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Opus 3 - Le Chant de l'Arbre-Mère: Le Chant de l'Arbre-Mère, #3
Opus 3 - Le Chant de l'Arbre-Mère: Le Chant de l'Arbre-Mère, #3
Opus 3 - Le Chant de l'Arbre-Mère: Le Chant de l'Arbre-Mère, #3
Livre électronique99 pages1 heure

Opus 3 - Le Chant de l'Arbre-Mère: Le Chant de l'Arbre-Mère, #3

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À propos de ce livre électronique

Cet ebook comprend les épisodes 5 et 6 (sur 8) du roman-série "Le Chant de l'Arbre-Mère"

4éme de couverture:
Lorsque les colons d’Altar, planète excentrée de l’empire dranag, signalent la découverte d’une espèce extra-humaine non répertoriée, le Markus IV et son IA — Lealbeth® — sont envoyés sur place.

Pour cette mission, le commandant Suraya Manariva sera épaulé par une équipe aux talents multiples : deux experts en biologie et sciences comportementale des non-humains, un jeune minéralogiste, un mercenaire révoqué des commandos de choc, une pilote chevronnée et une escouade de robots de combat seront de la partie.

L’étrange disparition des colons d’Altar avant même l’atterrissage du Markus complique bientôt la donne : entre tenter de retrouver les altarites, découvrir l’identité des non-humains et sauver son équipage, Suraya devra faire un choix… 

En sera-t-elle capable ?

LangueFrançais
Date de sortie15 janv. 2016
ISBN9791095623007
Opus 3 - Le Chant de l'Arbre-Mère: Le Chant de l'Arbre-Mère, #3

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    Aperçu du livre

    Opus 3 - Le Chant de l'Arbre-Mère - Pascal Bléval

    Chapitre 1 : Découvertes

    24 mars 1275 – 15 heures 50

    Dans le poste de contrôle du Markus

    Suraya, les yeux rivés sur ses écrans 3D, ne remarqua pas l’entrée de Nathalia dans la salle. Celle-ci prit le temps d’observer le petit jeu du commandant avant de se racler la gorge pour signaler sa présence. Suraya sursauta, mais n’éteignit pas les holoécrans qui l’entouraient telle une muraille translucide.

    — Vous devriez arrêter de les surveiller comme ça, commandant Manariva, lui dit Nathalia.

    — Ce n’est pas de la surveillance. C’est mon travail de veiller à la sécurité du sous-lieutenant Jovrain et de l’enseigne Chevron, se défendit Suraya.

    — Ce n’est pas la peine d’être sur la défensive avec moi. Vous vous faites du mal à les fixer à longueur de journée. Lealbeth[R] est capable de remplir ce rôle mieux que vous.

    — Elle a raison ! renchérit l’IA à cet instant. L’équipage du Markus a été placé sous ma responsabilité autant que sous la vôtre, commandant Manariva. Ne tirez pas toute la couverture à vous, soyez généreuse avec une pauvre IA en pleine détresse morale et réduite au chômage technique, ou presque !

    Suraya eut un rire nerveux. Elle se massa le front du bout des doigts, plissant les yeux de fatigue. Des scènes, dont elle aurait préféré tout oublier au petit matin, l’unissant d’abord à Lana, puis à Nathalia et enfin à Vince l’avaient tenue éveillée une bonne partie de la nuit. Nathalia s’approcha à moins d’un pas de Suraya, qui ne s’écarta pas.

    — Vous n’avez pas à porter toute la responsabilité de cette mission sur vos épaules, commandant. Vous avez des subalternes qui sont là pour vous assister.

    Suraya se redressa et fixa Nathalia d’un air peu amène.

    — Vous avez refusé de m’aider, l’autre jour, lorsque je suis venue vous dire que j’avais besoin de vous.

    — Vous m’avez demandé de prendre votre place. Moi, je vous rappelle que vous avez un équipage et qu’il est parfois bon et sain de déléguer certaines tâches. Ce n’est pas la même chose, tout de même.

    Suraya hocha la tête, peu convaincue.

    — Cette discussion est stérile et ne nous mène nulle part. Jovrain et Chevron cherchent des traces des Sylvains. Ça au moins, c’est du concret, ajouta-t-elle en pointant du doigt l’un de ses écrans. Je voudrais être sur le terrain, avec eux.

    — Mais en étant plus précise : vous souhaiteriez être sur le terrain ou « aux côtés du sous-lieutenant » ? Voire même, pourquoi pas, de l’enseigne Chevron ? Décidez-vous, commandant ! Vous ne pouvez pas être partout. Qui plus est, le devoir vous impose de rester autant que possible en sécurité, à bord du Markus.

    Suraya bafouilla un embryon de réponse, puis se tut. Cela l’énervait que Nathalia joue les psys avec elle.

    — En ce qui me concerne, dit alors Nathalia, je suis heureuse d’être ici, auprès de Grégory, même s’il persiste à ne voir en moi qu’une simple amie.

    Suraya en resta bouche bée l’espace d’un instant.

    J’ai bien entendu ça ? se demanda-t-elle alors. Nathalia serait-elle en train de briser sa légendaire carapace ?

    — Quelle est votre relation avec Grégory ? Je n’arrive pas à savoir où vous en êtes, tous les deux.

    — Grégory… Avec lui, tout est… différent. Malheureusement, nous ne nous sommes pas si souvent croisés que ça depuis que nous nous sommes connus, peu après l’incident sur Taurus.

    Suraya ouvrit la bouche pour parler, mais Nathalia l’arrêta d’un geste de la main.

    — Par « connus », je veux dire « bibliquement », oui. Je suis franche, comme vous pouvez voir. Pour être encore plus exacte, il a été le premier homme de ma vie, mais pas le dernier. En revanche, il est sans doute le seul dont je garde un souvenir qui ne soit pas trop négatif. Et de votre côté ?

    — Je n’aime pas raconter ma vie, elle n’a rien de passionnant.

    — Se dévaloriser n’amène jamais rien de bon, surtout dans votre position. Je vous suggère de réfléchir posément à ce qu’il convient de faire, à présent, afin de corriger le tir. Et là, je parle de notre mission sur Altar avant tout. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, dit-on. C’est vrai, mais seulement jusqu’à ce qu’on meure. En ce qui me concerne, je compte retarder cette échéance autant que possible, mais pour cela, j’ai besoin que vous preniez les bonnes décisions.

    — Lealbeth[R] ne parvient pas à réparer nos moteurs et l’enseigne Chevron ne trouve pas d’où vient le problème avec notre IA. Si on ajoute à ça que toutes les communications sont coupées avec Dran, c’est la quadrature du cercle. D’un côté, nous n’avons pas de preuve tangible que les Sylvains sont responsables de la disparition des colons ou du décès de Turner. D’un autre côté, nous avons tout de même de fortes présomptions en ce sens. Si ça ne tenait qu’à moi et si la technique le permettait, nous serions déjà repartis depuis plusieurs jours, si vous voulez tout savoir, capitaine.

    — Je suis désolée de vous causer autant de tracas, intervint Lealbeth[R]. Je vous jure que je fais tout mon possible. Les moteurs ne sont pas endommagés, les câbles les reliant à notre réacteur sont intacts et le logiciel-interface fonctionne correctement. Seulement, quand j’essaye de lancer le processus de décollage, tout se bloque… Je n’ai pas été conçue pour faire ce genre d’analyses, vous le savez aussi bien que moi ! Pourquoi n’avez-vous pas embarqué le moindre informaticien ?

    Suraya songea que Nouvelle Dran était censée être amplement pourvue en personnel technique et de maintenance. Depuis le début, ils jouaient de malchance.

    — Tout finira par s’arranger, j’en suis sûre, dit Nathalia, sans paraître convaincue pour autant.

    Suraya se détourna. Elle sentait qu’elle n’allait pas tarder à craquer. L’attitude de Nathalia, qui oscillait entre reproches à peine voilés et attitude de confidente voire de mère protectrice ne l’aidait pas à reprendre pied.

    Un clignotement en bordure de son champ de vision attira le regard de Suraya. L’un des droïdes-sondes avait envoyé un message plusieurs minutes auparavant et elle ne l’avait même pas vu arriver. Elle l’ouvrit d’un rapide ordre mental et constata que Lealbeth[R] en était l’unique destinatrice principale. Elle parcourut le mail, ses yeux s’agrandissant au fur et à mesure de sa lecture. Elle le transféra ensuite à Nathalia, qui eut un hoquet de stupeur.

    — Un drone a repéré une

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