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Vacances macabres: Lunimeran, #1
Vacances macabres: Lunimeran, #1
Vacances macabres: Lunimeran, #1
Livre électronique88 pages1 heure

Vacances macabres: Lunimeran, #1

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À propos de ce livre électronique

« Lucet, je crois que tu as le chic pour choisir tes lieux de vacances ! ». Le descriptif rendait pourtant le manoir accueillant, les paysages semblaient magnifiques... Disparitions, meurtres et découvertes macabres étaient malheureusement au programme des vacances de Lucet.
 


 

Cette nouvelle est la première de la série consacrée à Inès et Anselm, deux personnages de la première période du cycle des Mémoires d'un Veilleur, que l'on retrouve dans les deux premiers tomes et dans plusieurs nouvelles.

LangueFrançais
ÉditeurLou Morens
Date de sortie6 déc. 2023
ISBN9782494897120
Vacances macabres: Lunimeran, #1

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    Aperçu du livre

    Vacances macabres - Lou Morens

    La maison de vacances

    Août 2002

    « Le Manoir du Marais, cette splendide maison de maître du XVIe siècle, vous accueillera dans un cadre exceptionnel pour vos vacances. Les chambres, avec salle de bains et commodités, sont toutes aménagées pour recevoir des familles… » La photographie d’une chambre et des jardins accompagnait le descriptif. Il n’en avait pas fallu plus pour convaincre Inès de réserver pour dix jours. Son équipier l’avait poussée à prendre des vacances, loin de son appartement, dans un endroit qui la dépayserait et où sa seule préoccupation serait son fils de quatre ans.

    Inès gara la voiture près de l’épicerie. Elle observa la place du village avant de sortir Thibaut de son siège. De lointains souvenirs de son enfance lui arrachèrent un sourire, malgré la fatigue de la route. Quelques petits commerces entouraient la place où de jeunes enfants jouaient sur une balançoire et dans un bac à sable sous la surveillance des anciens qui s’essayaient à la pétanque non loin d’eux.

    La cloche reliée à la porte ramena l’épicière à la boutique. Après avoir échangé les politesses de rigueur et avoir acheté une friandise pour son fils, la vacancière demanda le chemin à suivre pour rejoindre le Manoir du Marais. Le sourire de l’épicière se changea en étonnement, elle recula machinalement d’un pas. Aucune de ces réactions n’avait échappé à Lucet.

    — Le Manoir du Marais, dites-vous ?

    — Oui, c’est bien cela. Pourquoi ? Y a-t-il un problème ?

    — Non, non, excusez-moi, c’est seulement la surprise. Il n’y a plus de locataires depuis plusieurs années. Vous ne devriez pas aller là-bas, il s’y passe des choses.

    — Merci, pour vos conseils, mais j’ai réservé et je dois m’y rendre avant ce soir ! Pourriez-vous m’indiquer la route ?

    — Prenez la première à droite, continuez tout droit pendant un kilomètre et vous ne pourrez pas le rater. Il sera sur votre gauche.

    Inès la remercia et retournait à sa voiture lorsqu’elle entendit murmurer dans son dos de rester prudente. Elle ne releva pas et installa Thibaut dans son siège en se demandant ce qu’il pouvait bien y avoir de si terrible dans ce manoir.

    Dès qu’elle se gara dans la cour, un homme s’avança pour lui ouvrir la portière. Il devait avoir un peu moins de trente ans, brun, des yeux marron aux reflets verts, 1 m 80 environ, le visage fin et l’air sympathique. Il accueillit Inès avec un sourire charmant qu’elle lui rendit.

    Il se présenta avant d’échanger quelques banalités pendant qu’Inès libérait Thibaut de son siège. Elle apprit qu’il se nommait Claude et qu’il était l’un des fils de la maison. L’enfant n’avait pas prêté attention aux discussions des adultes, il semblait seulement très heureux d’être enfin arrivé, après un si long voyage. Iels étaient partiz depuis la veille au soir et avaient passé la nuit dans un petit hôtel avant de reprendre la route. Thibaut restait en admiration devant la maison pendant que sa mère déchargeait les valises et discutait avec leur hôte. Il se rapprocha pour lui montrer les sculptures en forme de gargouille qui les attendaient sur le perron. Elle lui sourit, referma le coffre et suivit Claude qui les conduisit dans le hall du manoir. À peine étaient-iels entræs, qu’une femme âgée vint à leur rencontre. Inès la salua et incita Thibaut à l’imiter.

    — Bien, je pense que vous devez avoir envie de vous installer. Claude va vous montrer votre chambre. Excusez-nous, mais l’une de nos employées est partie sans même prévenir. Prenez votre temps pour vous installer et vous reposer. Nous dégustons le thé vers 17 h au salon, vous compter parmi nous me contenterait.

    Inès remercia son hôtesse avant de suivre Claude qui déposa les bagages dans la première chambre à droite de l’escalier.

    Le soleil inondait la vaste pièce, deux grandes fenêtres donnaient sur la cour intérieure du manoir où la voiture était garée.

    Thibaut était émerveillé. La première pièce à gauche jouxtait la salle de bain, garnie d’un double lavabo, d’une baignoire angulaire et d’une douche, un paravent de bois cachait les toilettes. La deuxième porte donnait sur une chambre plus petite que la première que Thibaut adopta aussitôt.

    — Je vous laisse vous installer. Vous nous trouverez dans le grand salon.

    Mme Crozet avait pris soin de faire installer quelques jouets, dont un cheval à bascule en bois, qui semblait beaucoup amuser l’enfant. Inès l’observa quelques minutes, avant d’admirer à son tour la chambre. Elle était presque aussi émerveillée que son fils lorsqu’elle détailla le lit à baldaquin aux montants sculptés et au couvre-lit en dentelle. La brochure n’exagérait en rien le charme de ce lieu. Merlin avait raison, elle avait besoin de changer d’air et ce séjour allait lui permettre une vraie détente. Elle avait presque trois heures devant elle et elle en profita pour suivre les conseils de son hôtesse. Thibaut l’avait rejointe dans le grand lit avec un livre qu’il avait trouvé dans sa chambre. Il somnola pendant qu’elle lui lisait une des histoires.

    Claude s’avança dans l’escalier dès qu’il entendit l’enfant qui demandait à sa mère si c’était le même château que dans l’histoire. Inès n’eut que le temps de lui répondre que ce n’était pas un château et qu’il n’y avait pas de monstres dans la grande maison, avant que son hôte les rejoigne.

    — Suivez-moi, nous venons de nous installer. Laissez-moi vous présenter, mon aîné, Julien, sa femme, Blanche, mon deuxième frère, Emmanuel, et voici, désignant un homme d’âge mûr, Georges d’Orléans, médecin à la retraite.

    Inès s’installa dans le fauteuil que lui désignait la maîtresse de maison. Thibaut s’assit sur ses genoux et se blottit dans ses bras.

    Le thé était délicieux, même Thibaut en goûta une petite gorgée en dévorant un biscuit. Mme Crozet proposa ensuite à sa locataire une visite guidée de la maison. La jeune femme accepta volontiers et suivit Claude en tenant Thibaut par la main.

    — Voici le petit salon qui donne sur le jardin et que nous visiterons tout à l’heure, s’il n’est pas trop tard.

    Inès était quelque peu déstabilisée, non seulement par le sourire charmant de son guide, mais aussi

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