais le garçon semblait attendre une réponse et Brian lui dit la première chose qui lui vint à l'esprit.

- Tu as cassé ton poignet six fois ?

Au jour d'aujourd'hui

Tate était en train de lacer ses chaussures de course quand il parla à Brian de son nouveau passe-temps.

Brian pensait très sérieusement vomir. Il changea d'idée et pensa à mettre son poing dans le mur. Mais Tate continuait de parler, aussi aveugle qu'une bactérie à la puissante supernova émotionnelle de Brian, et, le temps qu'il finisse, son innocente question pour savoir pourquoi Brian ressemblait à quelqu'un ayant avalé un rat empoisonné se solda par une réponse qui fit reculer Tate.

- Va te faire mettre, trou du cul.

Ces mots résonnèrent entre eux pour un moment qui sembla durer une éternité et Tate laissa tomber la façade du « dur-à-cuire ».

- C'est quoi le problème ? Demanda-t-il, véritablement blessé.

C'était dur de voir la blessure sur son visage. Déjà parce que le tatouage tendait à masquer ses émotions ; Brian était presque sûr que c'était même le but initial de Tate en le faisant. C'était également dur de le voir blessé, principalement parce que Tate ressemblait à une boule de cellophane, froissé, transparent et brisé.

Brian avait appris à ne plus voir le tatouage, les piercings et les cheveux et il avait appris à vraiment aimer la façon dont Tate sautillait sur ses orteils ou les crispait, et cela même quand il était immobile.

C'était Tate, toujours à écouter de fantastiques morceaux de musique étrangère ou de succomber à l'urgence de danser.

Ainsi, même si regarder Tate était un jeu de fausses pistes, entre sa coupe de cheveux travaillée avec soin, son corps (il avait fini sa manche de tatouage), ses vêtements et son visage, tout était fait pour attirer le regard et l'attirer loin des choses qu'il ne voulait pas que les gens voient. Brian avait appris à voir au-delà tout cela.

Voilà pourquoi ce nouveau hobby le faisait chier de peur.

II

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