LÉA VICENS TORERA À LA MAIN DE FER
Elle fait face aux menaces des anti-corridas comme au taureau. Cette Française, titulaire d’un master de biologie animale, mérite sa couronne de reine de l’arène. Elle enchaîne les triomphes en corrida de rejon, la tauromachie à cheval. Une discipline dans laquelle hommes et femmes sont strictement égaux. Pas de picadors pour épuiser le taureau, il n’accorde de droit à l’erreur ni au cavalier ni à sa monture. Si les figures sont millimétrées, ce n’est pas seulement pour leur beauté, mais pour une question de vie ou de mort. Léa Vicens nous accueille dans son ranch andalou.
Près de Séville, elle a transformé une vieille hacienda en ranch de rêve pour ses chevaux
Léa Vicens ne monte pas à cheval. Elle chevauche le vent. Il faut la voir au grand galop dans un nuage de poussière poursuivre une vachette égarée dans le parc national de Doñana, en Andalousie, près de Séville. Il faut la voir s’entraîner dix heures par jour dans son immense ranch blanc planté de cactus et de flamboyants. Le soleil vient de se lever.
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