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Panique au musée !
Panique au musée !
Panique au musée !
Livre électronique110 pages1 heure

Panique au musée !

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À propos de ce livre électronique

Une visite au musée du Louvre-Lens, voilà de quoi passer un excellent moment ! Mais à peine arrivés, Lucas et Mathis sentent que quelque chose ne tourne pas rond dans la nouvelle exposition temporaire, consacrée aux Dieux antiques de Mésopotamie… Un sentiment étrange les assaille.
L’angoisse monte. Ont-ils face à eux des Dieux ou des Démons ? Et surtout, pourquoi ont-ils tous l’air si… Vivants !
LangueFrançais
Date de sortie5 févr. 2024
ISBN9782491750404
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    Aperçu du livre

    Panique au musée ! - Elmor Hell

    ELMOR HELL

    PANIQUE AU MUSÉE !

    Collection

    QUAI DES CAUCHEMARS

    Créée par Hervé Hernu et Gaylord Kemp

    Dirigée par Marc Falvo

    EditionsFautedeFrappe

    Couverture : Bertrand Binois

    Illustration Harold : Hervé Hernu

    Loi n°49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse.

    ISBN : 978-2-491750-26-8

    Dépôt légal octobre 2023

    © Editions Faute de frappe

    Tous droits réservés.

    Une image contenant dessin au trait Description générée automatiquement

    À bord du train

    « Salut à toi, voyageur de l’horreur. Tu es encore là, sur le Quai des Cauchemars ? On dirait que tu as besoin de ta dose de ténèbres ! Alors viens, monte dans le train, ta place est déjà réservée. Elle est toujours réservée…

    Oui, tu sens, on a démarré. Ha, ha, ha… Pas de temps à perdre, il ne faudrait pas avoir un wagon de retard, n’est-ce pas ? Quoi ? Un peu d’humour n’a jamais fait de mal à personne !

    De l’humour noir, évidemment.

    Bon, tu es bien installé ? Tu m’as reconnu ? Non ? Je suis Harold, le contrôleur du train du Quai des Cauchemars. Je m’assure que les billets sont en règle. Tu as oublié le tien ? Pas de problème, c’est moi qui t’ai invité à monter me rejoindre. Tu voulais monter de toute façon ! Tu es ici de ton plein gré et tu vas donc faire un voyage horrible vers une destination cauchemardesque.

    Oui, ce voyage ne sera pas de tout repos, et tu n’en reviendras peut-être pas indemne.

    Tu n’en reviendras peut-être pas du tout !

    Ce train t’emmène aujourd’hui à Lens, ville des Hauts-de-France très connue pour son club de foot, les « sang et or ».

    Le sang, c’est plutôt ma partie, tu l’auras deviné.

    Mais là, ce n’est pas le sport qui nous intéresse. Non, on va se la jouer culture !

    Je t’emmène au musée. Le fameux Louvre Lens. Tu n’y es jamais allé ? C’est un très bel endroit, bâti sur l’emplacement d’anciennes mines de charbon, où tant d’humains ont sué sang… et eau pour extraire ce minerai. Il y en a, des galeries souterraines… Et ce sont souvent les choses les moins visibles qui sont les plus terrifiantes.

    Alors, si tu es prêt, on y va, ta balade au musée commence page suivante. Oh, regarde, on est déjà arrivé en gare de Lens.

    Terminus du train. Avant de descendre, assurez-vous de ne rien oublier à bord…

    HA HA HA HA HA ! »

    Chapitre 1

    Lucas se réveilla en sursaut alors que Mathilde, sa mère, tirait les rideaux de la petite fenêtre de sa chambre.

    — Allez, debout ! le sermonna-t-elle les sourcils froncés, l’air faussement en colère. Ça fait déjà deux fois que je t’appelle, mais on dirait que tu n’es pas très motivé pour te lever aujourd’hui. Pourtant, c’est le grand jour.

    Le grand jour…

    Lucas, redressé dans son lit, soupira tout en frottant ses yeux.

    — Le grand jour, c’est toi qui le dis, maugréa-t-il avant de réprimer un bâillement.

    — Oh, arrête de râler, fit sa mère Visiter le Louvre-Lens, c’est super. Je ne pense pas que toutes les classes fassent ça. Je n’ai jamais eu l’occasion d’y aller, mais je n’en entends que du bien. Les lieux ont l’air magnifiques.

    Le jeune garçon ne répondit pas et se perdit dans la contemplation du carré de ciel bleu délimité par les contours de la fenêtre.

    On était au début du mois de mai et la pluie incessante qui tombait depuis trois semaines sur le Pas-de-Calais avait enfin laissé place à de beaux rayons de soleil.

    Lucas pensait aux balades que la météo permettait et, surtout, à la fin de l’année scolaire qu’elle annonçait.

    — Maman, t’as vu le temps qu’il fait ? reprit-il sans détacher les yeux de la fenêtre. Franchement, j’aurais préféré aller au parc d’Olhain.

    — C’est ça, soupira sa mère. Ça doit être plein de boue là-bas, avec tout ce qui est tombé dernièrement. Je n’ai pas envie que tu rentres trempé jusqu’aux os, avec des vêtements foutus ! Allez, assez rêvassé ! Hop, on se lève !

    Lucas ne répliqua pas.

    De toute façon, il n’avait pas le choix. Adieu les rêves de course d’orientation, d’escalade ou de tir à l’arc en sentant les bons et chauds rayons du soleil sur sa peau. D’ailleurs, en parlant de rêves, il en avait encore fait un horrible la nuit précédente.

    Un de plus. Le jeune garçon ne comptait plus les nuits durant lesquelles son sommeil était ainsi perturbé par des visions absolument atroces. Il s’en souvenait presque tout le temps et de façon claire, comme s’il avait regardé un film d’horreur…

    Mathilde sortit de sa chambre en l’invitant à venir prendre son petit déjeuner.

    Lucas s’étira tout en songeant au cauchemar encore présent dans son esprit.

    Tel un mauvais souvenir que l’on ressasse tant il vous ronge de l’intérieur.

    Il se voyait en train d’arpenter les allées d’un vieux cimetière, cherchant une sépulture précise, sans savoir laquelle. Il éprouvait toujours un grand sentiment d’angoisse et se sentait suivi mais ne voyait personne à chaque fois qu’il se retournait. Il pressait le pas, mais plus il faisait mine d’accélérer, plus il avait cette impression horrible que ses pieds ne pouvaient pas se décoller du sol. Son assaillant était là, quelque part, mais il ne voyait rien, et sentait pourtant sa présence, avec la sensation désagréable d’un vêtement imperméable en nylon qui colle sur une peau en sueur un après-midi d’orage. Lucas continuait de progresser avec peine dans le cimetière. Il finissait toujours par arriver au croisement de deux allées et ne savait jamais quelle direction choisir. Soudain, un visage ricanant et monstrueux apparaissait au loin et une voix stridente hurlait son prénom.

    LUCAS !

    Et c’était toujours à cet instant qu’il se réveillait.

    Ce matin-là, il avait eu la chance que ce soit la lumière du jour et la voix de sa mère qui le réveillent juste avant d’atteindre le croisement des allées.

    Juste avant que ce visage n’apparaisse…

    Le visage de qui ? Malheureusement, il l’ignorait et demeurait sous le joug impalpable d’une menace invisible. Mais pourtant bien présente !

    Il finit par se lever et traversa le couloir en traînant les pieds jusqu’à la cuisine où l’attendait, sur la minuscule table, son chocolat chaud et sa tartine à la confiture.

    Depuis le divorce de sa mère, Lucas partageait son temps entre cet appartement, au premier étage d’un petit immeuble HLM situé dans le centre-ville de Billy-Montigny, et la maison de Hugues, son père, à Vimy, où il avait refait sa vie avec une nouvelle femme et ses deux enfants. Fils unique, Lucas avait un peu de mal à s’entendre avec sa belle-mère, prénommée Ludivine, qu’il trouvait froide et distante, et qui ne daignait pas prendre en compte sa présence. Elle n’avait d’yeux que pour Gildas, 6 ans, et Jules, 3 ans. Alors, Lucas s’enfermait dans sa chambre dont il ne sortait que pour prendre ses repas, et patientait jusqu’au dimanche en jouant à la console, en regardant des vidéos ou en bouquinant.

    Il préférait largement la vie avec sa mère. Mathilde travaillait dans

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