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serpentin et les royaumes maudits: le mal bleu
serpentin et les royaumes maudits: le mal bleu
serpentin et les royaumes maudits: le mal bleu
Livre électronique170 pages1 heure

serpentin et les royaumes maudits: le mal bleu

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À propos de ce livre électronique

Serpentin est un petit garçon de 10 ans qui habite le pays merveilleux d Alicorne. Sa vie bascule le jour où sa mère et son roi tombent subitement malade, atteints par le terrible mal bleu.

Le seul remède connu à ce jour pour les sauver se fabrique à partir d ingrédients très rares, présents uniquement dans les royaumes maudits, des zones mystérieuses et inhospitalières d où personne n est jamais revenu.

Serpentin intègre l escadron de secours chargé de récoler ces ingrédients. Aux côtés des chevaliers de la garde royale et de la princesse Ezélée, ils parcourent les routes dangereuses d Alicorne, prêts à affronter tous les dangers.

Serpentin et ses amis réussiront-ils à surmonter les nombreuses épreuves qui se dresseront sur leur chemin ? Rien n est moins sûr, d autant que de terribles cavaliers noirs se sont lancés à leur poursuite.

Dans le premier tome de ce roman multimédia, le lecteur devra aider Serpentin et la princesse Ezélée à résoudre des énigmes afin de débloquer des vidéos cachées.

Découvrez la bande-annonce sur http://www.serpentin-lelivre.fr/bande-annonce/
LangueFrançais
Date de sortie5 sept. 2017
ISBN9782322086764
serpentin et les royaumes maudits: le mal bleu
Auteur

Bruno Thienard

Bruno Thienard est un jeune auteur qui réalise avec les deux volets de « Serpentin et les royaumes maudits » ses premiers romans. Issu du monde de la vidéo et allergique à la littérature lorsqu il était petit, ce passionné d aventures essaie de créer dans ses livres des ponts entre différents médias, afin de rendre ses histoires plus immersives et plus captivantes. Grace à ce nouveau format multimédia, la lecture devient interactive et connectée, permettant à tout le monde de se divertir. Fort de son expérience avec « Serpentin et les royaumes maudits », Bruno travaille actuellement sur une nouvelle aventure en format trilogie, « La galaxie Ezegure », destinée à un public plus âgé.

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    Aperçu du livre

    serpentin et les royaumes maudits - Bruno Thienard

    Avant de débuter

    Bien le bonjour cher lecteur. Te voilà au début des aventures de Serpentin. Comme tu le sais peut-être déjà, ce livre est un roman multimédia. Tu vas vite rencontrer, à la fin de certains chapitres, des encadrés te demandant de répondre à une question pour débloquer une vidéo.

    Pour la visionner, tu as deux possibilités : la première est de te rendre sur le site www.serpentin-lelivre.fr et de naviguer par toi-même pour découvrir la vidéo.

    La seconde est de scanner, avec une tablette ou un smartphone connecté à Internet, le petit carré noir et blanc que l’on appelle un QR Code. Il te permettra d’accéder directement à la séquence animée. Tu auras préalablement dû installer sur ton appareil un logiciel gratuit de lecture de QR Codes.

    Bien souvent, il te faudra aider Serpentin à résoudre des énigmes pour lancer les vidéos. Rassure-toi, si tu n’y arrives pas du premier coup, il existe sur le site une page spéciale pour te donner des indices et je suis certain que tu finiras par entrer la bonne réponse.

    Voilà, tu as toutes les informations nécessaires pour profiter au mieux de ton livre. Je te souhaite une bonne lecture !

    Bruno Thienard

    Sommaire

    Avant de débuter

    Chapitre I : Un messager dans les champs

    Chapitre II : Une nouvelle bouleversante

    Chapitre III : Le grand départ

    Chapitre IV : La mine de la Montagne noire

    Chapitre V : La forêt maudite

    Chapitre VI : Le canyon de Calocaye

    Remerciements

    Chapitre I

    Un messager dans les champs

    – Serpentin, il est l’heure de te lever, lui murmura une douce voix sortie de nulle part.

    Le jeune garçon mit son oreiller sur sa tête en grommelant quelque chose d’incompréhensible, mais sa mère, qui connaissait bien ses habitudes, le lui enleva aussitôt.

    – Allez, c’est une belle journée qui s’annonce ! Le soleil est déjà haut. Habille-toi vite, je t’ai préparé du lait chaud.

    Serpentin passa péniblement ses vêtements et descendit dans la pièce principale où l’attendait son petit-déjeuner. Heureusement, quelques bonnes tartines de pain beurré et une gorgée de lait de chèvre finirent de dissiper ses derniers rêves.

    – Tiens, voilà ton casse-croûte. Je t’ai mis du saucisson, celui que tu préfères. Allez, il faut que tu te dépêches, tu vas être en retard !

    Serpentin attrapa son baluchon et embrassa sa mère. C’était une femme tendre. Elle avait légué à son fils unique ses yeux noisette, doux et profonds ainsi que le brun de ses cheveux. Par contre, sa coupe en bataille, elle n’avait cessé de lui répéter qu’il la tenait de son père.

    Serpentin ne l’avait jamais vraiment connu. Tolis, c’est ainsi qu’il se nommait, était mort quelques années après sa naissance lors de la grande bataille de Lanimbal. Il faisait partie des chevaliers de la garde royale du château d’Alicorne, un corps d’élite de soldats composé de seulement quelques membres.

    À cette époque, ils avaient dû repousser une invasion des barbares du Nord, de terribles mercenaires sans foi ni loi. Son père était tombé lors du dernier combat. Il avait eu droit à des funérailles de héros, mais aujourd’hui peu s’en souvenaient encore…

    Serpentin avait donc grandi avec sa mère et son grand-père. Le potager, quelques poules, deux broutix, une sorte de mouton à poils longs, ainsi qu’une chèvre, suffisaient amplement à nourrir la famille et à vivre heureux.

    – Passe une bonne journée mon grand, lui lança sa mère sur le pas de la porte.

    Le jeune garçon quitta la maison et descendit vers le centre du village. Serpentin venait de fêter ses dix ans la semaine passée. Il était habillé comme tous les garçons d’Alicorne, avec un pantalon en toile et une tunique en laine. La sienne était rouge. Il aimait bien le rouge, car c’était la couleur préférée de sa mère.

    Arrivé devant une petite chaumière, il siffla trois fois et son ami Albion en sortit aussitôt.

    Albion avait le même âge que Serpentin, ils se connaissaient depuis qu’ils étaient tout petits et ils passaient la majorité de leur temps libre ensemble. Albion avait de grandes lunettes rondes plaquées sur les yeux, qui lui donnaient un air intelligent. Ses cheveux étaient bouclés et parfois pour se moquer, d’autres enfants le surnommaient « le broutix ».

    Sa grande passion était de créer toutes sortes d’inventions, pas toujours très utiles, mais dont il était très fier. Il avait par exemple inventé une machine à casser la coquille des œufs à la coque ou encore un système pour piquer le derrière des vaches qui traînaient en tirant la charrue. Mais son chef-d’œuvre restait un fauteuil à bascule qui n’arrêtait jamais de se balancer, grâce à un ingénieux système de contrepoids. Trois grands-pères du village l’avaient d’ailleurs adopté.

    – Messay n’est pas avec toi ? lui demanda le jeune inventeur, à peine arrivé.

    – Non. En retard, comme d’habitude. Il a encore dû oublier de se lever…

    Messay était le troisième larron de cette bande de copains inséparables. C’était le roi de la bêtise. Il avait le don de toujours se mettre dans des situations abracadabrantes, qui se terminaient systématiquement par une catastrophe. Serpentin et Albion parlaient de « messaynette » dès qu’il faisait une gaffe.

    Sa dernière messaynette datait de deux jours. Alors qu’il essayait de refermer la porte d’une clôture, il avait réussi à la faire s’écrouler entièrement. Tous les piquets étaient tombés les uns après les autres comme des dominos. Évidemment, les bêtes ne s’étaient pas fait prier pour s’échapper et le pauvre Messay avait dû passer une partie de la nuit à regrouper le troupeau.

    En cette saison, au moment des récoltes, les trois copains n’avaient pas école, mais ils devaient aider les gens du village à réaliser divers travaux agricoles. C’était la tradition.

    En hiver et au printemps, ils étudiaient différentes matières. Serpentin adorait l’Histoire, Albion était un génie en calculs et Messay aimait… rien du tout en fait ! Ce qu’il préférait par-dessus tout à l’école, c’était s’assoir près de la fenêtre et regarder au dehors le soleil et la pluie.

    Les deux amis s’assirent sur un petit muret pour laisser le temps au retardataire d’arriver. Serpentin en profita pour inspecter le repas que lui avait préparé sa mère. Ça sentait bon le saucisson. Il avait déjà hâte d’être à midi. Albion l’observa jalousement.

    – Tu en as de la chance, dit-il, moi ma mère ne m’a donné que des légumes, elle dit que c’est bon pour la santé… Des endives en plus, je déteste ça.

    – On partagera, ne t’inquiète pas, répondit Serpentin pour le réconforter.

    Quelques instants plus tard ils entendirent des bruits de pas sur le chemin. Messay dévalait la pente à toute allure. En arrivant, il tendit sa main droite et les trois amis firent leur rituel de bienvenue. Un petit enchaînement chorégraphié qu’eux seuls connaissaient et qu’ils avaient pris pour habitude de réaliser dès qu’ils se voyaient. Il ressemblait à ça : « un doigt, deux doigts, tournez, le poing, ouais ! ».

    – Alors, demanda Messay un peu essoufflé, on y va ou quoi ? Le Vieux va nous crier dessus si on est en retard.

    – Tu rigoles, ça fait au moins cinq minutes qu’on t’attend ! s’indigna Albion.

    – C’est parce que…enfin bon, je vous expliquerai plus tard. On coupe par le jardin de Mme Barbade ?

    Serpentin et Albion se regardèrent en hésitant. Mme Barbade détestait les enfants.

    – Heu, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée, avertit le jeune inventeur. Il paraît qu’elle a un nouveau varap. Elle a même mis une pancarte sur sa porte pour prévenir.

    Mais il était déjà trop tard, Messay avait commencé à escalader le mur qui délimitait la propriété.

    – Allez venez, ne vous inquiétez pas ! Je suis sûr qu’elle a écrit des bêtises juste pour faire peur.

    On trouvait dans le pays d’Alicorne certaines créatures qui n’existaient pas ailleurs. Le varap en faisait partie. Cet animal ressemblait à un chien croisé avec un rat. Il était trapu avec des grandes oreilles tombantes, de petites pattes et une queue de rongeur. Il pouvait être très affectueux, mais aussi très agressif avec qui embêtait son maître.

    Serpentin suivit Messay et Albion fut obligé d’en faire autant. Le crack des mathématiques n’était pas le plus téméraire, mais il savait surtout que toute idée proposée par Messay ne pouvait que mal se finir…

    Mme Barbade avait une grande propriété. Les trois amis coupèrent à travers le jardin en passant par un verger. Soudain, ils entendirent derrière eux un aboiement vif et répété. Au loin, ils virent un gros molosse marron lancé à leur poursuite.

    – Ho, vous aviez raison ! s’exclama Messay en écarquillant les yeux, elle a bien un nouveau varap.

    – Et il n’a pas l’air très sympa, ajouta Serpentin. Vous faites ce que vous voulez, mais moi je ne reste pas pour lui faire un câlin.

    – Qu’est-ce que je vous avais dit… soupira Albion.

    Ils piquèrent un sprint jusqu’au bout du jardin, tout droit par le potager en écrasant au passage quelques belles tomates. Arrivés de l’autre côté de la propriété, ils jetèrent leurs baluchons par-dessus le mur et se mirent à l’escalader.

    Juste derrière eux, le varap se rapprochait à toute allure. Serpentin et Messay n’eurent aucun mal à grimper, mais Albion, beaucoup moins à l’aise en escalade qu’en calcul, resta bloqué en bas.

    – Hé les gars, vite, aidez-moi, je vais me faire dévorer ! cria-t-il paniqué.

    Ils lui tendirent la main et réussirent à le tirer juste avant que la bête ne déboule. Toutefois, emportée par son élan, elle sauta si

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