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Needing Him (Édition française): Les Novellas Obsédées, #3
Needing Him (Édition française): Les Novellas Obsédées, #3
Needing Him (Édition française): Les Novellas Obsédées, #3
Livre électronique129 pages1 heure

Needing Him (Édition française): Les Novellas Obsédées, #3

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À propos de ce livre électronique

Ce n'est pas une simple histoire d'amour, c'est une obsession…

 

Grace :

Chaque année, la même semaine, il vient passer cinq jours dans ma petite station balnéaire du Maine, puis il disparaît. Ses ombres, ses démons m'intriguent et j'ai besoin de comprendre son histoire.

J'espère qu'il reviendra cette année, car je suis déterminée à lui parler, à le forcer à me voir pour de vrai, et non à me regarder comme si j'étais transparente. Je veux qu'il se rende compte que je ne suis pas juste une personne anonyme qui lui remet sa clé.

Non, cette année sera différente.

Je n'ai pas fait l'amour depuis longtemps. Alors, la clé, c'est lui.

 

 Nick :

Depuis trois ans, je viens dans cette région isolée pour oublier, pour enfouir mon chagrin. Mais cette année, je n'ai pas besoin d'un voyage dans cette station balnéaire délabrée, cette petite cabane au bord du lac, pour survivre à cette semaine. En revanche, il y a une chose que je laisse derrière moi chaque année lorsque je reviens à la réalité...

Elle.

J'ai trouvé la femme idéale qui comblera le vide au fond de moi, le trou qui s'y dissimule depuis des années. Je n'arrive pas à la chasser de mon esprit. Le plus drôle, c'est que je ne connais même pas son nom. Je ne lui ai jamais demandé.

Cette année, cette situation va changer. Et j'espère qu'elle sera d'accord parce que je vais prendre le contrôle absolu.

 

Note : Tous les tomes de la série Nos obsessions sont des histoires indépendantes. Ils sont destinés à un public de plus de 18 ans car ils contiennent des situations explicites, notamment du BDSM.

LangueFrançais
Date de sortie18 août 2023
ISBN9798223727644
Needing Him (Édition française): Les Novellas Obsédées, #3
Auteur

Jeanne St. James

JEANNE ST. JAMES is a USA Today and international bestselling romance author who loves an alpha male (or two). She writes steamy contemporary M/F and M/M romance, as well as M/M/F ménages, and has published over 60 books (so far). She also writes M/M paranormal romance under the name: J.J. Masters.

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    Aperçu du livre

    Needing Him (Édition française) - Jeanne St. James

    Chapitre Un

    Grace:

    Chaque année, il se pointe. Il vient cinq jours puis disparaît. La même semaine, chaque année, depuis trois ans. Il arrive le dimanche soir et repart le vendredi matin.

    Il ne me dit presque pas un mot. Il prend les clés de sa cabane en grognant, puis s’enferme pour toute la durée du séjour. Je ne sais pas s’il dort, mange ou autre. Tout ce que je sais, c’est que je ne dois en aucun cas le déranger. Il me l’a clairement fait comprendre avec hargne la première année.

    Je suis simplement heureuse d’avoir un vacancier. Il ne chipote jamais sur le prix de la cabine, ne me demande jamais rien. Il ne se plaint jamais.

    Le plus beau, c’est qu’il vient pendant la basse saison, lorsque la fréquentation est tellement réduite que je crains de finir pauvre. Sans abri et affamée.

    Mais je le regarde. Il m’intrigue et je veux connaître son histoire. Pourquoi cette bourgade du Maine ? Pourquoi à cette période de l’année ?

    Pourquoi ?

    Et, surtout, pourquoi a-t-il choisi ma petite station balnéaire poussiéreuse au bord d’un lac ? Oui, la région est belle, mais elle est isolée. Cela dit, ce n’est pas comme s’il faisait des randonnées, du VTT ou même du bateau sur le grand lac.

    C’est peut-être ce dont il a besoin. De calme. De paix.

    Moi, j’ai trop de calme et de paix. Cette ville m’ennuie à mourir. Tous ceux qui ont de l’ambition prennent leurs jambes à leur cou dès que possible.

    Mais je n’arrive pas à courir. Je n’arrive même pas à marcher.

    Cet endroit appartenait à mon père. Quand il est mort, il l’a légué à sa fille unique. Bon sang, sa seule enfant. Il était fier de cette station, il l’avait construite de ses propres mains. Alors, bien sûr, j’en suis fière aussi.

    Même si je m’y ennuie à mourir.

    Et les relations amoureuses ?

    Inexistantes. Si j’ai de la chance, je m’envoie en l’air lorsque les touristes viennent observer les élans en été. Si j’ai de la chance, je m’envoie en l’air lorsque les motoneigistes arrivent en ville et s’emparent du lac gelé et des sentiers environnants. Si j’ai de la chance, je m’envoie en l’air lorsque les vététistes viennent sillonner les bois quand les feuilles changent de couleur.

    Mais disons que je n’ai pas eu beaucoup de chance ces derniers temps. Pas depuis longtemps. Je jure que je suis redevenue vierge, si c’est possible.

    Heureusement, je ne suis pas trop coincée et je sais satisfaire mes propres besoins. Mais la solitude et l’ennui s’installent. Mes vibromasseurs et leurs piles sont devenus mes meilleurs amis.

    Honnêtement, j’ai vraiment besoin de me partir de cette ville.

    Je soupire et consulte mon carnet de réservations. Oui, le carnet, parce que même Internet craint ici. Et les antennes relais ? Oui, bien sûr. Vous aurez peut-être un signal si vous faites le poirier face au nord tout en chantant Petit papa Noël.

    Toutes les cabanes sont encore équipées de téléphones fixes et la télévision est diffusée par une antenne satellite, qui ne fonctionne que lorsqu’il n’y a ni nuages, ni pluie, ni neige, ni gazouillis d’oiseaux.

    Mon cœur s’emballe lorsque je vois son nom écrit au milieu de mes gribouillis illisibles. Mais je sais que c’est lui. J’ai réservé sa cabine habituelle.

    Les autres cabines ne sont pas réservées, car c’est la saison creuse. Personne de sensé ne vient ici. Les feuilles brunissent et tombent, le lac est déjà trop froid pour s’y baigner, mais encore trop chaud pour les activités hivernales.

    Il a fait sa réservation pour cette année avant de partir l’année dernière.

    J’espère qu’il viendra. Même au tarif très réduit que je lui applique pour venir à cette époque de l’année, chaque centime compte.

    Ce n’est pas la seule raison pour laquelle j’espère qu’il viendra. Non, cette année, je suis déterminée à lui parler, à faire en sorte qu’il me voie et qu’il ne me regarde pas comme si j’étais transparente. Je veux qu’il comprenne que je ne suis pas qu’une personne anonyme qui lui remet sa clé et lui fait signer un reçu.

    Non, cette année, ce sera différent.

    Je n’ai pas baisé depuis longtemps.

    Alors la clé, c’est lui.

    Nick:

    Une fois de plus, je repars pour ce putain de séjour au milieu de Nulle Part, fin fond du Maine. Et je ne sais vraiment pas pourquoi.

    Si, je sais. C’est juste que je ne veux pas me l’avouer ouvertement. Ou y penser trop fort.

    Je n’ai plus besoin de cet endroit.

    Je suis presque redevenu normal.

    Peu importe ce que cela signifie.

    Ces trois dernières années, je suis venu ici pour oublier. Pour ensevelir mon chagrin. Mais cette année, je suis sûr de ne pas avoir besoin de ce pèlerinage dans cette station balnéaire délabrée, cette petite cabane au bord du lac, pour survivre à cette semaine.

    Pas cette année.

    Ce n’est donc pas la raison pour laquelle je fais six heures de route pour me rendre dans un endroit où la télévision est de mauvaise qualité, où il n’y a pas de réseau mobile ni de Wi-Fi, n’est-ce pas ?

    Certes, ce n’est pas comme si une pause dans mon emploi du temps surchargé au travail ne me ferait pas du bien. J’en ai besoin. Mais je pourrais la prendre dans un cadre plus agréable. Comme Aruba, pas Trou-du-cul-du-Monde, Maine, où il ne fait plus chaud et où l’eau est trop froide pour nager.

    Mais il y a une chose que je laisse derrière moi chaque année quand je reviens à la réalité.

    Elle.

    Et c’est pour elle que je refais ce long voyage. À seulement six heures de la ville, de ma vie quotidienne.

    Mais ne serait-ce pas un comble si elle s’était casée avec l’un des habitants du coin au cours de l’année écoulée ? Qu’elle se soit mariée, qu’elle soit pieds nus et enceinte, qu’elle ait pris vingt kilos et qu’elle porte maintenant des robes qui ressemblent à des rideaux et des pantoufles partout ?

    Bon sang.

    Si c’est le cas, je rebrousse chemin, je roule encore six heures pour rentrer chez moi, je refais mon sac et je saute dans un avion pour une autre destination.

    Peut-être pas à Aruba, mais South Beach. Là où les femmes s’envoient en l’air et où je pourrais moi-même m’envoyer en l’air.

    Ça fait trop longtemps.

    Beaucoup trop longtemps.

    Et je suis tellement prêt.

    Mais je n’arrive pas à la sortir de ma tête.

    Et je ne sais pas pourquoi.

    Ce qui est drôle, c’est que je ne connais même pas son prénom. Je n’ai jamais demandé.

    C’est moi le fautif.

    Chapitre Deux

    Grace

    Quand sa voiture approche, je suis au premier rang : non seulement je l’entends, mais je la vois. Et pour cause. Je guette son arrivée avec impatience. Mon berger allemand, Magpie alias Maggie, pousse un petit jappement et me regarde.

    Merci de me faire savoir que le beau gosse vient d’arriver, ma belle. Comme si je ne l’avais pas remarqué moi-même. Est-ce que ma chienne est au moins au courant de mes plans diaboliques ? Elle aurait peut-être honte de moi si elle savait.

    J’ai le souffle coupé en entendant la portière de sa voiture claquer et ses pas lourds se diriger vers le bureau. Bientôt, son grand corps sera dans ce petit espace avec moi.

    Lorsque la porte s’ouvre, mon cœur bat la chamade, mon pouls s’affole et je me fige lorsque Maggie lui adresse un doux hochement de tête et remue la queue. Bon, ce n’est pas un chien de garde, pour sûr. Mais elle est de bonne compagnie, même si elle n’a pas le choix, puisqu’elle est payée en croquettes pour vivre ici.

    Mon regard passe de Maggie à l’homme qui lui tapote la tête et qui se fraye un chemin pour dépasser ce système de sécurité inutile de 30 kilos.

    J’ouvre la bouche pour le saluer et je couine.

    Un. Putain. De. Couinement.

    Je fronce les sourcils durant un bref instant, puis je retrouve rapidement mon sourire nerveux et j’essaie à nouveau.

    — Bienvenue, M. Landis, dis-je cette fois comme

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