Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Talker, la rédemption
Talker, la rédemption
Talker, la rédemption
Livre électronique141 pages1 heure

Talker, la rédemption

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Suite de Talker
Talker, tome 2

Tate Walker a un passé bien trop douloureux pour faire une croix dessus, même si Brian Cooper, le garçon de ses rêves, est là pour lui tenir la main. Brian fait de son mieux, mais Talker a toujours choisi l’esquive. Aussi, il a du mal à accepter ce qui s’est passé… en cette nuit fatale où il a accordé sa confiance à un homme qui ne la méritait pas.

Quand la vérité ressurgit et que Brian se retrouve à l’hôpital, Talker est obligé de faire un choix : soit il affronte les démons qui menacent de briser son cœur fragile, soit il laisse une fois encore Brian écoper pour lui.

Bien entendu, Talker réalise qu’il lui est impossible d’abandonner le garçon de ses rêves, seul et sans défense, alors que Brian vient juste de lui sauver la vie. Il doit trouver la force et le courage de s’occuper de Brian qui a désormais besoin de lui. Plus que jamais.

LangueFrançais
Date de sortie17 déc. 2013
ISBN9781623806880
Talker, la rédemption
Auteur

Amy Lane

Award winning author Amy Lane lives in a crumbling crapmansion with a couple of teenagers, a passel of furbabies, and a bemused spouse. She has too damned much yarn, a penchant for action-adventure movies, and a need to know that somewhere in all the pain is a story of Wuv, Twu Wuv, which she continues to believe in to this day! She writes contemporary romance, paranormal romance, urban fantasy, and romantic suspense, teaches the occasional writing class, and likes to pretend her very simple life is as exciting as the lives of the people who live in her head. She’ll also tell you that sacrifices, large and small, are worth the urge to write. Website: www.greenshill.com Blog: www.writerslane.blogspot.com Email: amylane@greenshill.com Facebook: www.facebook.com/amy.lane.167 Twitter: @amymaclane

Auteurs associés

Lié à Talker, la rédemption

Titres dans cette série (3)

Voir plus

Livres électroniques liés

Romance LGBTQIA+ pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Talker, la rédemption

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Talker, la rédemption - Amy Lane

    Copyright

    Publié par

    Dreamspinner Press

    5032 Capital Cir. SW

    Ste 2 PMB# 279

    Tallahassee, FL 32305-7886

    http://www.dreamspinnerpress.com/

    Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existé, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.

    Titre original : Talker’s Redemption

    Copyright © 2011 Amy Lane

    Traduit de l’anglais par Anne Solo

    Illustration de la couverture : Reese Dante http://www.reesedante.com

    Les éléments de la couverture ne sont utilisés qu'à des fins d'illustration et toute personne qui y est représentée est un modèle.

    Tout droit réservé. Aucune partie de cet e-book ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Dreamspinner Press, 5032 Capital Cir. SW, Ste 2 PMB# 279, Tallahassee, FL 32305-7886, USA

    http://www.dreamspinnerpress.com/

    Édité aux États-Unis d’Amérique.

    Première édition

    Janvier 2011

    Édition e-book en français : 978-1-62380-688-0

    Pour tous les Talker de ce monde qui ont été brisés de nombreuses fois et qui ont réussi à se reconstruire, à continuer à vivre pour ceux qu’ils aiment.

    Vous êtes la définition même du courage.

    I

    AU CŒUR DE LA NUIT

    CE FUT Brian qui traîna Tate à son rendez-vous avec le psy de l’école – un mec cool, la cinquantaine, chauve sur le devant, ses cheveux grisonnants tirés en catogan. En regardant le Dr Sutherland et son bide de bon vivant, on pensait immédiatement à une jeunesse turbulente impliquant beaucoup d’herbe – dont les séquelles, trente ans après, lui donnaient l’air béat et d’avoir la tête dans les nuages.

    Dès le premier jour, Tate avait découvert qu’il détestait ce mec. Il détestait sa voix profonde et rocailleuse. Il détestait ses cardigans informes, à la couleur indescriptible, et le tee-shirt qu’il portait en dessous, peinturluré d’un slogan quelconque. Il haïssait les guirlandes de Noël qui, à cette période de l’année, brillaient et clignotaient aux murs de son bureau. De plus, en ce moment précis, Tate venait de décider ce qu’il haïssait plus que tout – à part lui-même, bien entendu : c’étaient les yeux noisette du psy… qui en discernaient trop.

    — Alors, Tate…

    — Pourriez pas m’appeler Talker{1}, Doc ? J’aime bien Talker. C’est pas juste un nom, vous savez, c’est comme qui dirait une appellation… et même, une fonction. En fait, c’est un nom, un adjectif, un surnom et aussi…

    Toujours, durant ces sessions, Brian gardait les mains fermement posées sur lui, quelque part. En les sentant lui presser tout à coup le genou, Talker se reprit aussitôt. Il parlait beaucoup trop. En fait, il déblatérait… pour meubler le silence, parce qu’il était mal à l’aise. Et Brian le savait. Parce que Brian l’aimait. Il prenait soin de lui – il l’écoutait – il connaissait les plus douloureux de ses secrets. Alors, quand Brian lui indiquait qu’il devait se concentrer, Talker écoutait.

    Qu’il le veuille ou non.

    Le Dr Sutherland ne fit aucun commentaire sur le fait qu’il appelait Tate par son nom de naissance depuis maintenant six mois – c’est-à-dire, depuis que Brian l’avait pour la première fois traîné dans son cabinet… Brian que l’inquiétude rongeait de plus en plus.

    — Très bien, Talker, dit-il, aimablement, alors, c’est la première fois que vous évoquez ce viol…

    — C’était un rendez-vous, corrigea Talker, en se crispant. Juste un rendez-vous. D’accord, c’est un rendez-vous qui a mal tourné, mais pas la peine d’en faire un drame, Doc.

    Il se tourna vers son amant. Aussitôt, d’un vif mouvement de tête, Brian écarta les longs cheveux d’un blond ensoleillé qui lui tombaient dans les yeux, afin que Talker puisse trouver en eux un peu de réconfort.

    — Dis-lui, Brian, insista Talker, dis-lui que ce n’était pas comme ça.

    À sa grande surprise, Brian ferma les yeux, très fort, comme s’il souffrait lui aussi.

    — Il t’a fait mal, répondit-il, à mi-voix. Il t’a fait tellement mal…

    — Mais je m’en suis sorti !

    Même avant cette nuit maudite, Tate avait souvent expérimenté une curieuse déconnexion, comme un écart entre l’endroit où il était et celui où il voulait être. Ça lui arrivait moins depuis que Brian et lui étaient ensemble. Malheureusement, parler de cette histoire – Le Pire Rendez-vous qui Soit – ranimait tous ses vieux tics : il avait les muscles des épaules qui tressautaient et, dans la poitrine, une sorte de ressort tendu – prêt à se déclencher.

    Quand Talker ne put retenir un haut-le-corps, il vit les yeux bleus de Brian s’écarquiller et sa pomme d’Adam s’agiter nerveusement.

    — Ouais, répondit Brian, d’une voix rauque. Tu t’en es sorti. Je comprends, c’est oublié.

    Talker se crispa : il y avait une telle amertume chez Brian. Il voulut le consoler :

    — Brian…

    Mais il entendit dans sa propre tonalité la douleur… qu’il n’avait pas réussi à cacher. Il n’avait jamais pu tout garder pour lui – ni son cœur, ni ses blessures, ni rien. Avant sa rencontre avec Brian, avant l’amitié qu’il avait découverte grâce à lui, Talker n’avait été qu’un nerf à vif. Aucun rempart l’empêchant de se ruer dans les emmerdes. Par contre, dès que Brian était sorti du placard pour lui tomber dans les bras, il y avait eu autour de Tate une armure protectrice : acier à l’extérieur, velours à l’intérieur. Et Talker s’y était senti bien au chaud, bien en sécurité. Plus rien ne pouvait l’atteindre ou le blesser.

    À part ses souvenirs.

    Brian secoua la tête et détourna le regard.

    — T’inquiète pas, Tate, dit-il sèchement. Désolé d’être aussi hargneux. C’est juste…

    Le regard qu’il jeta à Talker paraissait hanté. Puis il se tourna vers le psy, comme si le mec représentait son dernier espoir – après avoir été jeté du toit d’un immeuble de dix étages. Pendant une seconde, Talker craignit que Brian ne doive quitter la pièce en le laissant ici, seul avec ce psy. Pour lui, c’était la plus effroyable des éventualités. Et Brian le savait.

    Mais Brian était solide, aussi il ne bougea pas. Il ferma juste un moment les yeux, paupières très serrées. Quand il les rouvrit, ils étaient rougis par les larmes.

    — Tu as eu mal. Et tu n’as pas… Tu t’es renfermé sur ta douleur… sans plus rien voir de toute cette merde. Moi, je sais… moi, j’ai vu. Ça m’a fait mal… et ça continuera à me faire mal jusqu’à ce que tu vides ton sac. Et je veux que tu le fasses. Maintenant.

    Talker fronça les sourcils tout en caressant le revers de sa main. C’était une grande main, à la paume large, une main habile, tout comme celui qui la possédait. Brian ne réfléchissait peut-être pas très rapidement, mais il le faisait avec bon sens. Et lui, Talker, avait bien trop souvent besoin de quelqu’un qui le garde sur les rails. Brian l’empêchait de divaguer et de faire une connerie chaque fois que l’idée lui en venait – trop vite.

    — Je ne veux pas que tu aies mal ! s’écria Talker.

    Cette idée le tuait. Il refusait que Brian ait à endurer les conséquences de ses actions à lui. Brian s’était tellement bien occupé de lui. Pour rien au monde, Talker ne voulait le voir souffrir.

    Brian se contenta de hausser les épaules, bien que ça lui en coûte.

    — T’inquiète pas. C’est juste… Si tu peux… Parle au psy, d’accord ?

    Tate tourna donc ses yeux hantés vers le Dr Sutherland.

    — Très bien. Qu’est-ce que vous voulez savoir concernant le pire rendez-vous qu’on puisse imaginer ? C’était à chier, d’accord ?

    CE FUT la voix de Brian qui sortit Talker de sa rêverie.

    — Tate ? Tate ? Tate… bébé… Talker ?

    Talker sentit ses épaules tressauter si violemment que ses tendons en claquèrent de chaque côté de son cou et il eut du mal à réprimer sa grimace de douleur.

    — Désolé, Brian, je réfléchissais.

    Quand les bras de Brian se nouèrent autour de sa taille, Talker réalisa qu’il rêvassait devant le vestiaire de son boulot. Désireux de dissimuler son embarras, il laissa tomber sa tête contre

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1