Nouvelle-Écosse, cocktail terre et mer
des bras de mer, croise des lacs, enjambe des rivières. La voiture se laisse dériver sur des bacs, des ferrys. Un monde de roseaux, de sapins et d’érables, de marées dantesques et de renards furtifs, d’odeurs iodées et fumées. Deuxième plus petite province du Canada, la Nouvelle-Écosse est une péninsule qui se cramponne à la côte sudest du pays. Elle a le goût du lointain, des parfums terre-mer, des habitants qui parlent français avec un drôle d’accent C’est le pays des phares, des bed & breakfasts de charme et du homard... Mais d’abord un petit flash-back II y a 400 et quelques années, le roi de France Henri IV louche vers le nord du continent américain. Il donne l’exclusivité de la colonisation à un certain Pierre de Mons, qui y plante l’une des premières colonies françaises de l’Amérique du Nord, bientôt suivi par Champlain. Peu à peu, dans un flux lent et régulier, les téméraires Français en quête d’une vie nouvelle débarquent. Il faut avoir le cœur bien accroché pour s’embarquer sur ces navires peu fiables et affronter un climat frisquet. À cette latitude, la côte atlantique est très accidentée, découpée de bras de mer, d’îles, d’anses et de baies. Les premières communautés agricoles s’installent au creux de ces encoches, dans une totale solitude. Ce sont les Micmacs, chasseurs qui a coulé juste en face. Amateurs de plongée, l’expérience en submersible est offerte pour... 150 000 dollars. La ville fut aussi rasée par la monumentale explosion d’un stock de munitions en 1917. Des souvenirs qui n’empêchent pas cette aimable bourgade aux constructions basses d’être émaillée de dubs de jazz et de restaurants de fruits de mer...
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