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Kaori Danatho - Épisodes 2-3-4: Un roman Fantasy, Aventure, Érotique et Futanari
Kaori Danatho - Épisodes 2-3-4: Un roman Fantasy, Aventure, Érotique et Futanari
Kaori Danatho - Épisodes 2-3-4: Un roman Fantasy, Aventure, Érotique et Futanari
Livre électronique95 pages1 heure

Kaori Danatho - Épisodes 2-3-4: Un roman Fantasy, Aventure, Érotique et Futanari

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À propos de ce livre électronique

Un univers rempli de monstres et de magie, une héroïne vraiment pas comme les autres...
Sur un continent immense, divisé en de nombreux royaumes, les humains cohabitent avec des créatures nées de la magie. Les plus fortunés d’entre eux vivent au sein de citées fortifiées et les moins chanceux s’entassent aux alentours. De longues étendues sauvages séparent ces îlots de pierre, où sévissent monstres et criminels.
À peine échappée de prison, Kaori Danatho n'a pas droit à une minute de repos! Un monstre lancé à ses trousses fait irruption dans le village où elle s'est réfugiée. Aidée de son familier venu du sous-monde et du peuple faélia, elle se prépare à affronter cette créature réputée invincible: un mort-de-fer...
Découvrez sans attendre la série "KAORI DANATHO", écrite par Stella Jureix "sous l'influence de nombreux mangas hentaï, avec un gros faible pour les monstres à tentacules et les futanaris*"!
Fantasy, érotisme et aventure! Un cocktail détonant à lire tout de suite!
Note: ce texte s'adresse à un public averti et majeur. Il contient des scènes de sexe explicite, transgenre et non conventionnel, qui peuvent choquer les plus sensibles.
* "Futanari" est un mot japonais pour hermaphrodite. Il est en vogue dans le milieu du hentaï (mangas pornographiques) pour désigner des femmes dotées d'un pénis.

LangueFrançais
Date de sortie1 nov. 2022
Kaori Danatho - Épisodes 2-3-4: Un roman Fantasy, Aventure, Érotique et Futanari

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    Aperçu du livre

    Kaori Danatho - Épisodes 2-3-4 - Stella Jureix

    ÉPISODE 2

    PORTAIL

    J’enfile à grand-peine ma tunique aussi trempée que moi et nous filons tous les trois dehors, Élara en tête, Yrg près de moi. Le village, si paisible à notre arrivée, est en effervescence : les faélias adultes se sont regroupés au centre, armés jusqu’aux dents. Certains portent des pièces d’armures, probablement prises sur des humains morts au combat à voir leur aspect.

    Élara agit avec efficacité. Elle donne des ordres, calme les plus paniqués, puis interroge les sentinelles laissées à la rivière et venues nous retrouver en catastrophe :

    — Comment avez-vous été alertés ?

    Une des trois sentinelles, un mâle aux muscles noueux et couvert de cicatrices, s’avance :

    — Un corbeau veilleur nous a rejoints sur la passerelle. Il a partagé avec moi les images du mort-de-fer.

    Maintenant, je comprends pourquoi les faélias m’attendaient tranquillement quand je suis arrivée dans la forêt de Lural…

    Élara hoche la tête.

    — Les visions étaient-elles claires ?

    — J’ai vu le mort-de-fer comme je te vois, déclare le faélia.

    La gravité de la situation m’apparaît enfin, ainsi que ma probable implication. Les morts-de-fer sont une spécialité des mages humains et nécessitent un grand pouvoir. Mon évasion a dû froisser le noble en charge de la forteresse. Je n’aurais peut-être pas dû faire un trou dedans… Hélas, les regrets ne servent pas à grand-chose, et puis je n’avais guère le choix.

    J’entends Élara ordonner aux aînés du clan de se réfugier avec les enfants, dans un lieu qu’elle nomme le « grand chêne ».

    Elle a raison : la seule fois où j’ai eu affaire à un mort-de-fer, je n’étais pas sa cible et pourtant j’ai fui le plus loin possible. Imaginez un cadavre putréfié, aux membres étirés par une longue séance sur un chevalet, auquel on aurait greffé des doigts d’acier pareils à des couteaux avant d’utiliser runes et incantations pour changer sa chair et ses os en fer. Même un sous-mondien n’est pas de taille face à ces monstruosités.

    Élara en a terminé avec l’organisation de ses guerriers et reporte son attention sur Yrg et moi. Son regard est éloquent : elle se doute de la raison qui pousse un mort-de-fer à s’aventurer dans la forêt de Lural.

    Je la rejoins près d’une des cosses géantes, où les membres du clan se rendent pour faire provision de flèches.

    — Je ne savais pas, lui dis-je sans détour. Sinon, jamais je n’aurai accepté ton hospitalité.

    Sa réponse est sèche :

    — Et je ne te l’aurais pas proposée sans m’être laissée guider par ma curiosité et mon désir. Je suis autant à blâmer que toi…

    Me sentant misérable, je tente :

    — Peut-être devrais-je m’enfuir et essayer de l’entraîner à ma poursuite ?

    — Trop tard pour ça. Tu as répandu ta semence dans ma demeure. Le mort-de-fer viendra jusqu’ici et considérera mon clan comme lié à toi.

    Pour quelqu’un qui ne maîtrise qu’une faible magie, Élara est bien informée : elle a encore une fois raison, d’autant plus qu’en y repensant, la seule chose que j’ai laissée derrière moi en m’évadant de la forteresse est justement un peu de mon sperme. Le mort-de-fer a dû être activé avec. Je fais appel à mes connaissances en la matière, mais rien ne me vient : les morts-de-fer sont invincibles, ils ne retournent à l’état de cadavre que si leur proie est tuée.

    Je ne vais quand même pas me suicider ! Quoique, en fait… Et merde.

    Je déteste avoir des idées aussi stupides.

    Je rejoins Élara à l’intérieur de la cosse qui sert d’armurerie. Sur un long râtelier s’alignent des arcs et quelques armes blanches. La cheffe de clan tient une épée à la main et s’assure qu’elle est équilibrée.

    — Il existe une autre solution que l’affrontement, lui dis-je.

    Elle attache à sa taille une ceinture dotée d’un fourreau et y glisse l’épée.

    — Je t’écoute.

    — Si je franchis un portail vers le sous-monde, je n’existerais plus sur ce plan physique. Le mort-de-fer ne pourra plus sentir ma présence et la magie qui le meut cessera d’agir.

    Élara pointe aussitôt la faille de mon raisonnement.

    — Et comment comptes-tu revenir ? Si c’était aussi facile, personne ne s’inquiéterait des morts-de-fer…

    Je prends une profonde inspiration et réponds :

    — Mon lien avec Yrg va me permettre de passer dans le sous-monde, mais il me faudra en créer un second avec notre monde pour que je puisse revenir. Et il sera également nécessaire de maintenir le portail ouvert en permanence.

    — Mon clan devra donc défendre le portail jusqu’à ce que le mort-de-fer soit dupé.

    J’acquiesce en hochant la tête. Il est beaucoup plus simple d’invoquer un sous-mondien, comme je l’ai fait avec Yrg, que d’effectuer un aller et retour dans le sous-monde. Il me faudra avoir recours à la fois au sexe et au sang pour alimenter la rune d’ouverture.

    — D’accord, lâche Élara. Au moins ce plan nous donne une chance et je connais l’endroit idéal pour ouvrir un portail.

    Les préparatifs se font en hâte. Élara scinde les adultes du clan en deux groupes : l’un va rejoindre les aînés et les enfants, l’autre plus petit, est composé de trois femelles et deux mâles : des faélias ayant combattu à maintes reprises. Je reconnais parmi eux le beau guerrier au physique impressionnant que j’avais repéré lors de ma rencontre avec le clan. Autant voir un bon côté à la situation…

    Nous sommes maintenant en pleine nuit. La petite lune rouge fait son apparition dans le sillage de la verte. Une ombre passe devant elle, pour se changer en un corbeau. L’oiseau noir tourne au-dessus de nous et vient se poser sur l’épaule d’Élara, où il secoue ses ailes en croassant. La faélia ferme les yeux et penche la tête vers lui, comme à l’écoute d’un murmure.

    — Le mort-de-fer est proche, déclare-t-elle. Nous devons partir sans attendre.

    Tandis que je vérifie le contenu du sac que m’a confié Élara, trois couteaux à lames recourbés et aux manches en bois accompagnés de plusieurs fioles, Yrg se colle contre mes jambes.

    Déesse, je sens la présence d’un être sans esprit. Est-ce à cause de lui que nous avons interrompu notre plaisir avec la petite femelle ? |

    Oui, Yrg, | je réponds en me mettant en route avec les faélias.

    Le temps de rejoindre l’endroit où nous allons ouvrir un portail, j’explique au sous-mondien comment je compte tromper la magie qui anime le mort-de-fer. La forêt et ses arbres aux globes brillants ont perdu une grande partie de leur charme.

    Je n’ai pas souvenir d’avoir vu un être de ton monde visiter le mien, | remarque-t-il.

    Rien d’étonnant à cela. Rares sont ceux à s’y être risqué et plus rare encore ceux à en être revenus indemne.

    ***

    Élara nous a conduits au pied d’un large piton rocheux qui surgit de la forêt comme un doigt géant montrant les étoiles. Un étroit escalier, grossièrement taillé, s’enroule en spirale jusqu’au sommet. J’approuve le choix de la faélia. La position est facilement défendable et nos cinq guerriers pourront tenir un moment face au mort-de-fer. Du moins, je l’espère.

    Le haut du piton surplombe le toit végétal de la forêt d’une dizaine de mètres. Sous la lumière des lunes, j’ai l’impression d’être sur une île minuscule, au milieu d’un océan sombre et

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