Révolution industrielle: Forger l’avenir, dévoiler la révolution industrielle

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que la révolution industrielle

La révolution industrielle, également connue sous le nom de première révolution industrielle, était une période de transition mondiale de l'économie humaine vers une économie plus répandue, plus efficace et plus stable. les processus de fabrication qui ont succédé à la révolution agricole, partant de la Grande-Bretagne et s'étendant à l'Europe continentale et aux États-Unis, qui se sont produits entre 1760 et 1820-1840 environ. Cette transition comprenait le passage des méthodes de production manuelles aux machines ; de nouveaux procédés de fabrication de produits chimiques et de production de fer ; l'utilisation croissante de l'énergie hydraulique et de l'énergie à vapeur ; le développement de machines-outils ; et l’essor du système d’usines mécanisées. La production a considérablement augmenté, ce qui a entraîné une augmentation sans précédent de la population et du taux de croissance démographique. L'industrie textile a été la première à utiliser des méthodes de production modernes, et le textile est devenu l'industrie dominante en termes d'emploi, de valeur de la production et de capital investi.

Comment vous en bénéficierez

(I) Informations et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Révolution industrielle

Chapitre 2 : Fabrication

Chapitre 3 : Industrialisation

Chapitre 4 : L'ère industrielle

Chapitre 5 : Filature de coton

Chapitre 6 : Fabrication textile pendant la révolution industrielle britannique

Chapitre 7 : La puissance de la vapeur pendant la révolution industrielle

Chapitre 8 : Industrie textile

Chapitre 9 : Arbre de transmission

Chapitre 10 : Moulin de Trencherfield

Chapitre 11 : Proto-industrialisation

Chapitre 12 : Histoire économique de l'Europe (1000 après JC ? présent)

Chapitre 13 : Orme Mill, Waterhead

Chapitre 14 : Majestic Mill, Waterhead

Chapitre 15 : Malta Mill, Middleton

Chapitre 16 : Technologies améliorant la productivité

Chapitre 17 : Révolution industrielle en Écosse

Chapitre 18 : Industrie mécanique

Chapitre 19 : Désindustrialisation de l'Inde

Chapitre 20 : Industrialisation en Allemagne

Chapitre 21 : Histoire de l'industrie cotonnière en Catalogne

(II) Répondre aux principales questions du public sur la révolution industrielle.

(III) Exemples concrets d'utilisation de la révolution industrielle dans de nombreux domaines.

À qui s'adresse ce livre

Les professionnels, les étudiants du premier cycle et des cycles supérieurs, les passionnés, les amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type de secteur industriel. Révolution.

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 12 févr. 2024

Aperçu du livre

Chapitre 1 : Révolution industrielle

Après la révolution agricole, la révolution industrielle (également connue sous le nom de première révolution industrielle) a été une période de transition économique mondiale vers des processus de fabrication plus efficaces et plus stables, à partir de la Grande-Bretagne, de l'Europe continentale et des États-Unis, qui s'est produite entre 1760 et 1820-1840 environ.: 40 et le textile est devenu l'industrie dominante en termes d'emploi, de production monétaire, en plus du capital investi.

Sur le plan structurel, la révolution industrielle a posé ce que l'on appelle la question sociale, qui exigeait de nouvelles méthodes de gestion de grands groupes de personnes. La pauvreté visible d'une part, et l'augmentation de la population et de la richesse matérialiste d'autre part, ont provoqué des tensions entre les membres les plus riches et les plus pauvres de la société. et a donné naissance à des philosophies comme le socialisme, le communisme et l'anarchisme.

La révolution industrielle a commencé en Grande-Bretagne, et de nombreuses innovations technologiques et architecturales y sont nées.

En juillet 1799, l'envoyé français Louis-Guillaume Otto utilise pour la première fois le terme de « révolution industrielle », annonçant que la France est entrée dans la course à l'industrialisation.

Des niveaux élevés de productivité agricole (voir Révolution agricole britannique) pour fournir une main-d'œuvre et une nourriture excédentaires ; un vivier de compétences managériales et entrepreneuriales ; des ports, des rivières, des canaux et des routes disponibles pour acheminer à moindre coût les matières premières et les produits ; les ressources naturelles telles que le charbon, le fer et les chutes d'eau ; la stabilité politique et un système juridique favorable aux entreprises ; et le capital financier disponible pour l'investissement. Une fois que l'industrialisation a commencé au Royaume-Uni, de nouveaux facteurs peuvent être ajoutés, notamment l'empressement des entrepreneurs britanniques à exporter le savoir-faire industriel et leur volonté d'importer le procédé. La Grande-Bretagne a satisfait aux critères et s'est industrialisée à partir du XVIIIe siècle, puis a exporté le processus vers l'Europe occidentale (en particulier la Belgique, la France et les États allemands) au début du XIXe siècle. Au début du XIXe siècle, les États-Unis ont copié le modèle britannique, et à la fin du XIXe siècle, le Japon a copié les modèles d'Europe occidentale.

À partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, une poignée d'innovations sont intimement liées au début de la révolution industrielle. Dans les années 1830, les progrès technologiques suivants ont été réalisés :

Textiles – la filature mécanisée du coton alimentée par la vapeur ou l'eau a permis d'augmenter le rendement des travailleurs d'environ 500 fois. Le métier à tisser mécanique a augmenté le rendement d'un travailleur de plus de 40 fois.

L'efficacité des machines à vapeur s'est améliorée au point qu'elles consommaient entre un cinquième et un dixième de la quantité de carburant. L'adaptation des machines à vapeur stationnaires au mouvement rotatif les adaptait aux applications industrielles. Après 1800, l'énergie à vapeur a connu une expansion rapide.

La substitution du coke au charbon de bois a considérablement réduit le coût de production de la fonte brute et du fer forgé. Le laminoir était quinze fois plus rapide que le processus de martelage. Le souffle chaud, qui a été inventé en 1828, a considérablement augmenté l'efficacité énergétique de la production de fer au cours des décennies suivantes.

Le tour à décoller, l'aléseuse de cylindre et la fraiseuse ont été parmi les premières machines-outils inventées. Bien qu'il ait fallu plusieurs décennies pour développer des techniques efficaces, les machines-outils ont rendu possible une production économique de composants métalliques de précision.

Le tissage à la main en 1747, l'industrie et l'oisiveté de l'Industrie et de l'oisiveté de William Hogarth

En 1750, l'Empire britannique a importé 2,5 millions de livres de coton brut, dont la majorité a été filée et tissée par l'industrie artisanale du Lancashire. Le travail était effectué manuellement au domicile des ouvriers ou occasionnellement dans les ateliers des maîtres tisserands. En 1770, les salaires dans le Lancashire étaient environ six fois supérieurs à ceux de l'Inde, tandis que la productivité britannique globale était environ trois fois supérieure à celle de l'Inde.

Les premières tentatives de filature mécanisée de la laine ont été faites par les Européens ; Cependant, la filature de la laine s'est avérée plus difficile à automatiser que la filature du coton. Au cours de la révolution industrielle, la productivité de la filature de la laine a augmenté de manière significative, mais nettement moins que celle du coton.

Le site actuel de la filature de soie de Lombe, reconstruit sous le nom de Derby Silk Mill

La filature de soie à eau de John Lombe à Derby, qui a ouvert ses portes en 1721, a sans doute été la première usine hautement mécanisée. Lombe a appris à fabriquer du fil de soie en acceptant un emploi en Italie et en agissant comme espion industriel ; cependant, l'état de l'industrie à l'époque est inconnu car l'industrie italienne de la soie gardait étroitement ses secrets. Même si l'usine de Lombe était techniquement prospère, l'approvisionnement italien en soie grège a été coupé pour éliminer la concurrence. Pour promouvoir la fabrication, la Couronne a payé pour que les modèles de machines de Lombe soient exposés à la Tour de Londres.

Certaines parties de l'Inde, de la Chine, de l'Amérique centrale, de l'Amérique du Sud et du Moyen-Orient ont une longue histoire de production de textiles en coton à la main, qui est devenue une industrie majeure vers 1000 après JC. Dans les régions tropicales et subtropicales où il était cultivé, la majorité était cultivée par de petits agriculteurs parallèlement aux cultures vivrières et filée et tissée dans les ménages pour un usage domestique. La Chine a commencé à exiger des ménages qu'ils paient une partie de leurs impôts en tissu de coton au XVe siècle. Au XVIIe siècle, presque tous les Chinois portaient des vêtements en coton. Le tissu de coton pouvait être utilisé comme moyen d'échange presque partout. D'importantes quantités de textiles en coton ont été tissées par des professionnels en Inde pour être exportées vers des marchés lointains. De plus, certains marchands possédaient de petits ateliers de tissage. L'Inde fabriquait une gamme de tissus de coton, dont certains étaient d'une qualité exceptionnelle.

Les empires coloniaux européens au début de la révolution industrielle, imposés aux frontières politiques contemporaines

L'âge des découvertes a été suivi vers le 16ème siècle par une période de colonialisme. Après que les Portugais aient découvert une route commerciale vers l'Inde autour de l'Afrique australe, les Britanniques ont fondé la Compagnie des Indes orientales, ainsi que de plus petites entreprises de diverses nationalités qui ont établi des comptoirs commerciaux et employé des agents pour s'engager dans le commerce dans toute la région de l'océan Indien.

Un tisserand à Nuremberg, v.

1524

En 1600, les réfugiés flamands ont commencé à tisser des tissus de coton dans les villes anglaises où le tissage de la laine et du lin était bien établi.

Le coton n'était pas considéré comme une menace par les guildes, alors elles les ont laissées tranquilles.

L'Italie au 12ème siècle et le sud de l'Allemagne au 15ème ont tenté la filature et le tissage du coton pour la première fois, mais ces industries ont cessé d'exister lorsque l'approvisionnement en coton s'est tari.

Le nombre de Maures en Espagne a augmenté, filé et tissé le coton à partir du 10ème siècle.Réf. : 823

La navette d'avion, le brevet de John Kay en 1733 et un certain nombre d'améliorations subséquentes, dont une importante en 1747, doublaient la production d'un tisserand, détériorant la disparité entre la filature et le tissage.

Il est devenu largement utilisé dans le Lancashire après 1760, lorsque le fils de John a commencé à l'utiliser, Robert, a conçu la boîte de dépôt, qui facilitait le changement de couleur du fil.: 821-822

Lewis Paul a breveté le cadre de filature à rouleaux et le système de voltige et de canette pour un tirage plus uniforme de la laine. John Wyatt de Birmingham a joué un rôle déterminant dans le développement de la technologie. Paul et Wyatt ont ouvert un moulin à Birmingham qui utilisait leur machine à rouler à dos d'âne. En 1743, une usine de 50 broches sur chacune des cinq machines Paul et Wyatt a ouvert ses portes à Northampton. Cela dura jusqu'en 1764 environ. Daniel Bourn construisit un moulin similaire à Leominster, mais il brûla. En 1748, Lewis Paul et Daniel Bourn ont tous deux breveté des machines à carder. Il a ensuite été utilisé dans la première filature de coton et était basé sur deux ensembles de rouleaux se déplaçant à des vitesses différentes.

Une maquette de la filature dans un musée de Wuppertal.

Inventée en 1764 par James Hargreaves, la filature a été l'une des inventions qui ont déclenché la révolution.

1764 dans la communauté de Stanhill, Lancashire, La filature a été créée par James Hargreaves, il l'a brevetée en 1770.

C'était le premier cadre de filature pratique avec plusieurs broches.: 827-830 Pour chaque broche, le cadre d'eau utilisait une série de quatre paires de rouleaux, chacun fonctionnant à une vitesse de rotation croissante, pour extraire la fibre, qui était ensuite filée avec une broche.

L'espacement des rouleaux était légèrement plus long que la longueur de la fibre.

Un espacement trop serré provoquait la rupture des fibres, tandis qu'un espacement trop important entraînait un fil inégal.

Les rouleaux supérieurs étaient recouverts de cuir et des poids étaient utilisés pour charger les rouleaux.

Les poids empêchaient la torsion de s'inverser devant les rouleaux.

Les rouleaux inférieurs étaient en bois et en métal, contenant des cannelures longitudinales.

Le cadre d'eau était capable de générer un fil solide et approprié pour la chaîne, permettant finalement la production de tissu 100 % coton en Grande-Bretagne.

Arkwright et ses partenaires ont utilisé l'énergie hydraulique dans leur usine de Cromford, dans le Derbyshire, au cours de l'année 1771, ce qui a donné le nom de l'invention.

Le seul exemple survivant d'un mulet filant construit par l'inventeur Samuel Crompton.

L'âne produisait du fil de qualité supérieure avec un minimum d'effort.

Musée de Bolton, Grand Manchester.

En 1779, la mule filante de Samuel Crompton a été introduite.

Mule suggère un hybride parce que le navire était une combinaison de la jenny filante et du cadre à eau, dont les broches étaient montées sur un chariot, qui passait par une séquence opérationnelle au cours de laquelle les rouleaux s'arrêtaient tandis que le chariot s'éloignait du rouleau d'étirage pour finir d'étirer les fibres lorsque les broches commençaient à tourner.Réf. :