’homme est surprenant. Pas bien haut, un brin trapu, il débarque dans la chambre d’un hôtel de Londres trente minutes avant notre rendez-vous. « Il veut vous saluer », nous précise son agent. Bien. « Bonjour ! Je suis Tom », lance-t-il, en français, en nous serrant la main d’une poigne ferme. « Vous voulez un bonbon ? Je vous ai rapporté mes préférés. » Tom Felton l’admet lui-même : il a tout d’un M. Tout-le-Monde. Impossible d’imaginer en le rencontrant qu’il a fait carrière dans le cinéma. Encore moins dans une saga aussi énorme que celle de « Harry Potter ». Catalogué gamin mesquin, odieux Serpentard, ennemi juré du gentil Harry, Felton n’a pas bénéficié de la réputation de ses camarades de jeu, Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint. Pourtant, Tom est du genre jovial, très ouvert, sympathique. Autant dire que la ressemblance avec son personnage s’arrête à cette façon qu’il a de prononcer « Potter » en appuyant sur le P. Quand on lui tend son ouvrage pour qu’il nous le dédicace, il se marre. « Pardon, j’ai signé “Drago”, c’est une fâcheuse habitude que j’ai prise… Même à la banque ! » Dans son livre, il retrace ses folles années de sorcellerie, son enfance entre école de « Moldu » et Poudlard, mais aussi sa passion pour la pêche
