Veuve du duc de Wurtemberg, la princesse d’Orléans n’est plus maîtresse en son domaine germanique. Elle crie à l’injustice
Artiste dans l’âme, elle a fait du château d’Altshausen une immense galerie d’exposition
Par Danièle Georget
« Je pensais pouvoir profiter de ma tranquillité… mais le testament de mon mari, le duc Carl de Wurtemberg, s’est révélé particulièrement désavantageux pour moi. Je dois donc supporter les injustices de la vie. » En l’occurrence, on pourrait parler d’un destin.
Diane de Wurtemberg, 83 ans, est la quatrième fille d’Henri d’Orléans, comte de Paris, chef de la branche « cadette » des Bourbons, descendante de Philippe, deuxième fils de Louis XIII. Ça remonte à loin… Une famille à qui on attribue souvent pour nom de famille celui de « France ». Un paradoxe car, depuis la Révolution, l’exil fut presque toujours leur lot. Diane est née à Petropolis, la ville impériale du Brésil fondée par un de ses ancêtres, à cause d’une loi qui lui interdisait de séjourner sur le