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Akoumi le Maladroit: Un roman initiatique magique
Akoumi le Maladroit: Un roman initiatique magique
Akoumi le Maladroit: Un roman initiatique magique
Livre électronique75 pages49 minutes

Akoumi le Maladroit: Un roman initiatique magique

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À propos de ce livre électronique

Suivez les aventures de l’intrépide Akoumi à la rencontre des mystérieux habitants de la jungle !

Akoumi fait le désespoir de son père, roi de la tribu maya des Chichén-Itza. Ses perpétuelles gaffes et son manque de confiance en lui ne font pas du jeune garçon un héritier digne de la couronne paternelle ! Lorsque le roi décide d’imposer à son fils l’épreuve initiatique du clou dans la langue, ce dernier se rebelle et s’enfuit dans la jungle. Sans même réfléchir à comment il va pouvoir y survivre... Plongé dans un milieu hostile, il fera la connaissance d’un improbable compagnon, capable de changer d’apparence à volonté : Tupèt, l’envoyé des dieux. 

Sa route croisera aussi celle de la belle et intrépide Ondouli, gardienne du talisman qui enferme depuis de longues années le monstrueux dieu Cama Zotz. Et le pire arrive : cédant à sa curiosité, Akoumi libère involontairement le monstre. Il ne lui restera plus qu’à réparer son erreur fatale ; mais comment faire quand tout le monde vous appelle Akoumi le Maladroit ? Au cours de sa fugue, livré à lui-même – mais aidé par beaucoup de chance et d’heureuses rencontres –, Akoumi fera progressivement l’apprentissage de la vie. Au bout du chemin, il acquerra la confiance en soi qui lui faisait défaut et gagnera le respect de sa tribu et de son père.

Un roman initiatique captivant qui vous plongera dans un univers magique

EXTRAIT

Ce soir-là, Tikal, grand-prêtre de la tribu des Chichén-Itza, monta sur la colline à l’arrière de la cité. Saval, son apprenti, l’accompagnait. Face à eux, la jungle s’étendait à perte de vue. Depuis plus de vingt ans, Tikal lisait dans le ciel les signes envoyés par les dieux. Jamais il n’avait été aussi inquiet qu’en cet instant. Les rides gravaient sa peau comme un vieux cuir et trahissaient une inquiétude croissante. Depuis plusieurs semaines, les cieux tentaient de lui délivrer un message dont il n’arrivait pas à comprendre la signification. 
— Qu’y a-t-il, Maître ? demanda Saval.
— Je ne sais pas. Une ombre maléfique s’est glissée dans le ciel de notre tribu. 
— Vous aviez pourtant dit qu’il nous était favorable. 
— Je sais ce que j’ai dit. Mais les signes ont changé. 
— Et ?…   

A PROPOS DE L’AUTEUR 

François Faucon est professeur d’histoire en collège et musicien. Il est l’auteur de plusieurs articles historiques ainsi que de deux essais aux Éditions du Cygne. Il a publié un recueil de contes et poèmes aux Éditions Aparis et un roman, La Mort emprisonnée, aux Éditions Pierregord, sélectionné pour le Prix Jeune Mousquetaire 2011. Akoumi le Ma­la­droit est son premier roman pour la jeunesse.
LangueFrançais
Date de sortie18 avr. 2014
ISBN9782511014844
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    Akoumi le Maladroit - François Faucon

    1. UNE VISION TERRIFIANTE

    Ce soir-là, Tikal, grand-prêtre de la tribu des Chichén-Itza, monta sur la colline à l’arrière de la cité. Saval, son apprenti, l’accompagnait. Face à eux, la jungle s’étendait à perte de vue. Depuis plus de vingt ans, Tikal lisait dans le ciel les signes envoyés par les dieux. Jamais il n’avait été aussi inquiet qu’en cet instant. Les rides gravaient sa peau comme un vieux cuir et trahissaient une inquiétude croissante. Depuis plusieurs semaines, les cieux tentaient de lui délivrer un message dont il n’arrivait pas à comprendre la signification.

    — Qu’y a-t-il, Maître ? demanda Saval.

    — Je ne sais pas. Une ombre maléfique s’est glissée dans le ciel de notre tribu.

    — Vous aviez pourtant dit qu’il nous était favorable.

    — Je sais ce que j’ai dit. Mais les signes ont changé.

    — Et ?…

    — Assez ! le coupa net Tikal. Laisse-moi. J’ai à faire.

    Le maître avait son humeur des mauvais jours et souhaitait rester tranquille. Saval s’inclina avant de poser son baluchon, qui contenait divers objets rituels. Puis il laissa son maître seul face à ses responsabilités. Et elles étaient grandes. Car la tribu des Chichèn-Itza n’était pas n’importe laquelle des tribus mayas et elle ne pouvait se permettre d’ignorer son propre avenir. De toutes celles qui habitaient le monde maya, elle était la plus précieuse. Peuplant la péninsule du Yucatan, les Chichén-Itza vivaient entre la lisière de la jungle et le littoral du grand océan où se trouvaient les Grottes-Noires de Tulum.

    À l’aube des temps, la jungle était vaste. Les hommes avaient beau être plus intelligents – c’est, du moins, ce qu’ils pensaient… –, ils étaient moins nombreux que les plantes et les animaux. Ces derniers avaient d’ailleurs à de multiples reprises cherché à chasser les hommes du Yucatan.

    — Qu’est-ce donc que cette race de bipèdes qui détruit tout ? se demandaient ceux de la forêt en regardant les premiers hommes.

    — Ils ne savent que prendre et saccager. Il faut se méfier d’eux.

    En effet, les hommes n’étaient pas très soucieux de la nature. Ils s’appropriaient ce dont ils avaient besoin en considérant que cela leur appartenait. Quand tout était détruit, ils recommençaient ailleurs.

    Rapidement, les dieux comprirent que les plantes et les animaux finiraient par se rebeller, par ne plus accepter les hommes parmi eux. Afin d’éviter que les uns et les autres se cherchent querelle, ils donnèrent vie aux Chichén-Itza, fiers et courageux. Leur sens de l’honneur était exemplaire et on pouvait leur faire confiance. Plus sages que les autres Mayas, ils étaient le lien entre les hommes et la nature. C’est la raison pour laquelle les Chichén-Itza furent chargés par les dieux d’une mission sacrée : préserver l’Équilibre, la force mystérieuse qui coulait dans tout ce qui vivait. Elle unissait les hommes à leur environnement naturel et rendait possible la cohabitation harmonieuse avec la faune et la flore. Sans les Chichén-Itza, l’Équilibre ne pouvait être maintenu. Et, s’il venait à se rompre, on pouvait craindre d’horribles conséquences.

    Tout était enfin bien et contentait les dieux. Sauf un, le plus terrible de tous, Cama Zotz, le dragon à tête de chauve-souris, dieu de la nuit et des abominations. Il ne vivait que pour rompre l’Équilibre. Nul ne savait pourquoi mais tous ses actes, toutes ses pensées, ne tendaient que vers cet objectif. Il détestait ces humains prétentieux qui croyaient marcher mieux sur deux pattes que sur quatre.

    À vrai dire, personne ne l’avait vu depuis des siècles. Certaines vieilles légendes le disaient vaincu et jeté dans l’oubli. Personne ne savait ni comment ni par qui. Quoiqu’il en soit, il était interdit chez les Chichén-Itza de prononcer son nom ou, pire, de le représenter.

    *

    Tikal regarda la pleine lune et fronça les sourcils. Il n’y avait pas un bruit et tous les animaux avaient rejoint leur tanière. Subitement, le grand-prêtre fut pris d’un malaise. À tel point qu’il tomba, un genou à terre.

    — Qu’est-ce que… ?

    À grand-peine, il s’agrippa à son bâton et tenta de se redresser. Il marmonna quelques

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