Des oiseaux

Par Nicoline Jeannin

La mort et la renaissance est le prequel de la série et donne plus exposé à l'antagoniste principal du premier livre. Le thème est très semblable au premier livre. Il est, cependant, plus sombre et plus grave. L'objectif principal de ce livre est d'apprendre à connaître le protagoniste, Alexander, et de comprendre comment il est devenu l'antagoniste du premier livre, Akuma. A la différence du premier livre, l'histoire est racontée à travers le point de vue d'Alexandre. En lisant dans son point de vue, le lecteur comprendra mieux sa façon de penser, ses raisons de ses décisions, et un peu de son histoire de fond. D'ailleurs Alexander, quelques autres personnages du premier livre apparaissent ici dans ce livre. La mort et la renaissance se concentre davantage sur les facteurs psychologiques de cette série, donc il n'y a pas autant d'action que il y avait dans le premier livre. Cependant, il est toujours une aventure, et il y a des moments où la comédie fera une apparition. S'il vous plaît, reconnaître que les pensées suicidaires et la dépression est lourd dans cette partie de la série, il est donc pas pour les faibles de cœur.

• Langue: Français
• Éditeur: Emmanuel Sherriff
• Date de sortie: 6 juin 2021
• ISBN: 9781005749132

Aperçu du livre

Chapitre 1

Il était une fois dans un royaume lointain, très lointain, une princesse qui pouvait transformer les gens en oiseaux.

Les citoyens de Guneer ont averti le roi et la reine de bannir la petite princesse du royaume, car ils craignaient que lorsqu'elle régnerait, elle devienne un tyran. Mais le roi et la reine aimaient beaucoup la princesse et ils refusèrent.

La princesse n'a jamais été informée de son cadeau comme moyen de faire des compromis avec les habitants de Guneer, mais quand elle a eu cinq ans, elle a fait quelque chose de vraiment terrifiant et les citoyens se sont levés à nouveau.

Le précepteur français de la princesse n'était pas une femme terrible. Elle était grande et très stricte, et chaque fois que la petite fille oublia un mot ou gâchait une conjonction, son tuteur français lui frappait la main avec une règle. La princesse a commencé à détester tellement cela que, même si elle était en effet une fille de cœur pur, elle a rapidement trouvé son tuteur français remplacé par un paon.

De nouveau, les citoyens de Guneer ont averti le roi et la reine de bannir la princesse du royaume, et ils ont de nouveau refusé. C'est alors que les gens ont décidé de prendre les choses en main.

Ils ont envoyé un bûcheron pour trouver quelqu'un qui pourrait les aider, qui était grand et fort et connu pour être fiable. Ce bûcheron avait un fils nommé Felt, qui avait à peu près l'âge de la fille et n'avait pas de mère à sa connaissance. Le bûcheron devait travailler d'avant l'aube jusqu'aux heures tardives de la nuit, et on voyait souvent Felt traîner dans les bars.

Le bûcheron a été forcé d'emmener son fils avec lui dans ses voyages car un bar n'était pas vraiment un tuteur légal, et ensemble ils ont parcouru le royaume à la recherche de quelqu'un qui pourrait les aider à se débarrasser de la princesse.

Ils ont consulté chaque sorcière et chaque sorcière, chaque elfe et chaque gnome, chaque ogre et chaque abeille, mais personne ne savait comment faire disparaître l'enfant de cinq ans. Finalement, le bûcheron et son fils ont appris d'une sorcière locale que le frère du roi pratiquait la magie et qu'il pourrait peut-être aider.

Le frère du roi s'appelait Duke et vivait dans un grand château noir juste à l'extérieur des frontières de Guneer près de la Forêt-Noire. Duke était un homme mince, avec une barbe blonde et une tache chauve sur la tête (bien qu'il portait toujours un chapeau pour le déguiser) et il a placé son château sur une montagne couverte d'araignées.

Le bûcheron et Felt montèrent au sommet du manoir où Duke remuait un pot rempli de quelque chose de rose.

Le bûcheron informa Duke de sa situation, qui caressa pensivement sa longue barbe d'une main tout en remuant la substance rose de l'autre. Je peux vous débarrasser de la princesse, dit Duke.

Il y a des gardes devant sa porte chaque nuit, a déclaré le bûcheron.

Ce n'est pas grave, dit Duke.

Elle n'est jamais seule pendant la journée, a ajouté le bûcheron.

«Je réussirai toujours à la voler», dit Duke.

Êtes-vous sûr? demanda le bûcheron.

Oui, je suis sûr! claqua Duke. Mais j'aurai besoin d'un paiement.

«Je retournerai en ville et rassemblerai autant d'argent et d'or que vous voudrez,» dit le bûcheron. Je ne suis pas seul dans cette affaire et je suis sûr que mes voisins vous aideront.

«Ce n'est pas de l'argent que je désire, car j'en ai beaucoup», dit Duke. Il caressa sa barbe pensivement, jusqu'à ce que ses yeux se posent sur le garçon Felt, qui tremblait alors qu'une araignée remontait la jambe de son pantalon. «J'ai besoin d'un apprenti,» dit-il, «car je ne vivrai pas éternellement. Je veux le garçon.

«Tu veux Felt? le bûcheron cligna des yeux d'étonnement. Felt, bien sûr, était bien trop figé dans la peur pour écouter la conversation des hommes plus âgés alors qu'une araignée plus grosse et beaucoup plus poilue s'installait sur le dessus de sa tête.

Oui, dit Duke, qui sourit malicieusement.

Le bûcheron regarda Felt, puis Duke, puis de nouveau Felt, puis de nouveau Duke. Très bien, dit-il avec un haussement d'épaules et se dirigea vers la porte.

Si la princesse n'a pas été portée disparue demain, vous pouvez revenir et récupérer votre fils, a déclaré Duke.

D'accord, dit le bûcheron. Et puis il était parti.

La princesse a en effet été portée disparue le lendemain matin. Personne ne savait comment cela se passait, car les fenêtres de sa chambre n'avaient pas été ouvertes et les gardes n'avaient pas entendu autant qu'un bip de toute la nuit. Et pourtant elle était partie, et seuls le bûcheron, Duke et Felt savaient où elle avait été emmenée.

Maintenant, Duke n'avait pas réalisé quand il avait demandé au garçon qu'il n'avait absolument aucun endroit pour le mettre. Toutes ses pièces étaient des bibliothèques avec les étagères remplies dans chacune d'elles, et chaque autre pièce était utilisée pour abriter ses précieuses araignées. Et, Duke le découvrit bientôt, Felt était beaucoup trop jeune et beaucoup trop maladroit pour être d'une quelconque utilité en tant qu'apprenti. Ce ne serait pas avant de très nombreuses années qu'il pourrait apprendre le métier avancé de Duke.

Puisque Duke n'avait pas de place pour un enfant, il n'avait pas non plus de place pour la princesse. Il aurait pu la tuer, il le savait, et c'était ce que le bûcheron avait en tête, mais au lieu de cela, il décida de la garder cachée, en sécurité, jusqu'à ce qu'elle soit assez âgée pour être utilisée contre le roi et la reine au meilleur avantage de Duke.

Il a donc choisi ses dix araignées principales les plus importantes et a placé les deux enfants avec elles. «Gardez-les en sécurité», ordonna-t-il. «Ils meurent, et tu feras pire que ça.

Avec cette ligne optimiste dans l'esprit des araignées, les dix araignées ont transporté les enfants endormis hors du manoir et dans la Forêt-Noire et l'inconnu.

Chapitre 2

D'accord, à l'époque où j'écrivais sur fanfiction, j'avais l'habitude de rédiger des notes d'auteur avant et après chaque chapitre, alors je ferais aussi bien de le faire maintenant. Quand j'ai écrit cette histoire, j'ai fait chaque chapitre de trois pages. Mais comme cela s'est avéré faire plus de cinquante chapitres, j'ai décidé de combiner deux chapitres ensemble. Ainsi, chaque chapitre compte six pages.

«Thhhhhea? chuchota une légère voix curieuse.

«Bonjour, Andromeda,» dit Théodora sans ouvrir les yeux.

Je ne sais pas si c'est encore le matin, Thhhhhea, dit la petite araignée. «Mais j'ai entendu un bruit et ça me fait peur. Vas-tu voir?

Bien sûr, Andromeda, dit Theodora avec un soupir. Elle ouvrit les yeux et s'assit, s'assurant de ne pas se cogner la tête. Theodora se cognait toujours la tête ces derniers temps. Elle ne l'avait pas fait quand elle était plus jeune, mais Theodora a deviné que les araignées n'avaient pas pensé à combien les filles humaines peuvent grandir quand elles ont construit la tanière.

Andromeda était encore une assez jeune araignée, à peine plus grosse que le pouce de Théodora, et elle avait souvent peur des petits bruits. Theodora n'aurait pas eu la patience de continuer à vérifier les sons s'il s'agissait d'une autre araignée, mais elle aimait Andromeda, et elle avait l'impression qu'elle avait besoin de la protéger.

Theodora dormait sous terre dans une petite chambre qu'elle appelait le Den. C'était juste assez grand pour qu'elle se faufile chaque nuit et chaque matin, mais si elle souhaitait être seule face aux araignées, la tanière n'était pas l'endroit où être. Jour après jour, des araignées rampaient à travers la petite ouverture de la tanière à la lumière au-dessus, vérifiant Theodora et retournant discrètement en arrière.

Mais Theodora ne s'en souciait pas. Il y avait des moments où elle aurait souhaité connaître plus d'humains que d'humains, mais elle se sentait en paix parmi les créatures à huit pattes. C'était sa famille.

Theodora, avec Andromeda habilement cachée dans les tresses sur sa tête, passa silencieusement la tête à travers le trou et regarda autour d'elle.

Les araignées, comme vous le savez peut-être, se multiplient extraordinairement rapidement, et au cours de la décennie que Théodora avait passé à vivre parmi elles, elles étaient devenues plus de deux cents. Les dix araignées originales qui avaient tout déclenché s'étaient réunies pour former une grande toile épaisse et très impressionnante qui s'étendait au loin. Il leur avait fallu trois ans pour le terminer, avec l'aide de leur nombre croissant d'enfants, et toutes les araignées étaient très fières du Web. Il y avait aussi des toiles plus petites, dans les branches des arbres et sous les rochers et dans les haies. Les sites Web étaient partout. Pour la plupart des filles de l'âge de Théodora, cela aurait été horrible, mais pour Théodora, c'était une œuvre d'art.

Le soleil commençait juste à se lever au loin, et tout était froid, immobile et gris. Il n'y avait pas une araignée à voir mais Andromède, et seul le bourdonnement fréquent des mouches capturées brisa le silence.

Je ne vois rien, Andromeda, dit Theodora. «Es-tu sûr que ce n'était pas juste un mauvais rêve?

Je suis sûr, protesta Andromeda. Je ne rêverais pas à quelque chose comme ça.

Êtes-vous sûr? Demanda gentiment Théodora. «Peut-être que tu devrais te rendormir.

Je ne peux pas. Je suis inquiète, dit la petite araignée.

«Vous pouvez dormir dans la fosse», dit Theodora, et elle a soigneusement abaissé la petite araignée à travers le trou.

«Merci, Thhhea,» lança Andromeda, puis elle disparut dans le trou peu profond.

Cependant, Theodora ne retourna pas dans la tanière. Au lieu de cela, elle s'est tirée à travers le trou et dans le monde.

Theodora était très petite et très pâle, avec de longs cheveux couleur topaze brune et des yeux du bleu le plus pur. Elle avait naturellement l'air très gentille et très douce et très inoffensive, et Theodora était, en fait, toutes ces choses. Mais elle faisait toujours très attention de ne jamais agir de cette façon avec les autres humains.

Et donc, à la manière dont son visage se durcit lorsqu'elle entendit le claquement d'une brindille, quiconque connaissait bien Théodora pouvait dire qu'un humain était à proximité.

Tu ne devrais pas dormir? elle a demandé dans la forêt.

Pendant un moment, il n'y eut aucune réponse. Et puis il y eut un non très doux, presque inaudible.

Le visage le plus familier de Theodora se révéla derrière le tronc d'un arbre. Elle vit d'abord les cheveux, comme elle le faisait toujours, légers comme une balle de maïs et indisciplinés comme une pelote de laine effilochée. Ensuite, elle vit les yeux, un étrange mélange de vert et de gris et de bleu glacier. Elle a pris sa taille, son poids et sa posture, le tout en une fraction de seconde. Et son visage se durcit davantage.

Je ne peux pas dormir, dit Felt en rampant le reste du chemin. Je suis aussi

Nerveux. Ouais, dit Théodora avec indifférence. «Est-ce que tu vas jamais me dire pourquoi tu es toujours si nerveuse? Ça ne semble vraiment pas si grave.

Mais ça l'est, dit Felt avec un sourire nerveux. Et tu le penserais si tu savais ce que c'était.

Alors dis-moi ce que c'est, dit Théodora avec irritation.

Je ne peux pas, dit Felt. Felt disait cela depuis aussi longtemps que Théodora l'avait connu. Il parlait toujours de la grande responsabilité de son secret pour les nerfs, et de la façon dont il souhaitait simplement ne pas savoir ce que c'était. Theodora, franchement, en avait eu marre il y a six ans.

«Au revoir, Felt,» dit-elle d'une voix tendue, et elle se retourna vers la tanière.

Hé, attends, l'appela-t-il. Elle l'a fait. Marchez avec moi? J'ai trouvé ce nouveau rocher hier, cela prendra un peu de temps pour y arriver, mais ça vaut le coup.

Theodora se retourna pour le regarder et, comme elle le faisait toujours lorsqu'elle prenait une décision, elle envisagea ses options.

Elle pouvait rouler des yeux et remonter dans la tanière où elle pourrait essayer, mais sans aucun doute échouer, de se rendormir ou:

Elle pouvait faire plaisir à Felt et voir son incroyable «rock».

Theodora n'avait pas vraiment envie de faire non plus. Mais le regard sur le visage de Felt a pris sa décision pour elle. Et alors, oubliant la petite araignée qui se réveillerait seule, elle soupira et dit: Qu'est-ce que j'ai à perdre?

Et Felt sourit comme s'il venait de trouver un pot d'or.

!

Thelma, combien de plus cette agonie devons-nous supporter? Murmura le roi.

Cependant, il en faudra beaucoup plus jusqu'à ce que nous trouvions notre héritier, a déclaré Thelma. Thelma était la mère du roi, et elle avait été reine avant que son fils ne prenne la relève. Thelma était une femme extrêmement maigre, avec des cheveux d'une couleur rose clair, manifestement faux. Son visage avait une qualité intemporelle qui la faisait paraître à la fois vingt et soixante en même temps. Elle était, en vérité, une femme très charmante dans la bonne foule, mais autour de son fils, elle était pire qu'un dragon cracheur de feu. Il était devenu extrêmement difficile de penser à elle comme quelque chose de mieux.

Mais, Mère, dit le roi, cela ne fait que quelques années depuis

Quelques années? Claqua Thelma. Cela fait une décennie, Reichstein une décennie depuis que cette fille a disparu. Même si nous l'avons retrouvée, nous ne saurions pas à quoi elle ressemblait. Elle est probablement morte depuis longtemps. Vous devez passer à autre chose.

La mâchoire du roi Reichstein se serra. «Je ne vais pas continuer, Mère.

Mais Thelma avait cessé de prêter attention à son plus jeune fils et avait plutôt appelé les gardes: Amenez le suivant!

Les gardes l'ont fait. La suivante était une femme sans espoir; avec des cheveux blonds décolorés et une peau trop bronzée qui la faisait paraître ridée et ressemblait beaucoup à un pruneau. Ses lèvres étaient très grandes et très rouges, et sur sa main était posée une bague en diamant géant.

«Lady Rubella Pimplebottom III», annonça le trompettiste, la regardant avec de grands yeux.

S'il vous plaît, dit la femme, Appelez-moi Ruby. Elle sourit d'un sourire blanc géant et brillant, et le roi cligna des yeux à la luminosité de celui-ci.

«Euh! Mère! murmura-t-il nerveusement. Tu ne peux pas être sérieux.

Mais Thelma avait effectivement l'air très sérieuse, et aussi très triomphante. Elle sourit en retour à Ruby. Bonjour, chérie, dit-elle. «Dites-moi, qu'est-ce qui vous fait penser que vous pourriez faire une bonne reine?

!

Felt avait cessé de prêter attention à ce qu'il disait il y a quinze minutes.

La dernière fois qu'il s'était mis à l'écoute, il disait quelque chose sur les capsules de bouteilles et combien il y en avait à Guneer, mais à présent, il pouvait parler de domination mondiale pour tout ce qu'il savait.

Thea ne semblait pas vraiment l'écouter non plus. Elle regardait droit devant elle avec ce regard lointain particulier dans ses yeux qui signifiait qu'elle voyait quelque chose que Felt ne pouvait pas, et se mordillait la lèvre avec inquiétude. Mais Felt ne se souciait pas vraiment du fait que personne n'écoutait ses bavardages inutiles. Personne ne l'a jamais vraiment fait. Cela remplissait juste des silences gênants et facilitait le passage du temps.

Ce à quoi Felt pensait vraiment, c'était ce qu'il avait en tête depuis près d'une décennie. Accueil.

Felt n'avait que six ans quand il avait été nommé apprenti de Duke, mais il avait un an de plus que Thea, et Felt avait pris un soin particulier à préserver tous les souvenirs qu'il pouvait avant qu'il ne disparaisse. La plupart de ces souvenirs n'étaient pas très agréables, bien qu'il n'en ait jamais parlé à Thea, mais ils restaient des souvenirs de chez soi. Ressenti à la maison.

C'était étrange ce que Felt se souvenait de Guneer. Quand lui et Thea étaient plus petits, elle lui posait des questions à ce sujet. A quoi ressemblaient les gens? demandait-elle, ses yeux bleus dansant de curiosité. Où vivaient-ils? Qu'est-ce qu'ils ont mangé? Que portaient-ils?

Mais Felt ne savait pas vraiment.

Ce dont Felt se souvenait à propos de Guneer, c'était de la sensation. C'était comme un grand labyrinthe, rempli de sorcières, de sorciers et de sorcières. Il se souvenait toujours que Guneer était très facile à perdre, surtout quand il était très jeune. Et il y avait toujours quelque chose de nouveau à découvrir. Felt ne se souvenait pas d'un jour où il n'avait pas vu un nouveau sort jeté par un homme en robe ou un nouveau type d'animal à la suite d'une sorcière. Mais comme les années passées, Felt a constaté qu'il ne pouvait pas se souvenir de la plupart de ses découvertes.

Felt se souvenait également de Guneer comme étant très sombre et très solitaire. J'avais presque toujours peur, comme si quelque chose de dangereux se cachait à chaque coin de rue, attendant de l'étrangler.

Mais il n'en a jamais parlé à Théodora.

Se sentait! Théodora le poussa si fort qu'il faillit tomber du chemin.

Quoi? s'exclama-t-il en saisissant les buissons dans une panique soudaine.

Nous marchons depuis une heure, dit Thea avec irritation. Etes-vous sûr de savoir où vous allez?

Bien sûr que oui, dit Felt avec indignation, recommençant à avancer. Allons!

Elle ne l'a pas fait. «Ressenti,» dit-elle, «Nous venons juste de cette façon.

Droite. Il se retourna et partit dans l'autre sens. Allons!

Théodora soupira, mais commença à le suivre.

Felt, bien sûr, n'avait aucune idée de l'endroit où il allait. Il mentait quand il avait dit qu'il avait trouvé un rocher qu'il voulait montrer à Thea. Il n'avait rien trouvé. Mais il était toujours inquiet quand Thea n'était pas là. Il n'aimait pas être laissé seul avec des araignées. Son plan était de continuer à marcher jusqu'à ce qu'il soit prêt à dire que c'était trop loin et qu'ils feraient mieux de faire demi-tour.

Et c'est ce qu'ils ont fait. Ils ont marché encore et encore vers le soleil levant jusqu'à ce qu'il soit haut dans le ciel, puis ils ont marché encore un peu. Ils ont marché plus longtemps et plus loin qu'ils ne s'étaient jamais aventurés auparavant. Et ils ont continué à marcher.

Felt ne savait pas pourquoi aujourd'hui était différent. C'était juste. Il y avait quelque chose dans l'air! Quelque chose qui lui disait au plus profond de son ventre de continuer à bouger et de ne jamais regarder en arrière.

Et c'est ce qu'ils ont fait.

!

Alors que Duke était assis dans sa chaise rouge préférée, la seule chose qui le préoccupait était sa mère.

Duke détestait sa mère. En fait, quiconque connaissait Thelma la détestait de près.

C'était compréhensible, songea Duke. Thelma n'était pas vraiment une personne très sympathique. Duke a passé vingt-cinq ans à essayer d'aimer sa mère avant de finalement la nommer cause perdue et de rejoindre un groupe d'ogres rebelles. Il a été banni du royaume pour cela, ruinant ses chances d'être roi. Et il aurait été roi aussi, au lieu de son imbécile de frère, Reichstein, si seulement sa mère ne l'avait pas poussé à bout.

Oui, c'était la faute de sa mère. Et Reichstein n'a pas vraiment aidé les choses. Il aurait pu défendre Duke. Avec les deux frères unis, Thelma n'aurait pas le choix. Elle ne pouvait pas les bannir tous les deux.

Mais Reichstein était un lâche. Et il allait payer.

Duke s'en assurerait.

Il intriguait depuis plus de vingt ans maintenant. Il avait presque tout essayé, mais les innombrables sorcières et sorciers sous le commandement de sa mère ne l'avaient jamais laissé entrer dans la ville. Et les araignées de Duke ne pouvaient rien faire sans son aide.

«J'ai besoin d'aide,» murmura Duke pour lui-même. Il sauta de sa chaise rouge préférée et entra dans l'une des loges des araignées. «Argon,» dit-il sèchement. Une vieille araignée leva la tête et rampa vers le mince sorcier.

«Oui, massster? il a dit.

«J'aurai besoin d'aide, mon vieil ami,» dit Duke. «J'ai besoin que tu trouves l'enfant avec les pouvoirs magiques les plus puissants du royaume et que tu me l'amènes. Il deviendra mon apprenti.

«Mais massster, vous avez déjà un apprenti,» dit Argon.

Je fais? Duke plissa le nez de confusion.

Oui. Vous l'avez envoyé dans la forêt noire avec la princesse.

Duke a passé plusieurs minutes à réfléchir à cela. En vérité, il avait oublié la princesse et le garçon qu'il avait pris en paiement. Ils étaient extrêmement précieux pour lui, bien sûr, mais Duke était un homme oublieux qui se perdait souvent dans tous ses plans diaboliques. Ah, oui, dit enfin Duke. Je me souviens. Quel âge a-t-il maintenant? Dix ans?

«Il devrait avoir seize ans, massster,» dit Argon.

«Six! Duke se rattrapa. Ah, oui. Bien sûr. J'étais juste en train de te tester, Argon. Duke n'était pas certain, car Argon avait six yeux, mais il était à peu près sûr qu'au moins trois d'entre eux roulaient d'exaspération. Le garçon a-t-il des pouvoirs magiques?

«Je ne sais pas, massster,» dit Argon. Il était trop jeune pour que nous le disions à l'époque.

Oui, bien, dit Duke en s'éclaircissant la gorge inconfortablement. «Voici ta mission. Je veux que tu ailles en Forêt-Noire et que tu m'amènes le garçon et la fille, et nous verrons ce que nous pouvons leur faire sortir.

Et s'ils résistent? Demanda Argon.

Duke sourit. Fais ce que tu as à faire.

Duke n'était pas certain, car Argon avait trois bouches toutes remplies de crocs, mais il était à peu près sûr que l'araignée souriait avec lui.

! ...

Quelque part dans la Forêt-Noire, Théodora avait perdu la notion du temps.

Elle ne savait pas trop pourquoi, mais alors qu'elle marchait, elle sentit quelque chose à propos de cure-dents en arrière-plan, Thea se sentit totalement en paix. Le soleil brillait, l'air était frais et Thea n'avait rien à craindre. Enfin, il n'y avait pas de bébés araignées à entretenir, ni d'œufs à surveiller, ni de nourriture à ramasser. Il y avait juste Thea et la forêt qui la passait.

Alors même que le jour passait, Théodora ne vint pas une seule fois à faire demi-tour. Le soleil a commencé à se coucher et la forêt est devenue sombre et immobile. Même Felt n'avait plus rien à dire et s'était installé dans un silence calme. Et ils ont continué à marcher.

La seule chose qui a brisé le silence était le gémissement de l'estomac de quelqu'un. Théodora et Felt s'étaient arrêtés pour manger un buisson de baies à la moitié de la journée, mais ils n'avaient pas mangé depuis, et Thea mourait de faim.

Finalement, quand l'estomac de Felt grogna si fort, Thea pensa que c'était un coyote, elle s'arrêta et dit avec irritation, A combien de distance se trouve ce rocher, Felt?

Felt s'arrêta de marcher et se retourna pour lui faire face. Il avait l'air inhabituellement solennel et calme, et étrangement pas nerveux du tout. «Juste un peu plus loin», dit-il. Mais Thea pouvait dire qu'il mentait.

Elle soupira. «Il n'y en a pas, n'est-ce pas?

Non, admit Felt d'un air penaud.

Felt resta immobile, comme s'il se préparait à se faire hurler dessus, mais étrangement, tout ce que fit Théodora fut de pousser un très long soupir et de recommencer à marcher.

Felt ouvrit un œil puis l'autre, et quand il vit que Thea n'était pas là, il se retourna et courut après elle. Thea, appela-t-il. Où allez-vous?

«Pour trouver de la nourriture», dit-elle, «et un endroit où dormir».

Tu n'es pas fou? Felt a demandé avec stupéfaction.

Sur quoi? Demanda Thea.

Felt cligna des yeux confusément. Mais il n'a pas osé protester.

Et, finalement, il a commencé à sourire.

!

Bientôt, les deux humains gisaient à côté d'un feu rugissant et levaient les yeux vers le ciel nocturne. Et Felt s'est senti dans un bonheur complet et absolu.

Ils étaient allongés là en silence, à l'exception du crépitement du feu entre eux, et Felt ne ressentit pas le besoin de le rompre. Ce silence n'était pas du genre désagréable.

Mais Thea ne semblait pas le penser, car c'était elle qui l'avait brisé.

Se sentait? demanda-t-elle doucement.

Ouais?

«Parle-moi de Guneer.

Felt cligna des yeux et se tut si longtemps. Thea commença à se demander s'il s'était endormi. Mais ensuite il a dit lentement: C'est! Compliqué.

Thea fronça les sourcils. Ce n'est pas ce que tu disais. Tu as dit que c'était merveilleux.

C'est vrai, dit rapidement Felt. Il y a juste beaucoup à faire.

Thea sourit. «Comme des capsules de bouteilles et des cure-dents, tu veux dire?

Felt a ri. Non. Comme par magie.

Theodora se redressa avec curiosité. La magie?

Ouais. Quand j'étais plus jeune, la seule chose dont j'avais entendu parler était la magie. La magie ceci, la magie cela. Avez-vous de la magie? Alors pouvez-vous faire ceci? Et cela? La magie était l'entreprise la plus rentable au monde. .

Qu'est-ce que la magie? Demanda lentement Thea.

Mais Felt haussa simplement les épaules. «Personne ne me le dirait», dit-il. La façon dont je le vois, c'est génétique. Mais ce n'est pas parce que tes parents l'ont fait que tu le feras. Tim m'a dit une fois que tu ne découvrirais pas si tu avais de la magie avant d'être plus âgé. Je me testerais quand j'aurais dix ans, mais! il s'interrompit.

«Qui est Tim? Demanda Thea avec curiosité.

Il n'est! Personne. Juste un ami, dit Felt d'un air sombre.

Thea se recoucha sur l'herbe avec déception. Pensez-vous que nous reverrons jamais Guneer un jour? songea-t-elle.

Je ne sais pas, dit Felt avec un soupir. Je ne sais vraiment pas.

Et c'était la dernière chose que l'un ou l'autre parlait avant de s'endormir.

Ouais. Je pense que je vais juste écrire de petites notes sur le chapitre, des choses intéressantes sur lesquelles j'ai trébuché en cours de route. Juste pour ne pas me sentir froid, personne qui ne se soucie pas des critiques.

Et comme je remerciais mes critiques de fanfictions, je ferais aussi bien de le faire maintenant. Merci donc à White-tailed Kite et Guest. J'apprécie toujours tous mes critiques, et si cela se passe bien, je pourrais continuer à écrire sur fictionpress une fois que tout sera terminé.

chapitre 3

D'accord! Merci à Ototo pour votre commentaire! Je devrais être plus patient pour mettre en place des chapitres! Mais bon, c'est l'été et je m'ennuie! Les points d'exclamation sont cool!

Mère, dit fermement le roi Reichstein. Je ne supporterai pas cela.

Défendez quoi, mon cher? Dit Thelma innocemment. «Tout ce que je fais, c'est essayer de te rendre heureuse. C'est tout ce que j'ai fait pour toi, et tu devrais avoir honte de croire que j'essaierais de te faire correspondre avec quelqu'un que je ne pense pas être bon pour tu!"

Reichstein soupira. Il y avait juste quelque chose chez sa mère qui le faisait se sentir très coupable. «Je suis désolé, Mère,» dit-il en regardant ses chaussures royales.

Tu devrais l'être, dit Thelma avec colère. Puis elle sourit de son plus charmant sourire. Maintenant, Ruby va s'arrêter demain, et tu vas lui faire visiter le château. Personnellement. Thelma lui lança un regard furieux. «Vous et elle allez passer beaucoup de temps ensemble, Reichstein. Et vous devez la traiter avec le plus grand respect. Comprenez-vous?

Pendant un moment, le roi Reichstein eut l'air de s'opposer. Mais ensuite, il soupira pitoyablement et dit: «Oui, Mère».

Thelma se pinça la joue avec amour. "Bien. Toi