Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Acceptez que je sois différente
Acceptez que je sois différente
Acceptez que je sois différente
Livre électronique121 pages1 heure

Acceptez que je sois différente

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Acceptez que je sois différente relate l’histoire de Damyna, une fillette de douze ans, convertie à la religion chrétienne. Guillaume Ozier-Lafontaine donne un avertissement à la jeunesse afin qu’elle comprenne que la solution n’est pas dans les plaisirs du monde mais dans le Seigneur. Suivre les principes bibliques devrait être leur style de vie pour la mener en toute quiétude.
LangueFrançais
Date de sortie28 févr. 2022
ISBN9791037743992
Acceptez que je sois différente

Lié à Acceptez que je sois différente

Livres électroniques liés

Biographique/Autofiction pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Acceptez que je sois différente

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Acceptez que je sois différente - Guillaume Ozier-Lafontaine

    Guillaume Ozier-Lafontaine

    Acceptez que je sois différente

    Roman

    ycRfQ7XCWLAnHKAUKxt--ZgA2Tk9nR5ITn66GuqoFd_3JKqp5G702Iw2GnZDhayPX8VaxIzTUfw7T8N2cM0E-uuVpP-H6n77mQdOvpH8GM70YSMgax3FqA4SEYHI6UDg_tU85i1ASbalg068-g

    © Lys Bleu Édition – Guillaume Ozier-Lafontaine

    ISBN : 979-10-377-4399-2

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivante du Code de la propriété intellectuelle.

    Damyna Bienfut a déjà douze ans lorsqu’elle entre au collège. Ce qui ne la perturbe nullement, bien au contraire car elle n’est pas la seule de la classe à avoir cet âge. Très rapidement, des groupes se forment et Damyna a beaucoup de difficultés à trouver sa place et à se faire accepter dans l’un ou l’autre. Du coup, elle se retrouve souvent seule notamment au moment du déjeuner et dans les dortoirs car cette jeune fille est aussi pensionnaire la semaine. Après deux semaines de scolarité, Damyna devient la risée de sa classe et aussi de plus de la moitié du collège à cause de sa foi ; elle, adventiste du 7e jour. Cette religion, nouvelle au Boundye, est considérée comme une secte car 95 % des habitants sont catholiques, et les parents de Damyna ont très rapidement adhéré à cette nouvelle religion qui, pour eux, proclame le message qui libère et délivre toute la vérité. Damyna, étant en âge de comprendre, est aussi de cet avis et pour preuve, elle s’est fait baptiser en même temps que ces parents. Un matin, au moment du petit déjeuner, alors que

    Damyna s’apprête à fermer les yeux pour bénir son repas, une de ses camarades l’interrompt :

    — Dis donc, toi ! pourquoi tu pries avant de faire quoi que ce soit ?

    — Simplement parce que tout ce que je fais ou je prends est pour la gloire de Dieu.

    — Ah ouais ! et tu fais quoi pour toi-même dans ce cas ?

    — Si je vis aujourd’hui ce n’est plus moi qui vis, mais Jésus qui vit en moi, à travers moi.

    — Et pourtant, c’est toi qui es devant moi et non Jésus.

    Tout le réfectoire se mit à ricaner à haute voix, à pousser des cris et des brouhahas incessants à cette affirmation.

    La jeune fille sentit son orgueil touché mais ne laissa rien paraître. Elle ferma les yeux et sentit un calme et une paix l’envahir. Calmement, elle prit une bonne respiration.

    — Déjà, c’est quoi ton prénom puisque tu sembles très intéressée ?

    — Moi ! intéressée ! t’es folle ou quoi ? mon prénom et puis quoi encore. Donne-moi le tien et on verra si tu es digne de connaître le prénom de la star qui se rabaisse à toi.

    — Moi c’est Damyna, lança-t-elle dans un fou rire.

    — Qu’y a-t-il de drôle, pourquoi tu as grimacé autant ?

    — Toi, une star ! pourtant je ne t’es jamais vue faire la une du Bérgoui (le journal local) ni dans aucune page d’ailleurs.

    Et là, un éclat de rire général résonna si fort dans le réfectoire que les surveillants et surveillantes durent intervenir pour calmer la situation.

    — Alors là, Leurétie, elle t’a cloué le bec !

    — Petite conne, insolente, quand vas-tu apprendre à laisser ta grande gueule fermée ? cette folle n’avait pas à connaître mon prénom, surtout par une vipère telle que toi.

    — Leurétie Trincton, c’est donc toi ?

    — Et tu prêtant ne pas me connaître ! il est écrit : tu ne mentiras point dans la bible ; c’est l’un des dix commandements, il me semble.

    — Pour ta gouverne, pimbêche, je ne t’es pas menti. Tes parents sont célèbres et connus, mais toi, tu n’existes pas aux yeux de la société.

    Une colère noire envahit Leurétie et d’un bond se retrouva juste devant Damyna qui resta paisiblement calme et sereine.

    — Oh ! désolé d’avoir chiffonné ta susceptibilité, je ne te savais pas impulsive. Si tes parents te voyaient en ce moment même, franchement…

    Au moment où Leurétie leva la main pour mettre une gifle à Damyna

    — Que se passe-t-il, pourquoi cette agitation soudaine ce matin. Mesdemoiselles, calmez-vous et mangez ! vous serez en retard et c’est à nous que le directeur va faire les remontrances, rétorqua une surveillante.

    — Un s’il vous plaît ne serait pas de trop ! vous savez ça, Madame, répliqua sèchement Damyna.

    — Mademoiselle Bienfut, c’est vous qui menez les ébats au lieu de vous comporter en disciple de Jésus, vous inciter à la bagarre et en plus, c’est vous qui répondez.

    — Ne mélangez pas tout, Madame ; si vous voulez un cours biblique, venez me voir à la récréation d’acc.

    — Jeune fille, sortez immédiatement de table et allez voir le directeur. Dire que j’aurai parié sur vous comme élève modèle et exemplaire ; les apparences sont trompeuses. De toute façon, j’ai rendez-vous avec ta mère comme tous les lundis après-midi puisque tu sembles avoir perdu la mémoire ce matin pour notre séance de shopping et ensuite cours de sport en salle.

    — Depuis quand on se tutoie ? lança Damyna pour rigoler.

    Cette dernière remarque eut l’effet d’une bombe à court retardement chez la surveillante qui empoigna la jeune effrontée par l’épaule.

    — C’est bien parce que je suis bonne copine avec ta mère que ma main n’a pas fait connaissance avec ta joue, crois-moi.

    — Mais qu’est-ce que vous avez toutes ce matin pour vouloir me gifler ? je sais que je suis la plus belle de la classe, mais quand même, c’est pas une raison pour vouloir me frapper, merde.

    Un ricanement et un rire trompeur se firent entendre.

    — Ne vous étouffez surtout pas pour moi, je ne mérite pas tant d’honneur. C’est l’Éternel qui m’a donné une telle beauté et c’est à lui que doit revenir toute gloire.

    — Arrête de prendre tes rêves pour la réalité, Damy

    — Toi, la conne insolente, mon prénom c’est Damyna, OK ! On n’a pas fait d’étude biblique ou partagé un steak végétal pour être copine dac o dac !

    — La conne insolente, s’appelle Maratishe pigé !

    — Ah ouais ! et ben la pimbêche

    — Comment Damyna

    — Mademoiselle Bienf…

    — Capucine ! reste à ta place et va chez le directeur immédiatement. Ça fait cinq minutes que je vous ai donné cet ordre. Privée de ptit-déj, comment ne voulez-vous pas comprendre ?

    — Capucine, reprit Maratishe d’un ton moqueur.

    — Toi, ta gueule et vous avez tout intérêt à oublier illico presto ce surnom, bon, lança Damyna sur un ton d’énervement.

    — D’accord, Capucine, reprit toute l’assemblée telle une chorale.

    — Mesdemoiselles ! terminez votre petit déjeuner et allez vous préparer pour commencer les cours et vous, jeune fille, chez le directeur, ajouta Madame Ostentiel. Toi, oui toi, deuxième rang à droite avec les lunettes, accompagne cette chose chez le directeur. Qu’elle sorte de devant ma face.

    — On va régler ça en privé, t’inquiète, sortit sèchement la jeune fille qui se dirigea vers le bureau du directeur.

    — Finalement, elle me plaît bien, cette Damy ; il y a du bon en elle ; on va finir par trouver un terrain d’entente toutes les deux, ajouta Leurétie.

    Arrivé dans le bureau du proviseur, Damyna exposa la situation en précisant que tout ceci est parti d’une plaisanterie mal interprétée par la surveillante tout ça parce qu’elle est bonne amie avec ma mère et qu’en plus, elle n’a pas encore pris son petit déjeuner. Le directeur lui offrit un petit déjeuner de chef et lui fit promettre de ne rien dire. Damyna arriva en retard en cours avec un mot d’excuse signé du directeur et un éclair au chocolat qu’elle prenait bien soin de mettre en évidence pour narguer ces camarades.

    — J’aurais dû dire la vérité finalement ; on n’a pas eu ça au petit déjeuner, se plaint Leurétie.

    — Dieu prend toujours soin de ces enfants, tu sais.

    — Je constate effectivement.

    — Mademoiselle, déjà que vous êtes en retard, ne perturbez pas un cours qui a si bien commencé.

    — D’accord Madame, je vais prendre place. La journée se déroula sans autre incident.

    Le soir, Damyna eu doit à des remontrances sévères de sa mère et lui avertit qu’une raclée l’attend quand elle rentrera ce week-end. Après la conversation avec ces parents, Damyna se replia en méditation sur elle-même par rapport à la situation de la journée et de sa relation spirituelle.

    — Qu’est ce qui ne va pas Capu… commença Leurétie quand…

    — STOP ! e ne suis pas d’hum… l’interrompit Damyna avant de se faire à son tour interrompre.

    — On ne va pas terminer le trimestre à ce rythme toutes les deux, capiche. Donc soit on se met d’accord tout de suite, soit on devient ennemi pour l’année.

    — Désolé, c’est que je viens de m’embrouiller avec mes parents et en plus que j’aurai droit à une volée en rentrant ce week-end donc, rien ne passe comme d’habitude.

    — Pauvre Tite chou !

    — C’est pas drôle !

    — À voir ta tête, c’est trop marrant, lança Maratishe pour entrer dans le débat.

    — Toi, la conne insol…

    — Marath…

    — Ouais bon, on s’en fout.

    Une illumination éclaira l’esprit de Leurétie

    — Et si on se donnait des surnoms que nous seuls auraient le droit de dire ?

    — Va pour moi, affirma Maratishe.

    — J’accepte, ajouta Damyna.

    Du coup, Leurétie devint Asperge par rapport à sa grande taille. C’est la plus haute du dortoir féminin et parmi les plus hautes du collège garçons compris. Elle est

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1