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Le Mal tenac: L'invasion Manektaranienne
Le Mal tenac: L'invasion Manektaranienne
Le Mal tenac: L'invasion Manektaranienne
Livre électronique338 pages5 heures

Le Mal tenac: L'invasion Manektaranienne

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À propos de ce livre électronique

Alors qu'ils se promenaient tranquillement dans les bois séparant leur village des Montagnes des Ténèbres, Niato et ses amis tombèrent nez à nez avec les deux dieux principaux de la mythologie de leur peuple, Ktalonia et Dulca. Ces derniers informèrent le groupe que leur pays, la Ktyria, était envahi par l'armée d'un pays du sud, composée principalement de mercenaires à la forme étrange.
Les deux divinités donneront donc comme mission d'arrêter cette invasion et d'aller dans le pays envahisseur afin de mettre à mal leur plan. Ils devront affronter plusieurs problèmes, et et faire de nombreuses rencontres. Vont-ils réussir leur mission ?
LangueFrançais
Date de sortie27 août 2018
ISBN9782322101535
Le Mal tenac: L'invasion Manektaranienne
Auteur

Simon Baudry

Étudiant en licence de lettres modernes à l'université de Poitiers, je suis passionné par la lecture et par l'écriture depuis ma plus tendre enfance. J'aimerais devenir plus tard un documentaliste et/ou écrivain.

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    Aperçu du livre

    Le Mal tenac - Simon Baudry

    l’aventure.

    Prologue

    Dans mon monde existe une prophétie, une prophétie concernant cinq enfants qui, par leurs exploits face à l’armée de l’Enfer, ont permis la victoire des dieux du Soleil et de la Lune, Ktalonia et Dulca, sur leur fils Ratara, dieu félon des Enfers.

    Les légendes entourant ces rivalités entre les dieux peuvent être résumées ainsi : « Dans des temps immémoriaux, bien avant la création de notre planète, est apparu le dieu créateur, à l’origine de la vie, qui se nommait Ktalonia. Ktalonia est le dieu Soleil, celui qui permit l’apparition des planètes, représentant chacune un dieu ou une déesse.

    » La déesse Dulca, représentée par notre Lune, est l’une des dernières déesses de notre Panthéon à être apparue. Il s’agit d’une partie du corps de la déesse-mère, déesse qui nous abrite tous, que nous soyons humains ou animaux : Terrai. Alors que cette dernière est calme et tranquille, sa fille ne rêve que d’inconnu. C’est pour cette raison que Dulca s’éloigne petit à petit de sa mère, à raison de quelques centimètres par an.

    » Un jour, Ktalonia s’éprit de Dulca, et ils vécurent leur amour d’une façon telle que naquit de leur union un être de prime abord jovial, mais aux penchants perfides : Ratara. Il aurait pu bien tourner, mais sa relégation au rang de « dieu secondaire » assigné aux Enfers opérée par ses parents cristallisa et mit en évidence sa rancœur et sa méchanceté envers ce couple de divinités qu’il haïssait. »

    Voilà comment nous pourrions résumer la légende qui a bouleversé la vie de mes amis comme la mienne. Je me dois de mes présenter, ainsi que mes amis et ma famille. Néanmoins, je vais vous présenter notre pays dans un premier temps.

    Notre pays, la Ktyria, se situe entre deux chaînes montagneuses, les montagnes des Ténèbres au nord et des Enfers au sud. Il a également accès à la mer à l’ouest. Le territoire national est assez vallonné, ce qui permet facilement de se cacher.

    Mon groupe d’amis et moi-même habitions à l’origine dans un petit village se trouvant à quelques dizaines de kilomètres de la côte ouest, dans une sorte d’entonnoir formé par les deux chaînes de montagnes. Notre village, se nommant Struktik, se trouvait près de la limite nord de notre pays.

    Je dirigeais un groupe de cinq personnes. Sans me compter, ce groupe compte deux familles, les sœurs Thiriark (Yhata et Knyata) et les frères Rektawa (Niaktohe et Riataho). Pour ma part, je fais partie d’une famille très protectrice, très respectueux vis-à-vis de la religion : les Nitrata.

    Nous avons dû combattre l’armée du Mal il y a de cela quelques années, permettant la réalisation d’une prophétie nous concernant. Selon elle, nous étions les seuls à pouvoir la battre, ce que nous avons réussi brillamment.

    A présent, les divinités Dulca et Ktalonia nous ont donné la mission de transmettre notre vécu aux générations futures ou, plus généralement, à tous les habitants des villages où nous nous arrêtions.

    Voici pour la partie « histoire passée ». A présent, je vais vous conter notre histoire telle qu’elle s’est déroulée depuis notre dernier passage à Struktik.

    Quand nous fûmes hors de vue du village, nous partîmes vers le prochain village situé à trois kilomètres de notre position. Nous discutions tranquillement de notre aventure à venir lorsque nous entendîmes des bruits de sabots venant du sommet de la colline que nous allions attaquer.

    Knyata se cacha derrière moi, tandis que nous nous mettions de côté. Nous vîmes un cavalier passer la crête au galop. Lorsqu’il nous vit, il fit freiner son cheval pour s’arrêter à côté de nous.

    « Ah, vous voilà ! Je vous cherchai ! nous dit-il en descendant de cheval. J’ai une missive pour vous, cela concerne une mission très importante.

    -Que se passe-t-il donc ? lui demandai-je, inquiet.

    -La missive que je vous donne, continua-t-il, vient du colonel d’une forteresse qui se trouve sur les contreforts des montagnes de l’Enfer. Tenez ! »

    Il me passa un parchemin cacheté, que je décachetai rapidement. Le papier en lui-même était très caractéristique de la région d’où il a été envoyé.

    Le colonel qui était à la tête de ce fort, Tokia, nous informait de mouvements suspects de troupes inconnues dans les montagnes. Cette nouvelle nous assomma.

    « Alors, que se passe-t-il ? me demanda le messager.

    -Apparemment, il y aurait des armées inconnues qui rôderaient dans les montagnes en face de leur fort, lui répliquai-je.

    -Que devrions-nous faire ? me demanda Yhata, un peu stressée.

    Je la regardai en souriant d’un air déterminé. Je consultai les autres membres du groupe, puis je luis répondis.

    « Écoutes, Yhata, nous devons y aller. Nous sommes les protecteurs de la vie dans notre monde. Nous ne pouvons donc pas y couper. »

    Yhata me sauta alors au cou, ce qui me fit reculer un peu.

    « Que se passe-t-il ? m’inquiétai-je.

    -Je suis trop contente de pouvoir repartir en mission à vos côtés », répliqua-t-elle, heureuse.

    Cette affirmation nous fit plaisir à tous. Une fois qu’Yhata eut bien voulu me lâcher, j’ai pu demander au messager, qui se nommait Korat, d’aller à Struktik prévenir les habitants du danger qui nous guettait tous, à présent.

    Au village, tout allait assez. bien Je me présente : je suis le conteur du village de Struktik, Naktalio. Je suis le vieux sage du village, et c'est tout naturellement à moi que nos divinités s'adressèrent pour diriger la formation des nouveaux combattants qui devaient rejoindre le groupe de Niato.

    L'arrivée du messager Korat dans le village a en quelque sorte accéléré la création de l'école de formation des guerriers. J'ai entrepris de mener la construction de l'école, école se trouvant en haut de la côte où les enfants vainquirent l'armée de l'Enfer.

    Du côté du groupe de guerriers, nous nous dirigions d'un pas décidé vers les montagnes du Diable.

    Nous étions tous un peu stressés par notre mission. Je marchais devant pour ne pas leur montrer mon angoisse. Je stressais tout particulièrement pour leur sécurité. Nous pouvions en effet être l'objet d'une attaque-surprise dans cette forêt ou, pire encore, d'une embuscade.

    Je n'entendais rien d'autre que le bruit des pas de mes compagnons. Lorsque nous arrivâmes à l'orée d'une clairière, je me décidai qu'il serait temps de faire une pause pour la nuit. Nous cherchâmes du regard un endroit propice aux campements, à la fois abrité pour que nous ne nous fassions pas remarquer par des ennemis potentiels, et à la fois avec un visu sur la clairière pour voir ces derniers arriver.

    Nous nous mîmes tous à scruter la clairière pour trouver le lieu parfait pour le campement quand, soudain, je remarquai un mouvement suspect dans le sous-bois de l'autre côté de la clairière. Je poussai juste à temps mes amis dans les fourrés sur notre droite, juste avant l'apparition de deux énormes monstres.

    « Mais qu'est-ce donc ? Me demanda, apeurée, la petite Knyata.

    -Je ne sais pas, lu répondis-je discrètement en lui faisant signe de parler moins fort. Je pense qu'il s'agit de deux hommes-rats d'une race différente de ceux que nous avons combattu il y a de cela quelques années.

    -Non, répliqua Niaktohe, je ne pense pas. Regardez leur démarche : elle ne ressemble pas à celle des hommes-rats. Elle est beaucoup trop fluide.

    -Oui, je sais, répondis-je, mais...

    -Chut », fit Yhata en nous regardant d'un air apeuré et réprobateur.

    Nous nous tûmes tandis que les deux étranges créatures faisaient le tour de la clairière et s'approchaient dangereusement de nous.

    Lorsqu'ils arrivèrent près de nous, nous pûmes les observer plus précisément. Il s'agissait d'un mélange entre un homme et un ours. Cette vision nous horrifia, et je sentis que Knyata était en train de flancher. Je la serrai contre moi pour la rassurer et la calmer, nous évitant ainsi d'être repérés.

    Fort heureusement, les hommes-ours passèrent devant nous sans notre remarquer, et ils quittèrent rapidement la clairière.

    Nous attendîmes cinq minutes avant de rejoindre le chemin que nous avions emprunté pour venir. Nous décidâmes d'un commun accord que nous ne prendrions pas le risque de marcher à découvert. Nous longeâmes donc le bord de la clairière, à une distance de sécurité toute relative.

    Nous trouvâmes un saule pleureur assez ample (ses feuilles touchant le sol) et assez éloigné du bord de la clairière pour qu'aucun être vivant ne puisse nous voir. Néanmoins, nous en avions une belle vue si nous daignions légèrement en écarter les branches.

    Nous nous installâmes rapidement dans l'arbre. Nous y posâmes nos affaires, et, pendant que les jeunes femmes et Riataho organisaient le campement, Niaktohe m'accompagna pour chercher du bois.

    Alors que nous marchions tranquillement entre les arbres, nous nous mîmes à discuter des hommes-ours.

    « Que penses-tu de ces hommes-ours ? Lui demandai-je.

    -Je pense qu'il s'agit d'une nouvelle sorte de mutation qui se produisent dans les montagnes du Diable, me répondit-il.

    -Le fait que nous ayons croisé deux hommes-ours aussi loin des montagnes est inquiétant, continuai-je. Je ne voulais pas en parler en face des autres, mais je crains que nous devions faire très attention pour ne pas en croiser d'autres.

    -C'est sûr, répliqua-t-il, nous devrons être très prudents. »

    Nous hochâmes la tête de satisfaction, et nous continuions de ramasser du bois pendant quelques instants. Quand nous ne pûmes plus en prendre, nous retournâmes nous abriter derrière les feuilles du saule-pleureur.

    Les quelques heures qui suivirent, nous discutions de tout et de n'importe quoi, et particulièrement de la mission. Les réactions étaient diverses et variées : Yhata et Riataho étaient pressés d'y arriver, Niaktohe était plus raisonnable et Knyata était stressée.

    Au vu de la peur de cette dernière, je la pris dans mes bras et elle se blottis directement contre mon torse. Voyant cela, Yhata se rapprocha de moi et passa son bras autour de mon cou, ce qui fit sourire les frères Thiriark.

    Nous nous couchâmes une heure plus tard. Knyata se coucha entre sa sœur et moi, ce qui la rassura et lui permit de s'endormir rapidement, ce que nous fîmes juste après elle.

    Alors que le groupe s'endormait, deux yeux jaunes apparurent de l'autre côté de la clairière et fixa quelques instant le saule pleureur. Ils disparurent aussi vite et aussi mystérieusement qu’ils étaient apparus.

    Chapitre 1 : Des remous aux confins sud du monde connu

    Dans les montagnes du Diable, aux confins du monde que nous connaissions alors, une expédition scientifique Ktyrians avançait difficilement dans des conditions météorologiques piteuses. Cette expédition était composée de cinq scientifiques (Triktiano, Nokbine, Chrikta, Nikichbek et Tuchkrav) et était accompagnée par une brigade de quinze soldats dirigés par le brigadier Wortane.

    Lorsqu'ils atteignirent la dernière passe des montagnes du Diable, ils purent voir un paysage très semblable à celui de notre pays. Le nouveau pays que l'expédition venait de « découvrir » était aussi vallonné que la Ktyria, avec des forêts et des cultures agricoles. Certaines zones de ce territoire étaient pourtant plates.

    Après avoir admiré ce nouveau pays, ils descendirent des montagnes et s'approchèrent de la première forêt se situant sur les contreforts des montagnes. Ils y entrèrent prudemment, car des bruits bizarres provenaient des profondeurs de la forêt. Les scientifiques n'étaient pas rassurés alors que le groupe pénétrait dans le bois en empruntant un chemin très étroit.

    Alors que l'expédition venait de prendre le premier virage, un groupe de « sauvages » l'arrêta en se positionnant face à eux. Quand ses membres se retournèrent, ils virent qu'un second groupe d'ennemis s'était positionné derrière eux.

    Ces « barbares » les attaquèrent et les enlevèrent après les avoir baillonnés. L'attaque fut rapide. Néanmoins, les attaquants laissèrent un soldat qui semblait mort. C'est ce soldat qui revint en Ktyria et nous alerta.

    De notre côté, après une nuit calme, nous mangeâmes assez rapidement pour reprendre le plus tôt possible. Knyata était toujours aussi peu rassurée, mais notre présence à ses côtés la rassura énormément. Pour lui éviter un stress supplémentaire, nous la mîmes au centre du groupe.

    Nous marchâmes rapidement en longeant le chemin qui nous permettait d'arriver aux montagnes du Diables. Nous mîmes six heures pour traverser les douze hectares de forêt qui séparaient notre lieu de départ aux premiers contreforts de ces montagnes. Nous dûmes nous cacher de nombreuses fois, car nous croisions des patrouilles de deux à quatre hommes-ours de plus en plus souvent. Tandis que nous nous rapprochions des contreforts, des bruits d’activés que nous pouvions assimiler à des activités d'êtres intelligents se firent entendre.

    Nous nous arrêtâmes à une distance plus que raisonnable de l'orée de la forêt. Nous pouvions voir des êtres vivants ressemblant à des hommes-ours marcher entre les premiers arbres et une rangée de ce qui semblait être des toiles de tentes. Je décidai de m'approcher tout doucement du camp pour en savoir plus sur le sujet. Je prévins mes amis de mon projet, et je m'avançai tout doucement vers le camp.

    Les cent mètres qui nous séparaient du camp furent une torture pour moi, car je ne devais pas faire de bruit, sinon je me ferais remarquer. Au bout d'une vingtaine de minutes d'efforts et de tensions extrêmes, je m'allongeai de soulagement derrière un buisson se trouvant à quelques mètres seulement à la première rangée de tentes. Je fis un bref signe de la main à mes amis avant de me recroqueviller contre le sol. Je dus patienter pendant une quinzaine de minutes avant qu'un groupe de trois hommes ne vienne s'arrêter pile devant moi.

    « Alors, quand allons-nous attaquer ? Demanda l'un des

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