Trois petits bols blancs
19 – RÉSUMÉ : À Beyrouth, Pauline s’adonne pleinement à sa nouvelle occupation, elle photographie les enfants. Seule difficulté, développer ses clichés. Sa rencontre fortuite avec Inge Herrendorf, correspondante d’un grand quotidien allemand, lui apporte la solution. Inge, qu’elle avait déjà croisée à l’hôtel Continental au début de son séjour, lui indique qu’un certain Joseph, qui tenait autrefois une boutique, est venu en aide à l’un de ses collègues. Et il vit justement dans l’immeuble où loge Pauline. Maïa le connaît, il s’agit du grand-père d’un de ses amis, Abel. Quand Pauline expose son projet au vieil homme, il s’enthousiasme. Pour lui aussi, offrir aux enfants la possibilité de figurer dans le journal qu’évoque Pauline est important ; il est prêt à l’aider, bien qu’elle n’ait pas d’argent. En Bourgogne, Frédérique emmène Aurélien visiter la propriété qu’elle va bientôt occuper avec Sylvain… même si de nombreux travaux d’aménagement sont à prévoir. (Voir Veillées no 3492 et suivants.)
La façade, ornée d’une douzaine de fenêtres, était encadrée par deux tourelles pourvues elles aussi d’ouvertures, aux dimensions plus modestes. Un double perron, que les églantiers avaient en partie colonisé, menait à la porte d’entrée à doubles battants.
– Je déteste ces grandes baraques, reprit Frédérique. Tu imagines la note de chauffage?
– Alors, pourquoi as-tu signé ? s’exclama Aurélien.
– Je ne sais pas. Voilà ma réponse : je n’en sais rien du tout. Plus rien ne me semble digne de bataille, alors quand Sylvain a remis ça sur le tapis… De toute façon, habiter là ou ailleurs, maintenant…
– Toi, ma vieille, tu nous ferais
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