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Sarah 01 : De là où je suis
Sarah 01 : De là où je suis
Sarah 01 : De là où je suis
Livre électronique256 pages2 heures

Sarah 01 : De là où je suis

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À propos de ce livre électronique

L'amour, le vrai, survit-il à la mort? Où l'amour se trouve-t-il quand l'un des deux n'est plus? Que deviendra Sarah sans Gabriel?... elle vacilla puis se rapprocha. A ce moment, je la sentis si fragile et si forte à la fois. Elle s'avança doucement, se pencha vers moi, les yeux remplis de larmes. Elle mit sa main droite sur ma poitrine comme elle l'avait fait tant de fois auparavant. Elle laissa s'échapper quelques larmes, posa ses lèvres sur mon front avec une infinie tendresse…
LangueFrançais
ÉditeurPratiko
Date de sortie22 oct. 2014
ISBN9782924176429
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    Aperçu du livre

    Sarah 01 - Daigneault Guylaine

    Canada

    Chapitre 1

    — Madame Donovan ?

    — Oui ?

    — Madame Sarah Donovan ?

    — Oui, qui êtes-vous ?

    — Ici l’infirmière Stanfield, pourriez-vous vous rendre immédiatement à l’hôpital ?

    — C’est Lina ?

    — Non, répondit l’infirmière.

    Le silence était palpable, son cœur battait à vive allure. Elle reprit son souffle et demanda d’une voix tremblante :

    — Mais qui est-ce ?

    — Gabriel Hart.

    Quelques secondes s’écoulèrent en silence ; je pus presque sentir son souffle s’arrêter.

    — Vous êtes là ? lui demanda l’infirmière.

    — À quel hôpital ? finit-elle par dire d’une voix devenue à peine audible.

    — Du Sacré-Cœur. Chambre 1122.

    Je la vis sortir en courant, attrapant au vol son sac à main laissé sur la table dans l’entrée. Sa jupe volait derrière ses cuisses. Elle ne remarqua pas, à la brunante, le magnifique coucher du soleil, elle qui l’admirait si souvent.

    Elle mit une vingtaine de minutes à se rendre alors qu’en temps normal, elle en aurait pris au moins quarante-cinq. Elle heurta presque la barrière d’entrée du stationnement. Je la vis affolée, garer sa voiture. Jamais je ne l’avais vu dans cet état. Elle avait un tempérament calme, posé. Elle était souvent souriante comme si la vie, malgré ses revers, n’avait jamais réussi à l’atteindre complètement.

    — Les ascenseurs ?

    — Tout droit au fond du couloir, répondit la préposée à l’information.

    Elle courut jusqu’au fond du couloir et appuya à répétitions sur le bouton comme s’il avait pu accélérer le retour de l’ascenseur. Aussitôt que les portes commencèrent à s’ouvrir, elle se précipita à l’intérieur frappant de plein fouet la dame âgée assise dans un fauteuil roulant.

    — Outch ! lança Sarah en se heurtant le tibia.

    — Vous pourriez faire attention mademoiselle, répliqua la vieille dame.

    — Désolée, répondit-elle simplement en appuyant sur le bouton numéro onze.

    Les portes se refermèrent. Elle était seule. Son regard était inquiet, troublé. Elle respirait à peine. L’attente était interminable. Le son de la clochette retentit enfin. Le chiffre onze s’illumina et les portes s’ouvrirent au même moment.

    — Chambre1122, dit-elle, avançant vers le poste des infirmières.

    — Dernière au fond du couloir à droite. Mais qui êtes-vous mademoiselle ?

    Elle était déjà loin lorsque l’infirmière lui posa la question.

    Elle arriva enfin, à bout de souffle devant la porte fermée. Comme elle vint pour la pousser, elle entendit des pleurs. Elle vérifia à nouveau le numéro sur la porte avant d’entrer : 1122.

    — C’est bien ici, pensa-t-elle.

    Elle poussa la porte avec force. Quatre visages se tournèrent vers elle. Inclinant la tête vers la gauche elle vit, recouvert d’un drap blanc, un corps allongé sur le lit.

    — Qui êtes-vous ? lui demanda une femme d’une quarantaine d’années.

    — Sarah. Sarah Donovan

    Le visage de la femme se crispa. Le silence était lourd. Un homme d’une cinquantaine d’années ainsi que deux adolescents la regardaient avec dureté.

    — Vous êtes Francis et Marie ? osa demander Sarah en s’adressant aux adolescents.

    Ils firent signe oui de la tête.

    Elle venait de rencontrer mes enfants ; mes enfants que j’aime tant et dont je lui parlais à l’occasion, lui racontant leurs bons comme leurs moins bons coups. J’aurais aimé qu’elle les rencontre dans d’autres circonstances.

    Elle tenta un pas afin de se rapprocher. Les quatre étrangers, qui ne l’étaient pas tant en fait, continuèrent à la dévisager en silence.

    — Comment va Gabriel ? tenta Sarah.

    Les quatre paires d’yeux au regard dur étaient pourtant remplies de larmes.

    — Il est mort, répondit sèchement la femme de quarante-cinq ans, celle qui est mon ex-femme.

    Sarah vacilla puis se rapprocha. À ce moment, je la sentis si fragile et si forte à la fois. Incroyablement, les quatre personnes à mon chevet s’éloignèrent, la laissant se rapprocher. Elle s’avança doucement, se pencha vers moi. Les yeux remplis de larmes, elle mit sa main droite sur ma poitrine, sur mon cœur, comme elle l’avait fait tant de fois auparavant. Elle laissa s’échapper quelques larmes. Elle posa ses lèvres doucement sur mon front. Ensuite, appuyant sa main gauche sur ma joue, elle la glissa jusque dans mes cheveux en guise d’adieux et partit sans se retourner.

    Chapitre 2

    — Bonsoir Sarah, dit-elle souriante en me tendant la main.

    — Bonsoir Gabriel, dis-je étonné qu’elle entame la conversation.

    — C’est votre première visite dans ce genre d’endroit ?

    — Non et vous ? répondis-je.

    — Excusez-moi, j’ai commandé un verre, je reviens.

    C’était notre première rencontre. Elle était magnifique avec ses longs cheveux bruns qui tombaient sur ses épaules dénudées. Je remarquai à peine ce qu’elle portait tant son sourire m’avait tout de suite charmé, tout comme ses yeux pétillants et pleins de vie.

    — Désolée. Le serveur me faisait signe d’aller chercher ma consommation, dit-elle en revenant le verre dans une main et son sac à main dans l’autre.

    — Que buvez-vous ?

    Elle se contenta de sourire en me regardant droit dans les yeux.

    — On peut se tutoyer ? me demanda-t-elle.

    — Que bois-tu ? dis-je étonné qu’elle veuille poursuivre la conversation.

    — Margarita ! Et toi ? Tu as commandé quelque chose ?

    — Une blonde !

    — Tu n’aimes pas les brunes ? lança-t-elle à la blague.

    — Bien sûr, mais pour la bière, je préfère les blondes !

    Elle me sourit, s’éloigna et alla rejoindre ses copines. Nous ne nous adressâmes plus la parole de la soirée. Je l’observais, du coin de l’œil, danser avec ses amies. Je la surpris à quelques reprises à me regarder, mais sans plus. De toute façon, je comprenais qu’une fille comme elle ne puisse s’intéresser à un gars comme moi. Nous avions au moins une bonne dizaine d’années de différence d’âge. Elle était pétillante de vie, bien entourée d’amies et moi, un solitaire déçu de sa vie familiale brisée, sans contact ou si peu avec ses enfants. Dans une crise existentielle qui durait depuis plus de deux ans, je n’avais que mes frères comme amis et ma confiance envers les autres était nulle.

    Une semaine passa avant que je la revoie.

    — Bonsoir Gabriel ! dit-elle en m’apercevant.

    Étonné qu’elle puisse se souvenir de mon nom, je sentis une émotion nouvelle m’envahir.

    — Bonsoir, répondis-je en tentant rapidement de me souvenir de son prénom.

    — Sarah, dit-elle comme si elle avait lu dans mes pensées.

    Je souris, stupéfait.

    — Ça va ? osais-je.

    — Très bien ! Tu veux venir t’asseoir avec nous ? me proposa-t-elle.

    Encore sous le coup de l’émotion, je ne pouvais croire qu’elle m’invitait, moi, à se joindre à sa table avec ses amies.

    — Oui ! Je vais me chercher un apéro et je vous rejoins.

    Elle me regarda en souriant, avec ce regard si plein de vie et s’éloigna. Je ne pouvais pas croire qu’elle se souvenait de moi.

    Quelques minutes plus tard, lorsque je m’approchai, elle me présenta à ses amies.

    — Voici Gabriel

    — Moi c’est Lucie, moi Julie, moi Lina, dirent-elles en me tendant la main l’une après l’autre.

    — Tu t’assieds à notre table ? me proposa l’une d’elles.

    Je regardai Sarah qui me regardait d’un air approbateur.

    — Avec plaisir répondis-je heureux d’être si bien entouré.

    — Quatre femmes et un homme ! Il nous faut trois autres hommes, dit Lucie en ricanant.

    Les tables rondes étaient disposées à recevoir huit personnes et lors de ces soupers rencontres, la règle était d’asseoir en alternance un homme et une femme. Le tout favorisait les discussions et les rencontres. Sarah ne s’assit pas près de moi, ce que j’aurais préféré ! Elle se plaça plutôt face à moi. De cette façon, je ne pouvais en apprendre plus sur elle, mais au moins je pouvais mieux la regarder, tenter de saisir subtilement à travers ses gestes qui elle était.

    — On danse ? me demanda Lina en se levant et me tendant la main.

    Surpris, j’acceptai tout en jetant un regard fuyant vers Sarah. Elle discutait avec Martin, l’homme assis à sa gauche. Tout en dansant, je l’observais. Déjà, mon attention se tournait discrètement vers elle. Elle me fascinait, tant par sa spontanéité que par sa discrétion.

    — En forme ? me demanda Sarah en arrivant sur la piste de danse près de moi.

    — Très en forme !

    — Nous allons voir cela, dit-elle me regardant l’air taquin.

    — Mesdames, vous devez aller chercher l’homme de votre choix pour cette danse, dit le DJ en démarrant une chanson romantique de Lionel Ritchie, Stuck on You.

    Elle dansait près de moi depuis une quinzaine de minutes. À cet instant, je n’avais qu’un souhait, celui qu’elle me demande de danser avec elle. Elle me regarda ainsi que sa copine Lina. Je sentis une brève hésitation de sa part.

    — Tu veux danser ? me demanda-t-elle.

    Je lui tendis la main et sentis le contact de la sienne pour la première fois. Elle était ferme, mais douce, petite, mais solide.

    — Dansez bien, dit Lina se retirant avec un sourire moqueur.

    Je m’approchai d’elle découvrant son parfum discret et doux qui m’enivra instantanément. Sa main au creux de la mienne, je l’approchai et la mis sur mon cœur tout en la tenant.

    — C’est romantique, me dit-elle à l’oreille.

    — Pourquoi ?

    — Ma main dans la tienne, appuyée sur ton cœur. J’aime ça.

    Elle avait cette façon spontanée de dire les choses avec simplicité et justesse. Lentement nos corps se balançaient au son de la musique. Malgré la distance, l’harmonie des mouvements était étonnante. Je sentais sa main gauche bien appuyée sur mon omoplate droite et sa tête près de la mienne sans toutefois toucher ma joue. Elle se tenait bien droite et avec ses talons hauts, nous étions exactement de la même grandeur.

    — Tu danses bien ! me complimenta-t-elle.

    Gêné, je ne fis que sourire tentant légèrement d’appuyer ma joue contre la sienne.

    Le temps de deux chansons je découvrais, en profitant de chaque seconde, cette femme déjà exceptionnelle à mes yeux. La musique rythmée reprit trop rapidement. J’aurais aimé danser encore longtemps et rester dans cet état de bien-être éternellement. Je constatai en ouvrant les yeux que plusieurs personnes avaient quitté. Sans trop m’en rendre compte, j’avais, en silence, gardé les yeux fermés tout le temps que nous avions dansé afin de savourer encore plus ces moments exquis. J’étais déjà sous son charme.

    — Bye bye Sarah, lui dirent ses trois copines en la saluant de la main.

    — Vous quittez tout de suite ? leur demanda-t-elle l’air déçu.

    Elles firent signe que oui tout en s’éloignant.

    — Je danserais encore des heures, dit-elle en se tournant vers moi.

    L’excitation monta en moi. Je pensais à la même chose, espérant prolonger cette soirée le plus longtemps possible.

    — Tu veux aller danser ailleurs ? tentais-je nerveusement.

    Accompagnée d’un sourire radieux elle dit :

    — Nous pourrions aller au Ceasar ?

    — Bonne idée ! J’avais l’intention de te proposer cet endroit, répondis-je, tentant de cacher tant bien que mal ma joie débordante.

    Nous sortîmes et prirent place dans nos voitures respectives. Dans un état presque euphorique, je la suivis, confortablement assis dans ma voiture et tentant de réaliser ce qui m’arrivait. Trente minutes s’écoulèrent quand nous arrivâmes enfin au Ceasar, la discothèque branchée où le DJ s’amuse à faire jouer autant de la musique latine que disco ou encore quelques chansons pour de la danse sociale. Bref, l’endroit rêvé pour danser en couple !

    Je garai ma voiture près de la sienne.

    — Pas trop long le trajet ? me demanda-t-elle.

    — J’ai cru que tu voulais m’emmener chez toi ou me faire faire le tour de la ville, répondis-je en blaguant.

    Nous entrâmes sans toutefois nous donner la main ou nous faire d’accolades.

    — La musique est superbe, me dit-elle en haussant le ton tout en s’approchant.

    Au même moment, je lui pris la main et la tira vers la piste de danse. J’avais la sensation que nous étions seuls au monde, et ce malgré la foule. Son corps se balançait en parfaite harmonie avec la musique et le mien tout autant la suivait, la désirait sans toutefois la toucher. C’était la première fois que j’avais cette sensation, moi, un homme de cinquante ans ! J’étais avec elle et elle était avec moi. J’étais si fier. Par moments, je regardais autour de nous. Rien ni personne n’attirait mon regard ou ne retenait mon attention autant qu’elle. Je me sentais privilégié d’être dans cet espace réservé pour nous deux et où personne ne pouvait pénétrer. Lentement, à l’occasion, nous nous rapprochions, tentant par moment du revers de la main de nous toucher discrètement l’épaule ou la joue. Je plongeais par moment dans son regard pénétrant et caressais en pensées ses lèvres naturelles de grosseur moyenne et parfaitement dessinées.

    — Je vais boire quelque chose, finit-elle par me dire après une quarantaine de minutes de danse intense.

    — J’y vais. Que veux-tu boire ?

    — Jus d’orange, me dit-elle en souriant et se penchant vers mon oreille.

    Au même moment, je sentis ses lèvres discrètement se poser sur ma nuque. Un frisson me parcourut tout le corps. Je la regardai surpris, mais heureux. Elle resta sur la piste de danse alors que je me dirigeais vers le bar. De loin, je pouvais l’observer sans qu’elle pût me voir. Qu’elle était jolie ! Pour moi, c’était la plus belle femme. Elle dansait, ne se préoccupant nullement des hommes qui la regardaient. Elle avait cette innocence de l’adolescence, mais aussi cette maturité qu’ont les femmes du début de la quarantaine. Sa beauté naturelle et discrète faisait qu’elle était extrêmement charmante, mais ignorait qu’elle pouvait autant plaire aux hommes.

    — Ah merci ! dit-elle en tendant les mains pour prendre son verre.

    — C’est bien mérité, depuis tout ce temps que nous dansons, dis-je.

    — Tu es fatigué ?

    — Non, répondis-je.

    Elle me tendit la main et me tira vers la piste de danse. Sa main était brûlante. Elle ne me lâcha pas tout de suite et se rapprocha même un peu. Elle posa ses deux mains sur mes épaules et sourit. Je frissonnai à nouveau. À ce stade, je ne pouvais distinguer si c’était l’ambiance, la musique ou son charme qui me faisait un tel effet, mais je me sentis tellement bien. Depuis longtemps, trop longtemps, je n’avais ressenti ce que j’appelais autrefois le bonheur, le vrai. À vrai dire, auprès d’elle, je me sentis si bien que j’aurais échangé les deux dernières années de ma vie pour vivre dans ce moment pour le reste de mes jours.

    — Il se fait tard. Je vais quitter, me dit-elle soudainement alors que nous dansions encore.

    — Ça fait déjà deux heures que nous dansons sans arrêt, répliquais-je tout en consultant ma montre.

    — Je me sens très fatiguée soudainement, dit-elle le visage reluisant de sueur.

    — Moi aussi ! J’en ai assez pour ce soir

    — Alors on recommence demain ?, me dit-elle d’un air taquin.

    Je me contentai de sourire. À la sortie du vestiaire, au moment de franchir la porte, elle posa tout naturellement sa main sur mon avant-bras.

    — Pour cause de sécurité ; la glace ! dit-elle toujours souriante.

    J’aimais la sensation légère de sa main appuyée sur mon bras.

    — Tu veux venir te réchauffer dans ma voiture pendant que la tienne se réchauffe ? dit-elle me surprenant au-delà de mes espérances.

    Je me contentai d’aller rapidement démarrer ma voiture et allai prendre place sur le siège du passager, dans sa voiture.

    — Ce n’est pas chaud, dit-elle en se frottant les mains tout en frissonnant.

    Spontanément, je passai ma main sur son dos, sur le manteau moelleux. Je la sentis se raidir puis se détendre. Elle se tourna vers moi, me regarda d’un regard si profond que je m’y serais noyé sans crier au secours. Elle resta silencieuse.

    — Tu veux qu’on se revoie, osais-je en brisant le silence tout en craignant un refus.

    Elle ne dit rien, mais presque spontanément elle me fit un signe affirmatif de la tête. J’avais peine à y croire. S’approchant doucement, elle tendit les lèvres vers moi en inclinant la tête. Elle m’embrassa tendrement sur la joue. J’eus la sensation d’un adolescent à l’approche de son premier baiser. J’inclinai à mon tour la tête et m’approchai tout en fermant les yeux pour mieux savourer ces instants magiques. J’osai poser mes lèvres sur les siennes. Au contact de ses lèvres d’une douceur infinie, je me sentis excité, envahi d’une chaleur qui aurait fait fondre instantanément toute la couche de glace qui

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