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Wishbone Ash for ever: Histoires d’amours
Wishbone Ash for ever: Histoires d’amours
Wishbone Ash for ever: Histoires d’amours
Livre électronique89 pages1 heure

Wishbone Ash for ever: Histoires d’amours

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À propos de ce livre électronique

« Wishbone Ash, histoires d’amours », au delà des apparences, c’est un parcours initiatique qui nous parle de l’amour, du physique jusqu’au spirituel, et ce, dans tous les sens du terme. La magnifique musique de Wishbone Ash a servi de support à cette construction tout au long du livre.
LangueFrançais
Date de sortie31 mai 2024
ISBN9782312144030
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    Aperçu du livre

    Wishbone Ash for ever - Noël François-Marie

    Avant-propos

    A la compagne de voyage, dont les yeux, charmants paysages, font paraître court le chemin…

    Les Passantes

    Brassens

    A la lecture de ce livre, beaucoup risquent d’être choqué(e)s par certains passages un peu crus, et pourtant, pour la véracité du récit, c’était quasiment obligatoire, alors, j’ai limité, outre les expériences vécues, à quelques fantasmes bien gentillets en vérité, et aurais pu faire bien pire, n’ayant pas de surmoi !

    Même si je semble un tantinet désinhibé, je ne pense pas souffrir non plus d’un syndrome frontal aussi ce ne sont pas « Les Mémoires de Déchirator » que j’ai écrites mais un vrai roman d’amour tutoré par la musique de Wishbone Ash…

    Si vous le lisez jusqu’au bout – ce que je vous recommande chaudement, vous comprendrez !

    Pour les autres tant pis : si nous ne regardons que la surface de l’eau, bien souvent nous ne voyons que ce qu’elle nous renvoie, généralement notre image, et restons ignorants de toutes les merveilles que nous aurions pu trouver dessous…

    En plus, notre image, ce n’est pas toujours nous, alors, forcément, ça n’aide pas…

    Juliana, Barbara, Sacha ont existé, mais à l’instar des « Passantes » de Brassens, il y a des femmes que l’on rencontre et que l’on aime le temps de quelques instants secrets. C’est vrai pour Perrine, Magali, Gisèle, Nour… : dans ma dédicace qui mentionne toutes les autres, elles y ont une place légitime.

    Dans sa chanson « Ma Vie C’est Ma Vie », Diane Dufresne nous dit : « Ma vie, c’est une longue histoire d’amour, je me fous de tout le reste, je m’en fous, ma vie c’est ma vie… » : je ne peux que reprendre l’intégralité de ces paroles à mon compte…

    Premier concert… de casseroles !

    Nous sommes en avril 2023, le 20 exactement, et je roule vers Ganges pour aller faire une petite casserolade à mon président, Macron venant en effet dans cette ville pour rencontrer des enseignants dans une école.

    Sur la route, je longe les gorges de l’Hérault, bercé par la musique de Wishbone Ash. Sur « Everybody needs a friend », chanson de plus de 8 minutes, mon esprit s’envole complètement. Je suis la route machinalement mais moi, je suis ailleurs… Le piège de Wishbone Ash s’est refermé sur moi, il ne me lâchera que temporairement, à l’arrivée à Ganges lors de la fouille de ma voiture par les gardes mobiles, mais nous y reviendrons !

    Pour l’instant, je suis avec Andy Powell et sa bande perché dans la stratosphère où je médite en associant Wishbone avec les femmes de ma vie, et les autres aussi ! Je fais alors le constat amer que ma fidélité indéfectible pour ce groupe n’a pas eu le même penchant pour mes compagnes : d’un autre côté ce n’est pas plus mal dans la mesure où ça m’a permis d’en rencontrer beaucoup.

    A ce niveau de réflexion vient se greffer une évidence, ma petite voix intérieure me disant « mais putain, fais-en un livre et appelle-le « Wishbone Ash for ever » !

    Tout à ma cogitation et toujours bercé par les riffs de guitare d’Andy Powell et de Ted Turner, je suis bloqué par un barrage de gendarmerie qui procède à la fouille de tous les véhicules. A cette époque, partout ou Macron et sa clique se déplaçaient, comme il était très aimé par le bon peuple qui l’avait en partie élu, il y avait des concerts de casseroles, alors pour limiter les dégâts, le préfet avait pris un arrêté « anti-dispositifs sonores amplificateurs de son » et la fouille des véhicules avait pour but de les intercepter afin qu’ils ne nuisent pas à la bonne image de notre monarque. Il paraît que c’est ça, la démocratie !?!

    – Monsieur, bonjour, coupez votre moteur s’il vous plaît, nous devons procéder à la fouille de votre véhicule. Vous n’avez pas de casserole ou autre objet assimilé ?

    – Rien de tout ça, je n’ai pas l’habitude de faire la cuisine dans ma voiture.

    – ??? Et ça, monsieur, qu’est-ce que c’est ?

    – C’est rien, c’est juste la gamelle du chien…

    – Mais il n’y a pas de chien dans votre véhicule !

    – Je sais, je l’ai laissé à la maison, mais j’ai toujours une gamelle pour le faire boire au cas où. Comme vous vous en êtes sûrement rendu compte lors de votre fouille, il y a aussi de l’eau, c’est pour mettre dans la gamelle lorsque mon chien a soif, il ne sait pas encore boire au goulot !

    Insensible à mon humour à moins que l’information ne soit pas remontée jusqu’à son cerveau reptilien, le gendarme se tourne vers son supérieur qui se tient à une dizaine de mètres et l’interpelle :

    – Chef, chef, pour la gamelle du chien, on fait quoi ?

    Le chef en question arrive, et constatant que ladite gamelle est en métal, refuse que je rentre avec.

    – Monsieur, cette gamelle étant un ustensile susceptible d’être utilisé comme dispositif sonore, nous vous interdisons donc l’entrée dans la ville.

    – Vous n’avez pas le droit de m’empêcher de rentrer, alors, je vais aller poser cette gamelle quelque part et je reviendrai, et comme je n’aurai plus rien d’interdit vous serez obligé de me laisser passer.

    – Monsieur, si vous voulez, mais sachez que vous allez être obligé de refaire la queue.

    – Pas de souci, je suis un parangon de patience…

    – ??? (Le vocabulaire usuel de ce gendarme ne contient visiblement pas ce mot et je rappelle que j’ai présupposé qu’il avait un cerveau reptilien !).

    Je le laisse à ses interrogations. Pendant qu’il essaye de caser parangon parmi matraque, tonfa, grenade de désencerclement, garde à vue, Sig Sauer, chef chef et autres réjouissances, je file reposer la gamelle, je refais une queue d’enfer, bien décidé à aller jusqu’au bout de ma démarche. Bien entendu, je suis de nouveau à 10 000 pieds d’altitude avec mon groupe favori, autant dire que le temps n’a pas d’emprise sur moi.

    Me voilà de nouveau avec mon garde mobile, plus exactement avec mes gardes mobiles qui me font sortir du véhicule et procèdent à une fouille minutieuse en sortant absolument tout de l’habitacle. Ils ont

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