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Ailes d'acier
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Livre électronique77 pages57 minutes

Ailes d'acier

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À propos de ce livre électronique

Un camion renversé. Un horrible accident. Le lieu de l’accrochage est examiné alors que de l’acide sulfurique fuit abondamment du poids lourd. Trois personnes voyageaient à son bord. Seuls deux corps sont retrouvés, le troisième restant porté disparu, malgré les recherches minutieuses. Va-t-elle être trouvée ?

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie17 mars 2023
ISBN9781667453125
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    Ailes d'acier - D.S. Pais

    Ailes d'acier

    D.S. Pais

    ––––––––

    Traduit par A.K. 

    Ailes d'acier

    Écrit Par D.S. Pais

    Copyright © 2023 D.S. Pais

    Tous droits réservés

    Distribué par Babelcube, Inc.

    www.babelcube.com

    Traduit par A.K.

    Babelcube Books et Babelcube sont des marques déposées de Babelcube Inc.

    Résumé

    Un camion renversé. Un horrible accident. Le lieu de l’accrochage est examiné alors que de l’acide sulfurique fuit abondamment du poids lourd. Trois personnes voyageaient à son bord. Seuls deux corps sont retrouvés, le troisième restant porté disparu, malgré les recherches minutieuses. Va-t-elle être trouvée ?

    Chapitre premier

    À la fin des années 70 et dans les années 80, l’Espagne était une des principales portes d’entrée de la drogue en Europe à cause de sa situation géographique stratégique. Le haschich venait d’Afrique, transporté sur des canots pneumatiques par le détroit de Gibraltar, tandis que les cartels sud-américains préféraient envoyer les stupéfiants en Galice, au nord-ouest du pays.

    La Galice était la plateforme privilégiée des dealers sud-américains pour diverses raisons : les affinités culturelles et linguistiques. La majorité des Galiciens sont bilingues en galicien et castillan, et le galicien est compréhensible pour un hispanophone. Cela permettait d’exploiter les liens familiaux.

    Dans les années 80, l’industrie de la pêche traditionnelle galicienne et de la construction navale a connu une reconversion massive. De plus, la côte occidentale de la Galice, appelé Riaz Baizas est très accidentée, le climat humide, pluvieux et brumeux, et elle se situe juste à côté des eaux portugaises. Tous ces éléments combinés rendent l’ouest de la Galice l’endroit parfait pour les trafics en tout genre.

    Le Code pénal fut remanié dans les années 80, mais contrairement aux États-Unis, la possession de drogues à usage personnel n’était pas prohibée.

    C’était le jour de l’an, en 1976. Un garçon naquit dans une famille modeste. Axel était conducteur de poids lourd et Sofia, femme au foyer. Leur fils Jorge Sanchez resta fils unique et ils s’en contentèrent allègrement, s’en occupant comme de la prunelle de leurs yeux.

    Axel Sanchez vivait à Aquilas, une ville dans le sud-est de l’Espagne. Parfois, il emmenait son épouse et son fils avec lui lors de ses missions de transport. Le dernier en date consistait à livrer 20 000 litres d’acide sulfurique à Sestao, une commune située au Pays basque espagnol. Comme Jorge avait terminé son année scolaire avec de bonnes notes, son père lui avait promis qu’il pourrait l’accompagner à Sestao, et Sofia viendrait pour tenir leur fils à l’œil.

    Jorge était bon élève. Il aimait l’école et apprendre. Il adorait ses grands-parents maternels et avait de bonnes relations avec sa famille.

    Chapitre deux

    En 1986, Jorge Sanchez avait dix ans. C’était un petit garçon plein d’entrain, aux cheveux noirs et aux yeux bruns. Il mesurait environ un mètre soixante et pesait approximativement 63 kilos. Il avait déjà accompagné son père nombre de fois lors de courts voyages et avait hâte de découvrir le Pays basque après vu le sujet à l’école. Le père de Jorge lui promit de l’emmener avec lui s’il avait de bonnes notes. Jorge a rempli les conditions émises par son père.

    Sofia et leur fils Jorge n’avaient jamais mis les pieds à Madrid auparavant et comme le trajet de son mari les emmènerait vers cette région, elle décida de les accompagner afin qu’ils passent du temps tous ensemble.

    Ils étaient tous très excités à l’idée de ce périple et choisirent de s’arrêter pour voir le magnifique paysage du col de la Somosierra, dans la sierra de Guadarrama, au nord de Madrid. Mais le destin en décida autrement.

    La livraison d’acide sulfurique de Carthagène à Sestao était planifiée pour le 25 juin 1986.

    Axel, Sofia et Jorge s’installèrent à bord du poids lourd, près pour ce long voyage qui durerait plus de huit heures, sur plus de 800 km et les feraient traverser d’étroits cols de montagne.

    La famille récupéra la livraison à Carthagène aux alentours de 19 heures. Peut-être en raison de freins défectueux, Axel roula à une vitesse de 140 kilomètres par heure. Il emboutit une voiture qui fut propulsée hors de la route puis fit une collision frontale avec un poids lourd qui venait de la direction opposée.

    Le Volvo F-12 venait de faire le plein près de Cieza. À minuit douze, la famille a été vue par le personnel de la station essence. Après une sieste à l’aire de repos, ils retournèrent sur l’autoroute 301 en direction de Madrid. À cinq heures trente, ils firent leur dernier arrêt à l’Aragon Inn. Les témoins qui les ont vus disent que la famille avait l’air heureuse et que rien ne semblait suspect. Mais quelques instants plus tard, tout changea dramatiquement.

    Les témoins sur la route affirment avoir vu le poids lourd accélérer à plus de 140 km/h, s’arrêter brusquement avant de repartir à grande vitesse. Peu de temps plus tard, la police fut contactée, un accident grave avait eu lieu. La citerne fuyait, répandant le liquide

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