Kaori Danatho - Épisode 1: Un roman Fantasy, Aventure, Érotique et Futanari

Par Stella Jureix

Un univers rempli de monstres et de magie, une héroïne vraiment pas comme les autres...
Sur un continent immense, divisé en de nombreux royaumes, les humains cohabitent avec des créatures nées de la magie. Les plus fortunés d’entre eux vivent au sein de citées fortifiées et les moins chanceux s’entassent aux alentours. De longues étendues sauvages séparent ces îlots de pierre, où sévissent monstres et criminels.
Kaori Danatho est une stirfauna, semblable aux humains, mais à la sexualité différente. Un peuple à la fois méprisé et désiré pour ses attributs particuliers. Prisonnière au cœur d’une forteresse, Kaori invoque une créature du sous-monde pour l'aider à s'échapper. Un être puissant, qu'elle va devoir apprivoiser. Mais forger un lien avec un sous-mondien ne va pas sans risques...
Découvrez sans attendre la série "KAORI DANATHO", écrite par Stella Jureix "sous l'influence de nombreux mangas hentaï, avec un gros faible pour les monstres à tentacules et les futanaris*"!
Fantasy, érotisme et aventure! Un cocktail détonant à lire tout de suite!
Note: ce texte s'adresse à un public averti et majeur. Il contient des scènes de sexe explicite, transgenre et non conventionnel, qui peuvent choquer les plus sensibles.* "Futanari" est un mot japonais pour hermaphrodite. Il est en vogue dans le milieu du hentaï (mangas pornographiques) pour désigner des femmes dotées d'un pénis.

• Langue: Français
• Éditeur: www.stellajureix.com
• Date de sortie: 5 janv. 2022

Aperçu du livre

ÉPISODE 1

ÉVASION

Adossée à l’un des murs du cachot, je masse mes côtes meurtries de coups. Quelle idiote j’ai été ! Dire que je m’étais introduite dans la forteresse sans difficulté…

L’endroit est oppressant. De la pierre noire, en gros blocs assemblés sans laisser le moindre interstice. Le jour filtre par l’étroite fente verticale d’une meurtrière. De quoi dessiner un pinceau de lumière dans lequel dansent des grains de poussière.

Je remarque que le plafond est maculé de suie. De la suie, donc du feu. Des images me viennent : fer porté au rouge et torture.

Le grincement d’une armure interrompt ce train de pensées nocives. Je braque les yeux sur la lourde porte de bois. À travers une ouverture ronde et grillagée, je distingue le visage d’un garde, le regard mauvais et la barbe hirsute.

— Alors ! Tes nouveaux quartiers sont-ils à ton goût ?

La moquerie n’est guère originale. Nombre de prisonniers ont dû l'entendre avant moi… Je ne réponds pas. De toute façon, le garde n’attend pas pour continuer :

— J’ai une nouvelle pour toi : tu seras exécutée à l’aube.

La bouche du garde s’étire en un sourire moqueur, révélant des dents jaunes et plantées de travers. Une animosité presque palpable se dégage de lui. Je l’effraie, mais je le fascine également.

Si ma condamnation est sans surprise, l’annonce me pousse à réagir. Je quitte le mur et approche de la porte. Le garde ne peut détourner le regard : ma courte tunique en soie d’araignée colle à ma peau, ne dissimulant rien de mon opulente poitrine. Mes jambes nues sont glissées dans des bottes en cuir, lacées jusqu’en haut de mes mollets. Je lève les bras pour rejeter en arrière mes cheveux longs dont le rose est assorti à celui de mes yeux. Le